Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘privatisation’

Une nouvelle loi pour remettre Beyrouth sur la carte des centres financiers

Posted by jeunempl sur août 24, 2011

(Anne Ilcinkas – L’Orient le Jour)

Depuis la réouverture de la Bourse de Beyrouth en 1996, de nombreux projets de loi ont vu le jour pour la moderniser et lui redonner sa gloire et son prestige d’antan. En vain. En novembre 2010, pour la première fois, un projet de loi est approuvé par une sous-commission parlementaire. Le texte, avalisé au début de ce mois, prévoit la création d’une autorité de contrôle des marchés et la privatisation de la Bourse de Beyrouth. L’objectif : donner un signal fort aux investisseurs et entreprises pour les attirer. Explications.

Depuis sa réouverture après la guerre civile, la Bourse de Beyrouth vivote et peine à retrouver sa place au niveau régional. Aujourd’hui, une dizaine d’entreprises sont cotées et une trentaine d’actions et de fonds s’échangent sur le marché. Solidere et les trois grandes banques, BLOM, Byblos et Audi, se partagent la majeure partie de la capitalisation boursière, estimée désormais à un peu plus de 11 milliards de dollars. Ce marché étroit constitue un paradoxe pour un pays réputé pour le dynamisme et la puissance de son secteur bancaire. Pourtant, depuis 1992, chaque gouvernement s’attelle à moderniser l’institution. Mais entre instabilité politique, paralysie des institutions et changements de ministres, les projets se succèdent et avortent précocement.

En 2006, un projet de loi franchit pour la première fois les portes du Parlement. Mais la situation politique empêche le texte d’être examiné. C’est finalement un nouveau projet, qui tient compte des conséquences de la crise internationale financière de 2008, qui sera voté, dans sa version finale, par la sous-commission parlementaire présidée par le député Yassine Jaber, en novembre dernier, et adopté en Assemblée générale au début de ce mois.

Fruit des précédents projets et compromis entre les différents acteurs, le texte entend rattraper le retard cumulé par le Liban dans le domaine des marchés financiers. Et porte en lui un message à destination des investisseurs et des sociétés : « Le Liban va redevenir une place financière correctement régulée », d’après les termes de Yassine Jaber.

La grande nouveauté de la loi est la création d’une autorité de contrôle des marchés financiers, un organe public – baptisé « Conseil national pour les marchés financiers au Liban » – dont la mission majeure est la Lire le reste de cette entrée »

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Télécommunications: L’origine du conflit

Posted by jeunempl sur juin 7, 2011

Frenchy Le Blog – Libnanews

Comme nous pouvons le voir sur cette copie d’écran, le réseau LBN Ogero est « vivant », c’est à dire qu’il existe, il est visible pour la plupart des appareils, même s’y on ne peut s’y connecter.

Ce réseau à l’origine de l’altercation entre le ministre des télécoms Charbel Nahas, la société Ogero et les FSI venue en soutien de cette dernière. Cela amène donc à un petit billet sur le sujet.

Tout d’abord, le fait que ce réseau soit en ligne amène à des questions légitimes, à savoir pourquoi tout d’abord, tout test « technique » ne nécessitant pas qu’il soit visible. Donc on peut se demander qui sont ses utilisateurs actuels? Dans quel but?

La facilité par laquelle le directeur général d’Ogero – qui a, depuis un certain temps, désobéi à son ministre de tutelle Charbel Nahas –  a remis les cartes d’accès au centre névralgique de ce réseau augure du fait qu’il sait qu’il est dans un certain tord, dans une certaine illégalité par rapport à la situation.

