Mouvement pour le Liban

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Incendies, histoire d’une famille mensonge et d’une mère courage

Posted by jeunempl sur janvier 13, 2011

[Note du MPLBelgique.org : ce film Incendies est l’adaptation du fabuleux chef d’oeuvre de l’auteur et metteur en scène libano-canadien Wajdi Mouawad. Le film est sorti ce mercredi 12 janvier en Belgique. Si vous n’avez pu voir la pièce de théatre, découvrez sans tarder le film qui semble retranscrire fidèlement (au vu de la vidéo de lancement diffusée ci-dessous) les sensations de l’oeuvre de ce talentueux artiste qu’est Wajdi Mouawad.]

Le Vif Focus

L'actrice belge Lubna Azabal est bouleversante en mère courage dans "Incendies", le dernier film du réalisateur canadien Denis Villeneuve.

Depuis son premier long métrage, Un 32 août sur Terre, le nom de Denis Villeneuve est sur les lèvres de tout observateur attentif du cinéma international, et plus précisément du renouveau qui souffle sur le septième Art au Québec, sous l’influence aussi de Xavier Dolan ou de Denis Côté. Le nouveau film de ce réalisateur ambitieux adapte brillamment la pièce de Wajdi Mouawad, un auteur ayant inscrit la douleur de l’exil au coeur de sa thématique, lui qui a dû quitter le Liban alors qu’il n’était qu’un enfant…

Jeanne et Simon Marwan, qui ont grandi au Canada, y reçoivent à la mort de leur mère deux lettres porteuses de révélations majeures: l’une adressée à leur père qu’ils croyaient mort, l’autre destinée à un frère dont ils ignoraient l’existence. Alors que Simon semble vouloir aller de l’avant sans opérer de recherches, sa soeur va partir au Moyen-Orient, en quête d’une vérité qui redessinera le destin tragique et jusque-là caché de leur maman…

Entre mélodrame familial poignant et histoire violente d’un Liban déchiré, Incendies captive autant qu’il émeut. L’actrice bruxelloise Lubna Azabal y est extraordinaire dans le rôle d’une mère courage confrontée au pire.

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Incendies : du 27 au 29 octobre au Théâtre royal de Namur

Posted by jeunempl sur octobre 17, 2009

Théâtre Royal de Namur

Ecrit et mis en scène par Wajdi Mouawad

Incendies - Wajdi Mouawad

Avec Annick Bergeron (Nawal 40 ans), Gérald Gagnon (Antoine Ducharme, Chamseddine), Jocelyn Lagarrigue (Simon), Isabelle Leblanc (Jeanne), Ginette Morin (Nawal 65 ans), Mireille Naggar (Sawda, Elhame), Valeriy Pankov (Nihad), Isabelle Roy (Nawal 19 ans), Richard Thériault (Hermile Lebel)

Coproduction Abé Carré Cé Carré, Théâtre de Quat’Sous avec Théâtre Ô Parleur, Festival de théâtre des Amériques, Hexagone scène nationale de Meylan, Dôme Théâtre scène conventionnée Albertville, Théâtre Jean Lurçat scène nationale d’Aubusson, Les Francophonies en Limousin, Théâtre 71 scène nationale de Malakoff, avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des Arts du Canada

Wajdi Mouawad« Incendies » nous plonge dans l’histoire de Jeanne et de Simon, sœur et frère jumeaux.
Leur mère, qui n’a pas ouvert la bouche depuis 5 années, vient de mourir.
Par testament, elle leur confie une mission : retrouver au Liban leur père et leur frère disparus.
Leur chemin va les mener au bout de l’enfer, dans la tourmente de la guerre dont ils sont issus.

Véritablement passionnant,  « Incendies » suit en parallèle trois histoires intimement liées car chacune trouve sa source dans l’autre. Trois destins qui tentent de trouver derrière la dune la plus sombre, la source de beauté.

« On ne s’y perd jamais : Mouawad a le chic pour tout emboîter, sa pièce est un puzzle que chaque spectateur est à même de reconstituer, tel un enquêteur accumulant les indices. Polar, mélo, tragédie, Incendies emprunte à tout cela et fonctionne à la manière d’un best-seller. (…) Du sang, du rire, beaucoup de larmes et du suspense : difficile de décrocher. »
– Libération

Réservations sur le site officiel : https://www.theatredenamur.be/saison20092010//reservation.php?id=18787

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« Sayf 840 » : La pièce qui a marqué l’histoire

Posted by jeunempl sur août 14, 2009

Dr. Elie Haddad – RPL France

Le Général Aoun, venu assister à Byblos au spectacle des Rahbani « Saïf 840 » (Eté 840), a été accueilli par des spectateurs et des acteurs enthousiastes.

