(L’Orient le Jour)
Le gouvernement a tenu hier une réunion sous la présidence du chef de l’État, Michel Sleiman, pour discuter d’un ordre du jour de 64 points. Pas de politique durant cette réunion, qui s’est tenue à Baabda, et au cours de laquelle le Conseil des ministres s’est penché sur le scandale de la viande avariée, ainsi que sur la découverte d’une cellule salafiste au sein de l’armée.
Dans son intervention à l’ouverture de la réunion, le président a mis l’accent sur la gravité de ce scandale, que ce soit au niveau du produit lui-même ou au niveau des quantités saisies, soulignant le danger que la viande avariée représente pour la santé des Libanais et pour la réputation du pays. Il a assuré qu’il n’est pas possible de faire preuve d’indulgence dans cette affaire, avant d’inviter les services compétents à prendre des mesures extrêmement sévères contre les contrevenants et à leur infliger les sanctions qui s’imposent, « surtout que les indicateurs économiques et financiers locaux augurent d’un avenir prometteur ».
Dans le même ordre d’idées, M. Sleiman a jugé nécessaire de revoir les lois correspondantes pour accentuer les sanctions et s’est félicité du fait que les organismes de contrôle ont réussi à démanteler les réseaux d’importateurs frauduleux.
Les indicateurs économiques
Le chef de l’État s’est ensuite étendu sur les indicateurs économiques « qui révèlent une amélioration de 0,41 % de l’activité économique mensuelle », ainsi que sur l’accroissement du Lire le reste de cette entrée »