Deuxièmement sur la légalité même de ce réseau, offert à l’origine pour créer une nouvelle société Liban Télécom, à l’image de France Télécom, en vue de sa privatisation. Ogero utilise donc un réseau qui n’est pas le sien, donc il s’agit d’un réseau privé. Ogero avait eu l’autorisation d’installer ce matériel qui a été fourni en 2010, mais pas de le mettre en ligne. Ogero n’a pas reçu les autorisations d’utilisation des fréquences par le Conseil des Ministres. Le fait que les FSI protègent donc ce réseau est en infraction avec les intérêts de l’état libanais, ce qui explique la mise en accusation de leur commandant Achraf Rifi qui a désobéi à son ministre de tutelle Ziad Baroud, entrainant la démission de ce dernier.Il est aussi assez « ridicule » de voir des personnes comme l’ancien ministre de l’éducation, Mnenieh, défendre un réseau de télécommunication illégal alors qu’ils étaient si prompts à dénoncer le Lire le reste de cette entrée »

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Le Liban veut rattraper son retard dans le domaine des technologies télécoms

Posted by jeunempl sur octobre 21, 2010

Econostrum

Le ministre des Télécoms libanais, Charbel Nahas, souhaite moderniser l’infrastructure télécoms du pays d’ici seize mois, notamment au niveau de l’ADSL et du réseau broadband. Un plan qui pourrait générer 500M$ d’investissements, selon lui.

Le Liban accuse un gros retard dans le domaine des télécoms et de l’Internet, que le ministre souhaite combler, selon des déclarations à l’agence Reuters.

Parmi les chantiers en cours, l’un concernant l’extension du réseau de fibres optiques libanais vient d’être attribué, pour un montant de 41M$ à la société libanaise CET (Lebanon’s Consolidated Engineering and Trading), associé au géant franco-américain Alcatel-Lucent.

Le contrat porte sur l’installation d’environ 4500 km de fibres optiques qui permettront de relier les centraux téléphoniques ainsi que les gros consommateurs de haut débit, comme les administrations, médias, hôpitaux, réseaux de téléphonie mobile….

Pas de privatisation avant 2012
Ce nouveau réseau permettrait aux internautes libanais de bénéficier réellement du haut débit, avec une connexion d’une capacité de 15 mégabites, contre environ Lire le reste de cette entrée »

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L’EDL contre-attaque : plus de 17 heures d’alimentation en électricité par jour

Posted by jeunempl sur août 18, 2010

(L’Orient le Jour)

Alors que les mouvements de protestation contre le rationnement sévère en électricité et en eau se poursuivent dans diverses régions et que les citoyens souffrent d’autant plus que la canicule s’éternise, l’Électricité du Liban (EDL) a publié hier un communiqué précisant que les heures d’alimentation dépassent en moyenne les 17 heures par jour. « Contrairement à ce qu’affirment certains médias, les heures de rationnement ne dépassent pas les 20 heures par jour, souligne le texte. La moyenne en alimentation dans toutes les régions libanaises durant les deux derniers jours se présente comme suit : 18 heures sur 24 le dimanche 15 août, et 17 heures sur 24 le lundi 16 août. »

Et de poursuivre : « Tout habitant de n’importe quelle région désirant s’informer au sujet des heures d’alimentation dans sa localité ou dans tout autre village peut consulter le site de l’institution : http://www.edl.gov.lb. Si les heures de rationnement dépassent la moyenne citée ci-dessus, c’est en raison des pannes localisées que des équipes s’emploient à réparer, des pannes qui, le plus souvent, résultent malheureusement des vols de Lire le reste de cette entrée »

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Charbel Nahas – Sérieux, droit, pudique

Posted by jeunempl sur juin 10, 2010

L’Hebdo Magazine – Joumana Nahas

Il a 56 ans, il est polytechnicien, mais aussi ingénieur des Ponts et Chaussées, docteur en Anthropologie… et, depuis quelques mois, il a débarqué sans prévenir dans le paysage politique libanais. Notre actuel ministre des Télécommunications, désigné par le Courant patriotique libre, est un homme au parcours jalonné de luttes, un homme intègre et droit jusqu’au bout des ongles. Un homme très réservé aussi, à qui il arrive de stresser lors des séances photo dues à son nouveau poste. Magazine a essayé de percer pour vous les secrets de Charbel Nahas.