Rares sont les œuvres artistiques qui marquent définitivement l’histoire.

« Sayf 840 » est une pièce de théâtre exceptionnelle. Au-delà de ses qualités artistiques magnifiques, son histoire a fait qu’elle a pris une place unique dans l’inconscient des Libanais et a marqué un tournant, autant dans la vie de son auteur que dans celle du pays des cèdres.

Pour feu Mansour RAHBANI, son grand auteur et compositeur, ce chef d’œuvre a été le premier qu’il signait seul, depuis la disparition de son autre, de son alter ego, son frère Assi avec qui il composait et tout les deux cosignaient.

Mais pour le Liban, cette pièce a été jouée, pour la première fois, en 1987, en pleine crise d’identité : un peuple déchiré, une terre morcelée et confisquée par les occupants, une économie en chute libre, une corruption galopante et des puissances étrangères qui guettaient la mort du phénix pour l’enterrer et récupérer son territoire.

C’est à ce moment là que le génie de Mansour RAHBANI a sorti des oubliettes un certain pacte, celui de Mar Elias, déclaré en 1840 par les différentes composantes du peuple libanais les liant contre l’occupation étrangère et pour la sauvegarde de leur pays. Cependant, la coalition de Mar Elias a dû accepter, à la fin des combats, de remplacer l’occupation franco-égyptienne par une occupation anglo-ottomane. Le grand dramaturge qu’était Mansour a créé le personnage de Sayf el Bahr, un héros libanais de la base et un des chefs de la rébellion, qui a refusé ce Lire le reste de cette entrée »

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« Ciels » de Wajdi Mouawad, huis clos multimédia aussi fascinant qu’oppressant

Posted by jeunempl sur juillet 19, 2009

Iloubnan

Wajdi MouawadLe Festival d’Avignon a créé samedi soir « Ciels » de Wajdi Mouawad, huis clos multimédia aussi fascinant qu’oppressant, par lequel l’auteur et metteur en scène libano-québécois renouvelle son bouleversant théâtre de la narration et de la filiation.

A l’affiche jusqu’au 29 juillet, cette pièce vient clore un quatuor (« Le Sang des promesses ») dont les trois premiers volets, mis bout à bout, ont fait vivre des nuits épiques (de 20h00 à 7h30) aux spectateurs de la Cour d’honneur du Palais des papes, en début de festival. « Artiste associé » de ce 63e festival, Wajdi Mouawad a mis en scène « Littoral », « Incendies » et « Forêts » dans un rapport traditionnel (frontal) au public, et à partir d’une écriture épique avant tout portée par ses acteurs.

Sur ces points, le jeune quadragénaire innove avec « Ciels ». Déjà, le spectateur se voit « assigner » — le mot évoque une privation de liberté –l’une des quatre portes d’accès à la salle, une boîte blanche aménagée dans un bâtiment sans âme du parc des expositions d’Avignon.

Les spectateurs ne sont que les statues bien alignées d’un jardin constituant un espace à part, au milieu d’un bâtiment-bunker où sont enfermés cinq espions chargés de déjouer, en écoutant des messages émis dans une multitude de langues, un projet d’attentat terroriste.

En narrateur brillant, Mouawad amène le spectateur à élucider un autre mystère, celui de la mort d’un des agents secrets, dont on apprendra qu’il était le père du cerveau de l’organisation terroriste (ni islamiste ni anarchiste, mais poétiquement inspirée par « L’Annonciation » du Tintoret…).
Du théâtre politique ? L’auteur, certes, n’est pas tendre avec la paranoïa sécuritaire des sociétés occidentales, mais son propos est ailleurs: interroger la question de la filiation. La perspective est cependant inversée par rapport à « Littoral », « Incendies » et « Forêts »: dans « Ciels », les fils et filles ne sont plus en quête de leurs géniteurs. Ils se rebellent, tel cet activiste trentenaire auquel on prête la voix enregistrée de Bertrand Cantat et qui coordonne des attaques dans huit pays (France, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Russie, Japon, Etats-Unis, Canada) dessinant « une géographie du sang versé, de la jeunesse massacrée » au XXe siècle.

Après Avignon, « Ciels » tournera notamment à Limoges, Nantes, Toulouse, Chambéry, Grenoble, Montréal et Québec, avec une longue étape du 11 mars au 10 avril 2010 à l’Odéon-Théâtre de l’Europe (Ateliers Berthier) à Paris.

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