Un Libanais soupçonné de trafic de femmes a été arrêté à Moscou, a rapporté vendredi l’agence d’information russe RIA Novosti. Une de ses complices, une femme de 34 ans, a également été arrêtée, selon l’agence citant une commission d’enquête russe.
Le Libanais, dont le nom n’a pas été dévoilé, aurait forcé une femme de nationalité russe à se prostituer au Liban pendant plusieurs semaines en septembre 2009. La victime affirme qu’on lui avait promis un travail dans un restaurant au Liban. A son arrivée à Beyrouth, son passeport lui avait été confisquée, et elle avait été forcée de « fournir des services sexuels » à des clients d’un super night club à Tabarja, au nord du Liban, toujours selon RIA Novosti.
La victime a finalement réussi à contacter l’ambassade russe au Liban qui l’a rapatriée dans son pays.
« Aucune mise en accusation formelle n’a été prononcée à ce jour », conclut l’agence russe.
«Je fais parvenir aux clients des hôtels de luxe des albums de photos de jeunes filles, c’est comme vendre de la marchandise». Kamal est proxénète à Beyrouth, un métier en plein essor bien qu’illégal dans un pays où coexistent conservatisme et libertinage.
«Ce boulot, j’en ai hérité de mon père», affirme à l’AFP ce quadragénaire libanais, qui utilise un prénom d’emprunt.Dans des hôtels, des boîtes de nuit, des maisons closes, des «chalets» et sur les autoroutes, des «travailleuses du sexe», parfois mineures, sont à la chasse de clients nantis, notamment des gens du Golfe à la recherche de plaisirs dans le pays jugé le plus libéral du monde arabe.
«L’été, la demande monte en flèche, alors on s’entraide entre réseaux. Ils nous passent des filles en cas de besoin et vice-versa», explique Kamal, propriétaire d’une boîte dans une région côtière au nord de Beyrouth, connue comme une «plateforme» de la prostitution.
Là, dans des «super night clubs», des établissements peu communs dans le monde arabe, des filles exclusivement étrangères, venues notamment d’Europe de l’Est grâce à des visas dits «d’artistes», s’adonnent à la «danse» et souvent à la prostitution.
« Le Liban raconté à ma fille » … Et plus largement, tout le Proche et Moyen-Orient peut s’associer au panorama culturel et religieux ici dressé face à vos yeux ébahis qui inviteront votre esprit à penser que vous lisez une fiction, une histoire un peu tirée par les cheveux afin de faire battre le cœur ; mais non, bien au contraire : ici, tout est vrai !
Et c’est bien là tout l’intérêt de ce livre qui nous plonge au plus profond de la société libanaise, avec ses antagonismes, ses paradoxes, ses merveilles et ses démences. Oui, il ne fait pas bon être une fille en Orient, et surtout dans la communauté musulmane ; et pas plus au Liban qu’ailleurs même si la vitrine semble donner une image plus conciliante du pays du cèdre.
Attention à l’image en Orient ! Tout n’est qu’image, apparence ou attitude et la violence de cette société tribale et patriarcale ne se voit pas, mais les mentalités sont dignes du Moyen Age. Une fille n’est rien, rien aux yeux de la loi, rien aux yeux de la société, rien aux yeux des parents qui ne rêvent que d’avoir un mâle, un héritier, un futur guerrier, en quelque sorte …
Alors qu’arrive-t-il à une jeune fille, dont le père est un éminent intellectuel musulman qui prône la laïcité en sa famille et la liberté pour ses enfants ? Comment appréhender le prix de cette liberté au pays des 17 communautés religieuses qui se regardent de biais et s’égorgent au moindre conflit ? Dans quelle mesure est-elle applicable cette liberté érigée en dogme, qu’elle soit sexuelle, amoureuse, politique, sociale ou religieuse ? Lire le reste de cette entrée »
Nous avons publié, mercredi, un billet sur un film qui choque les Marocains. En voici un autre qui vient d’être interdit au Liban. La raison est plus ou moins la même : le sexe.
« Help » est un film libanais qui raconte l’histoire d’Ali, un adolescent qui habite dans un van et qui voit sa vie chamboulée par sa rencontre avec Thuraya, une prostituée vivant avec un homosexuel. Le film est le premier long-métrage du jeune libanais, Marc Abi Rached. Il a tout d’abord reçu l’autorisation de diffusion de la Sûreté générale libanaise, sous deux conditions : flouter une image montrant un sexe féminin, et apposer la mention « Interdit aux moins de 18 ans ». Il devait donc sortir en salle le 19 février. Le film a bien été diffusé en avant-première, le 12 février, mais, trois jours avant sa sortie en salle, coup de théâtre : l’autorisation a été révoquée. L’œuvre fait polémique au Liban, notamment parce que l’héroïne, Joanna Andraos, fille d’un député libanais, s’y montre entièrement nue.
Les neuf membres présumés d’un réseau terroriste français jugés à Paris auraient projeté de commettre des attentats dans la capitale. Après être passés par le Liban et la Syrie.
« C’est péché […]. Tu brûleras en enfer. » Des menaces, Abderrahim en a encaissé bien d’autres, mais celles-ci claquent comme une fatwa. Ce 9 juillet 2005, à Paris, le transsexuel qui drague avenue Foch vit une nuit barbare. Trois jeunes Maghrébins le menacent avec un 11,43, le passent à tabac, lui volent son argent, ainsi que sa carte bancaire. Lorsqu’il raconte sa mésaventure au commissariat, personne n’imagine que ce fait divers crapuleux va mettre au jour un réseau djihadiste aux ramifications internationales, baptisé « Ansar al-Fath » (les Partisans de la victoire). Le 2 octobre s’est ouvert, à Paris, le procès de cette filière, chargée d’envoyer des combattants en Irak, mais aussi susceptible, affirme l’accusation, de frapper la France. L’attaque de prostitué(e)s était, selon les policiers, l’un des moyens mis au point par la « section d’appropriation des biens » du groupe pour financer ses activités. Lire le reste de cette entrée »