11h. Derrière son ordinateur qu’il a du mal à quitter des yeux, le ministre des Télécommunications est pourtant bien décidé à n’éluder aucune question. Le visage avenant, l’attitude bon enfant, ne doivent pas leurrer son interlocuteur: Charbel Nahas est redoutable de précision. Les rares détails concernant sa vie privée seront délivrés au compte-gouttes par un homme de poigne, habitué à ne rien laisser au hasard. C’est que quand on a passé une bonne partie de sa vie à parfaire sa formation, ou plutôt ses formations pour notre ministre, il faut reconnaître que l’on prend le pli de rester aux aguets. Charbel Nahas commence son parcours par un passage chez les Jésuites, à Jamhour, où il reste jusqu’au début des années 70.
Ses années d’école? Rudes, et réglées comme du papier à musique. De 7 à 7 tous les jours, et le samedi jusqu’à 4h. Rien à voir en somme avec les rythmes actuels! Le milieu, très peu mélangé, cloisonné et plutôt restreint aux garçons, laisse peu de possibilités au jeune Charbel de se rebeller. C’est donc un garçon plutôt sage et bon élève qui a fréquenté des années durant les bancs de l’école sans faire de vagues.

Pourtant, Charbel Nahas se remémore avoir participé à quelques mouvements estudiantins, vers la fin des années 60, notamment pour réclamer la mixité à l’école! On ressent chez le ministre une réelle nostalgie au souvenir de ses années scolaires, où, dit-il, les Libanais étaient très optimistes quant à l’avenir de leur pays, où rien ne laissait présager les horreurs qui suivraient.

Premier choc: 1967. «Dans notre milieu, nous avons senti pour la première fois le problème de fond qui nous menaçait, et duquel nous ne sommes toujours pas sortis», raconte le ministre sur un ton soudain grave. C’est que l’homme n’a jamais vécu dans l’indifférence les soubresauts qui ont déchiqueté son pays, même à l’âge de l’insouciance. Il s’est depuis toujours senti très concerné par les évolutions, positives ou négatives du Liban, et son parcours ultérieur prouve bien son amour inconditionnel pour son pays. En 1972, Nahas est inscrit en prépa, à Paris, avec pour objectif de joindre les rangs de la très prestigieuse et très sélective Ecole polytechnique de Sainte-Geneviève. Ses deux années de préparation auront été loin de l’image classique que l’on pourrait se faire d’une vie d’étudiant à Paris. La question amuse même le ministre: «C’était du sérieux! On n’avait pas le temps de nous amuser! Il y avait un concours en plus au bout du compte, donc une certaine compétition avec mes camarades… C’était dur».
A-t-il eu le temps de se faire une bande de copains insouciants? Des amourettes? Motus… Le visage s’empourpre de manière à peine perceptible, et on passe à un autre sujet.

A-t-il souffert d’une attitude de bûcheur, pas très branché parmi les jeunes? Il sourit: «L’étiquette de bosseur? Il y a pire… Non, j’avais mes amis, certains sont même restés depuis l’époque». Quelques mois après son admission en polytechnique, X pour les initiés, Charbel Nahas vit l’horreur des débuts de la guerre à distance. Il n’y croyait pas beaucoup à l’époque. Il se disait, comme tout le monde, que ce serait une question de semaines avant que les choses ne rentrent dans l’ordre.

84-85: l’optimisme finit par céder

Toujours dans l’ambiance optimiste des années 60, l’étudiant, qui cumule les diplômes les plus prestigieux en quelques années, ne s’imagine pas que l’histoire de son pays allait basculer. Jamais il n’a accepté de s’installer en France ou ailleurs dans le monde indéfiniment. Jamais il n’a songé postuler pour un emploi de cadre sup dans une grosse multinationale. Jamais il n’a songé, comme son camarade de classe en polytechnique le Libano-Brésilien Carlos Ghosn, travailler ailleurs qu’au Liban. Même s’il se marie en France à la Libanaise Magida Saba, en 1977, le couple rentre au pays en 1979, à la faveur d’une accalmie.
Le but? «Reconstruire, évidemment!», lance Nahas, presque étonné de la question.

