RT @w_akl: Au nom de la jeunesse libanaise, souffrante mais résiliente, nous souhaitons la bienvenue au #Liban à Mme la juge #Aude_Buresi e… 1 week ago
Windeo a profité de la tenue du forum Beirut Energy ce jeudi 30 septembre et vendredi 1er octobre 2010 pour annoncer l’ouverture de ses bureaux dans la capitale libanaise. L’entreprise propose une «solution» pour mettre fin aux coupures électriques subies par les Libanais : que particuliers et entreprises profitent des conditions climatiques favorables du pays et s’équipent en éoliennes et/ou panneaux photovoltaïques.
«Le Liban a beaucoup de potentiel en matière d’énergies renouvelables. Tout reste à faire. Quand vous voyez la situation du secteur de l’électricité dans le pays, les énergies vertes représentent une vraie solution au quotidien» explique, enthousiaste, Loïc Pequignot, PDG de Windeo. L’entreprise, leader du petit éolien en Europe et sa filiale Sunneo pour la branche solaire, s’implantent tout juste au Moyen Orient et ont choisi Beyrouth pour y ouvrir leurs bureaux, cette ville « au carrefour de l’Orient et de l’Occident. »
Le créneau de Windeo : développer des solutions adaptées, éoliennes ou photovoltaïques, pour la production privée d’énergie renouvelable. L’entreprise accompagne le particulier, l’entreprise ou la collectivité qui souhaite développer un projet d’énergie verte. Pour l’instant, aucune installation n’a été inaugurée dans le pays. « Mais ça promet » annonce Wajdi Habib, Président de Windeo Middle East. Une éolienne doit prochainement être installée dans une exploitation agricole dans la Bekaa, près de Zahlé.
Les constructeurs ne manquent pas d’arguments pour louer les avantages de leurs produits. L’argument écologique bien sûr. Les éoliennes et autres panneaux photovoltaïques produisent de l’énergie renouvelable, sans pollution. Quant à l’argument économique, il se veut rassurant. « L’investissement est Lire le reste de cette entrée »
La direction générale de la coopération au développement du ministère italien des Afaires étrangères a approuvé le financement de deux nouveaux projets de développement au Liban.
Le premier, financé par des crédits d’aide d’une valeur de 14 millions d’euros consiste à construire des stations de traitement des eaux usées et des stations de pompage à Hrajel et à Mechmech. Le second, financé par un don d’une valeur d’un million d’euros au profit du ministère de l’Environnement, vise principalement à encourager la production de l’électricité par l’énergie solaire. Plus de 900 panneaux photovoltaïques seront installés dans les administrations publiques. Une assistance sera fournie à cet effet au ministère afin de consolider ses capacités de manière à répondre aux besoins du pays au niveau de l’environnement et de l’énergie.
Depuis la naissance du nouveau gouvernement libanais au mois de novembre 2009, Gebran Bassil, cadre du Courant Patriotique Libre, est le ministre libanais de l’énergie et de l’eau.
Très vite, il se lance un défi: rétablir l’électricité 24h/24 au pays des Cèdres… service auquel les Libanais n’ont plus droit depuis la guerre civile. Au sortir de la guerre, la corruption a gangréné le secteur de l’électricité et de l’eau, favorisant les réseaux parallèles d’approvisionnement. Ce système permettait aux politiques de garder la mainmise sur la population en monnayant leur service par des votes aux élections. En s’attaquant à ce dossier de plein fouet, c’est cet engrenage de la corruption que cherche à rouiller le jeune ministre.
Le MPLBelgique.org vous propose une page résumant les actions du ministre Gebran Bassil dans son défi de réformer le secteur de l’électricité et de l’eau au Liban. Déjà plusieurs actions ont été entreprises et le besoin d’une page les résumant se fait de plus en plus pressant afin de suivre le rythme de ce ministre décidément dynamique.
Après s’être installée en Europe, notamment en France et au Benelux, Windeo annonce son implantation au Liban.
Alors que le réseau électrique libanais existant rencontre des difficultés, les autorités du pays ont décidé de faciliter le déploiement des énergies renouvelables. Les ambitions du gouvernement libanais seraient d’atteindre 12% d’énergies renouvelables, d’ici 2020. Il a ainsi alloué 9 millions de dollars pour soutenir ce projet.
Non seulement Windeo proposera ses dernières innovations en matière de petites éoliennes, mais il proposera également un large éventail de produits et de services à des prix compétitifs. Cet éventail comprend différents tarifs déclinés en contrats à court ou à long terme, des nouvelles technologies comme les cellules photovoltaïques, la démocratisation du petit éolien, des services divers et différents produits renouvelables.