Pourtant, dès son arrivée au Liban, les choses n’ont pas été faciles pour le jeune homme, même bardé de diplômes. Il va apprendre, à ses dépens, qu’on ne rentre dans certaines institutions de l’Etat et dans les projets de reconstruction que si on a des affinités politiques avec les personnes influentes du moment. Il s’occupera quand même des tronçons d’autoroutes Tabarja-Chekka et Khaldé-Jiyé, en même temps qu’il achève sa thèse d’Anthropologie: analyse des discours de la guerre.

En 1980, il travaille en collaboration avec d’autres ingénieurs pour constituer la faculté de Génie de l’Université libanaise. Le projet démarre sur des chapeaux de roue, résiste à l’invasion israélienne de 1982, avant de tomber à l’eau, comme presque tout au Liban, vers le milieu des années 80.
Pour le ministre, en 84-85, l’optimisme a fini par céder. Il ne voyait à l’époque pas du tout le bout du tunnel… Il n’a pourtant jamais approché aucun des mouvements politiques en place, pas même celui du général Michel Aoun vers la fin des années 80 (voir encadré).

Aujourd’hui, le ministre estime que le Liban a une chance unique de pouvoir enfin se relever vraiment, et compte bien mettre toute son énergie et tout son savoir au service de son pays. Quant à ses hobbies tels la gravure, la sculpture ou la peinture, ils vont devoir attendre des jours plus relax: «Je vis un défi excessivement important, il prime sur tout actuellement…». Du sérieux, du travail et de l’efficacité, voilà ce que promet Charbel Nahas aux Libanais.

Ce qu’il en pense

Le 14 février 2005
«Ce fut un grand choc pour tout le monde, évidemment! Les Libanais, comme un ressort longtemps comprimé, ont laissé éclater tous leurs espoirs les plus fous. Nous avons manqué de sagesse par contre. Nous n’avons pas su intégrer le changement de donne internationale à notre avantage. Nous avons, à mon avis, évité le pire de peu… Les institutions qui restaient de l’Etat sont tombées. Il aurait fallu qu’on sache saisir la chance qui s’offrait à nous, mais nous n’avons pas su, malheureusement».

La privatisation des télécoms
«Ce n’est pas un thème en soi! Privatiser quoi dans les télécoms? Tenez, quand on parle de téléphonie mobile. Ce qui s’est passé est très simple: le secteur était privatisé; nous avons rompu le contrat à l’avance, et nous connaissons les conséquences. Mais pourquoi avons-nous voulu étatiser à nouveau le secteur? Parce que cela s’est avéré être une manne, non? Eh bien, cette manne a été malheureusement construite sur le dos du contribuable. Il faut rationaliser le débat autour du sujet!».

Le Budget proposé par la ministre des Finances
«C’est un budget qui, malheureusement, est en continuité avec tous ceux d’une phase qu’on espérait révolue. Il faudrait profiter de ce qu’on a la chance de vivre une paix relativement durable pour le moment pour travailler autrement. On ne peut pas se permettre de continuer avec la même politique économique d’avant. Ce serait rater encore une fois notre chance de changement».

Un froid avec Rafic Hariri

Vers le milieu des années 80, Charbel Nahas fait la connaissance d’un homme dont le nom va changer l’histoire du Liban: Rafic Hariri. A l’époque homme d’affaires seulement, Rafic Hariri inclut Charbel Nahas dans son équipe au sein d’Ogero. L’entente, hélas, ne durera que le temps des roses. Très vite, des différends séparent les deux hommes, notamment au sujet de Solidere.
Nahas n’a jamais jugé opportun que le centre-ville soit géré par Solidere, somme toute une entreprise privée. Charbel Nahas raconte que tout au long du reste de son parcours, il n’a jamais reculé et il n’a jamais accepté de changer de position politique, de se soumettre à l’état des faits, même si cela devait lui valoir quelques gros projets qui lui filent sous le nez. C’est probablement pour cette raison que l’actuel ministre des Télécoms a été approché par le CPL, mais aussi parce que Nahas avait, dès 1998, travaillé en étroite collaboration avec le courant aouniste lors des municipales…

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L’IFI estime à 8,7 % la croissance de l’économie libanaise en 2009

Posted by jeunempl sur février 6, 2010

(L’Orient le Jour)

L’Institut de finance internationale (IFI) a revu à la hausse ses estimations de croissance pour le Liban en 2009, estimant que le produit intérieur brut (PIB) du pays a progressé de 8,7 % durant cette année, contre une prévision initiale de 7 %. L’Institut a justifié cette hausse par le fait que la consommation publique, les importations d’équipements, l’activité de crédit au secteur privé, ainsi que les exportations de biens et de services ont connu une croissance plus accélérée que prévu au second semestre de 2009. Le Liban avait déjà réalisé une croissance de 8,2 % en 2008, selon l’IFI. Dans un récent rapport, l’institut a prévu en outre un maintien de la forte croissance en 2010, tablant sur un taux variant entre 6 % et 7 %.

Selon le rapport, la croissance enregistrée l’an dernier – la plus élevée dans la région – a été confortée par le flux exceptionnel de capitaux en provenance de l’étranger, notamment des transferts effectués par des expatriés et des investisseurs du Golfe, ainsi que par la stabilité du secteur bancaire et l’amélioration des conditions sécuritaires sur le plan interne. Les deux principaux moteurs de croissance ont, quant à eux, été la forte demande interne et les exportations nettes, souligne l’IFI, indiquant que la croissance réalisée au Liban en 2009 a été plus élevée que celle de l’économie non pétrolière du Qatar.

Quant à l’année en cours, le rapport note qu’au vu de la stabilité politique actuelle, et de la reprise progressive des économies mondiale et régionale, les rentrées provenant du secteur touristique, des transferts effectués par les émigrés et des investissements directs étrangers (IDE), devraient continuer à croître au même rythme qu’en 2009. La croissance sera ainsi tirée principalement par les flux de capitaux en provenance de l’étranger, notamment des pays du Golfe, ainsi que par le tourisme, les services financiers, et le secteur de la construction, qui connaît un boom exceptionnel, souligne le rapport. Tous ces facteurs devraient contribuer à une croissance variant entre Lire le reste de cette entrée »

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Economie: Pas de privatisation du cellulaire avant un an au moins

Posted by jeunempl sur février 3, 2010

(L’Orient le Jour)

Le ministre Charbel Nahas a tenu hier une conférence de presse pour expliquer les circonstances du renouvellement du contrat entre l’État, d’un côté, et Zain et Orascom, d’un autre côté, pour la gestion des deux opérateurs de téléphonie mobile.

Au cours d’une conférence de presse organisée hier, le ministre des Télécoms, Charbel Nahas, a dressé un bilan général du secteur de la téléphonie mobile, évoquant notamment la décision du renouvellement des contrats avec les opérateurs Zain et Orascom pour la gestion des réseaux cellulaires – décision entérinée par le Conseil des ministres au cours de sa réunion lundi à Baabda.

Le ministre Nahas a indiqué à cet égard que les contrats avec chacun des deux opérateurs actuels ont été renouvelés pour une période de six mois (renouvelables deux fois, pour une période de trois mois), mettant fin à plusieurs semaines de négociations entre les parties concernées.

De ce fait, la société koweïtienne Zain (mtc touch) et l’opérateur égyptien Orascom (alfa) continueront d’assumer leur responsabilité de gestionnaires du réseau jusqu’à fin juillet prochain, voire jusqu’à janvier 2011 au maximum. L’État sera tenu, par la suite, de lancer un nouvel appel d’offres pour choisir deux autres compagnies ou de procéder à une privatisation du secteur, conformément à la loi n° 431 datant de 2002 relative au secteur des télécoms.

En ce qui concerne les termes des nouveaux contrats, ils sont globalement analogues à ceux inclus dans les contrats précédents, notamment en matière de rémunération, a indiqué le ministre Nahas. Les compagnies seront ainsi rémunérées en fonction des coûts opérationnels par ligne, ce qui devrait les inciter à améliorer le service rendu et à accroître davantage leur nombre d’abonnés. Plus spécifiquement, chaque compagnie devra encaisser un montant fixe de 2,5 millions de dollars, auxquels s’ajoutera une rémunération mensuelle variable, équivalente à 8,5 % des recettes. Le coût de chaque contrat aura ainsi « augmenté de 11 % par rapport à 2009, mais demeure inférieur d’environ 12 % au coût escompté en cas de calcul basé sur le dernier mois de l’ancien contrat », a indiqué le ministre des Télécoms. Selon M. Nahas, les économies réalisées par l’État s’élèvent ainsi à 15 millions de dollars.

Rappelons que les contrats conclus l’an dernier comprenaient, outre l’engagement à baisser les tarifs, l’obligation pour les opérateurs d’exécuter les plans d’extension des réseaux élaborés par le ministère. Cela avait permis d’aménager « 450 nouvelles stations et de rénover et d’élargir plus de 700 stations déjà en place pour un coût total de 130 millions de dollars, contre seulement 40 millions de dollars en 2008 », a indiqué le ministre Nahas.

Hausse de 80 % du nombre d’abonnés

Grâce à ces investissements, qui ont permis l’élargissement de la capacité d’accueil des deux réseaux, le nombre d’abonnés est passé de 1,3 million au début de 2009 à 2,4 millions à la fin de l’année, enregistrant ainsi une croissance record de 80 % en moins d’un an. En parallèle, les recettes du Trésor provenant du secteur n’ont pas reculé d’un iota, en dépit de la baisse des tarifs, a souligné le ministre Nahas. Celle-ci a en effet été compensée par Lire le reste de cette entrée »

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Joumblatt boude les consultations et s’en prend à Siniora et Hariri

Posted by dodzi sur juin 29, 2009

L’Orient le Jour

Walid Joumblatt

« Je ne participerai à aucune équipe qui envisagerait la privatisation », a affirmé M. Joumblatt.

Revirement Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, aura du pain sur la planche. Non seulement il doit traiter avec les exigences de l’opposition qui a déjà annoncé la couleur en affirmant qu’elle ne participera qu’à un gouvernement d’union nationale, mais il doit également tenir compte des griefs de ses alliés.

Contre toute attente hier, le chef du PSP, Walid Joumblatt, a annoncé qu’il ne participera pas au gouvernement si celui-ci envisage de privatiser certains secteurs publics, critiquant au passage le bloc formé par le Premier ministre désigné, Saad Hariri, « le Liban d’abord ».

C’est à l’occasion d’une cérémonie organisée à Baakline en l’honneur du directeur général des transports en communs et des chemins de fer, Radwane Bou Nasreddine, qui part à la retraite, que M. Joumblatt et le ministre des Travaux publics, Ghazi Aridi, ont tous deux critiqué le gouvernement Siniora, l’accusant de s’être posé en obstacle devant le développement du réseau des transports publics.

« Je pense, a déclaré M. Joumblatt, que nous avons réussi à hisser une élite aux ministères et dans l’administration, comme Radwane Bou Nasrdeddine et d’autres. Nous avons préservé le secteur des transports publics et nous espérons que le nouveau ministère en fera autant. Je ne participerai à aucune équipe qui aurait en tête la privatisation des transports publics, de la CNSS, de la téléphonie mobile ou de l’électricité. Nous sommes en faveur de l’administration, du secteur public et de l’État. Ils tiennent le même discours, mais ils veulent aussi la privatisation ? Alors, je ne participerai pas au gouvernement, ni plus ni moins. »

M. Joumblatt a ensuite indiqué qu’il participera aux consultations pour la formation du cabinet, soulignant que les intentions seront sondées grâce à la déclaration ministérielle. Affirmant que M. Aridi s’était efforcé de développer le réseau des transports publics, il a accusé le gouvernement Siniora, et notamment la présidence du Conseil, de l’avoir « combattu, parce que l’idée de la privatisation de ce secteur prévalait ». « Il (M. Aridi) a beaucoup enduré dans tous les domaines, mais il a tenu bon. Nous continuerons de résister pour renforcer les transports en commun et le secteur public », a-t-il fait valoir. Lire le reste de cette entrée »

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Elections 2009 – Programme du CPL: Télécommunications

Posted by dodzi sur mai 30, 2009

MPLBelgique.org

Programme complet du Courant Patriotique Libre

Programme-CPLChapitre 10 Télécommunications

Diagnostic

Le secteur des télécommunications est essentiel pour dynamiser l’économie et peut contribuer à la réalisation du développement équilibré. Il a cependant été considéré au Liban comme une source de revenus principale pour le Trésor et a été développé en tant que base d’imposition fiscale non équilibrée et non équitable (le service de la dette publique était en 1998 de 1,8 milliards US$ alors que les recettes générées par le secteur des télécommunications seul était de 1 milliard US$ en 2008 pour une dette publique de 48 milliards US$). Le secteur des télécommunications a connu une succession de périodes catastrophiques qui ont amené le Liban à être classé en 2008 au dernier rang des pays peu évolués dans le domaine des télécommunications. La situation pouvait alors être décrite comme suit :

1. Un chaos au niveau de l’organisation, des contradictions au niveau des lois et des compétences, une profusion de responsables, une administration paralysée, un surplus d’employés – surtout dans la Poste, une dénaturation du concept de service public qui ont abouti à des retards dans les prestations de service, à pénaliser le secteur privé et à défigurer l’image du secteur public.

2. Un développement des activités illégales dans le domaine des télécommunications internationales et de l’internet au détriment de la téléphonie publique ainsi que le développement anarchique des écoutes illégales qui ont abouti à priver l’Etat d’une partie de ses ressources et lésé les intérêts des citoyens.

3. Un développement illégal de la plupart des services internet et des bandes larges alors que les services publiques sont assurés par un nombre de lignes qui ne dépasse pas les 130 lignes de type E1, ce qui a poussé de nombreux jeunes compétents et de nombreuses entreprises à quitter le pays.

4. Un réseau de téléphonie mobile en déliquescence avec un taux de pénétration qui ne dépassait pas 32% durant l’été 2008, des tarifs parmi les plus chers au monde (74$ en moyenne par abonné) et des services auxiliaires réduits à presque rien.

5. Un réseau de téléphonie fixe peu utilisé et faiblement exploité. Seuls 700.000 Libanais ont pu obtenir une ligne fixe alors que la capacité du réseau est de 1.700.000 lignes. Pas de lignes de fibres optiques ni de stations de télécommunications ni de règlements évolués. Lire le reste de cette entrée »

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Le ministre Bassil : Bilan du travail du ministère des Télécommunications

Posted by jeunempl sur janvier 2, 2009

Tayyar.org

Gebran Bassil - Ministre des Télécommunications

Gebran Bassil - Ministre des Télécommunications

Le ministre des Télécommunications, Gebran Bassil a tenu hier une conférence de presse au ministère pour dresser un bilan de son ministère depuis son entrée en fonction.

« Nous avons promis la presse et l’opinion publique de tenir des rencontres pour signaler les projets que nous avons réalisés et pour préciser les problèmes que nous avons confrontés et les solutions que nous avons proposées. C’est la première fois qu’un ministre met au courant les Libanais du travail précis de son ministère. Il faut respecter la transparence dans les affaires publiques. Le secteur des communications est très important pour l’économie libanaise et assure de grandes sommes pour le Trésor de l’Etat », a déclaré le ministre.

Bassil a mis l’accent sur « la croissance de 12 % des transferts » de son ministère au Trésor en 2008 et qui, selon lui, ont atteint 1 900 milliards L.L. cette année.

En ce qui concerne la privatisation du secteur des réseaux mobiles, Bassil a annoncé de nouvelles lois qui seront adoptées pour la privatisation telles que, la majorité des actions des deux compagnies doit être tenue par des Libanais tout en maintenant les revenus du Trésor.

Il a également souligné l’importance de créer « Liban Télécom » et de lui donner une licence de réseau mobile.

« Nous allons présenter ces lois au conseil ministériel pour les étudier et les envoyer au parlement pour les approuver », a-t-il affirmé. Le ministre a aussi Lire le reste de cette entrée »

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