La palette des services proposés par Windeo permettra aux Libanais de réduire leur facture énergétique
« Le Liban, à travers les décisions de son gouvernement, souhaite soutenir le développement des énergies renouvelables afin de se préserver d’un réseau énergétique à la distribution aléatoire et onéreux. A côté des grandes éoliennes qui bénéficieront du vent de l’Atlas, les petites éoliennes apporteront aux particuliers leurs besoins quotidiens. Le pays bénéficie de tous les avantages pour le développement des énergies renouvelables notamment l’éolien et le solaire et Windeo se devait d’être présent sur un tel marché« , précise Loïc Pequignot, PDG de Windeo.
« Je vois cette implantation comme une dynamique initiée notamment avec le Plan Solaire pour la Méditerranée, qui a encouragé les pays du bassin méditerranéen a tiré profit de leur environnement climatique pour réduire leur facture énergétique. Le succès qu’a remporté Windeo en Europe nous conforte dans l’idée que les particuliers comme les entreprises sont prêts à investir dans une énergie propre et qui les protègera de toute inflation tarifaire dans les prochaines années. Les services proposés seront identiques à ceux de Windeo Europe« , déclare Wajdi Habib, Président de Windeo Middle East.
L’ensoleillement annuel du Liban permettrait de produire entre 2 et 6 kilowatts-heure d’électricité au mètre carré (kWh/m2).
Au moment même où le sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague entre dans sa seconde semaine et que les chefs d’État du monde entier tentent de trouver un accord sur le changement climatique, une question se pose : le Liban s’est-il engagé sur la voie verte, notamment au niveau de l’énergie solaire ?
Il est évident que le Liban possède des ressources naturelles remarquables … et exploitables, ne serait-ce qu’au seul niveau de l’énergie solaire, sans prendre en considération l’hydraulique ou l’éolien. En effet, le pays possède une moyenne d’ensoleillement de 300 jours par an, soit de quoi produire potentiellement entre 2 et 6 kilowatts-heure au mètre carré (kWh/m2).
Un chemin parsemé d’embûches
Cependant, la loi 462 votée en septembre 2002 dans le but de réglementer le secteur de l’énergie n’a toujours pas été appliquée. Il n’est donc pas possible pour le moment de revendre l’électricité produite par les technologies vertes (solaire, éolienne, hydraulique…), ce qui pose problème aux compagnies désirant exploiter le potentiel énergétique à portée de main.
Plusieurs organisations et associations, dont notamment le Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCECP), se sont de ce fait mobilisées au cours de ces dernières années afin que la réforme du secteur de l’énergie soit concrétisée. Pour M. Albert Khoury, directeur général adjoint de la compagnie privée Électricité de Aley (E-Aley), qui travaille notamment sur une campagne d’informations sur l’énergie solaire en partenariat avec le programme des Nations unies pour le développement au Liban (PNUD), il ne fait aucun doute que les énergies renouvelables représentent l’avenir : « L’énergie éolienne est compétitive (sur le marché), l’énergie solaire thermique est essentielle. » Lire le reste de cette entrée »
Président de l’association libanaise pour la maîtrise de l’énergie et pour l’environnement (Almee), Said Chehab est dubitatif quant à la concrétisation du Plan solaire méditerranéen. Selon lui, il ne pourra être mené à bien sans la création d’un environnement juridique et économique favorable aux énergies renouvelables dans les pays du sud du bassin méditerranéen.
Axe majeur de l’Union pour la Méditerranée, le Plan solaire méditerranéen prévoit l’installation de 20 gigawatts d’énergies renouvelables (chaleur solaire, photovoltaïque, éolien surtout) en 2020 dans les pays du sud du bassin méditerranéen. Que pensez-vous de cet objectif, presque un an après le lancement de l’UPM?
Le Plan solaire méditerranéen est grippé depuis la guerre israélo-palestinienne de décembre dernier.
Quant à l’installation de 20 GW, elle est possible, mais pas en 2020. C’est un scénario très optimiste et très agressif.
Il faut donc une relance de ce plan, politique mais aussi économique. Le Plan solaire ne décollera pas si l’environnement juridique et économique favorable n’est pas là.
L’Imeder (voir plus bas) peut-il jouer un rôle dans l’atteinte des objectifs?
Les grandes centrales solaires photovoltaïques font peur, et les grands groupes n’auront pas besoin d’aide pour les installer. L’idée que l’Imeder défend, c’est un réseau d’énergies renouvelables à taille humaine.
Toutefois, l’Imeder a un point de vue trop technique. Ce qu’il faut avant tout, c’est créer un environnement juridique favorable au développement des Lire le reste de cette entrée »
Le coût est de 40.000 dollars, soit moins que le coût du mazout et de l’entretien, avec un retour sur investissement en 1 an.
Nous pouvons continuer ce que nous avons commencé au ministère au même rythme pour toujours aller de l’avant.
Le ministre des Télécommunications, l’ingénieur Gebran Bassil, a inauguré une mini-centrale productrice d’électricité grâce à des énergies alternatives (solaire et éolien), pour alimenter le centre de télécommunication de Aïn Hazir-Tarchieh.
Furent présents le directeur général de l’exploitation et de l’entretien au sein du ministère, le PDG de la firme Ogéro qui a réalisé le projet, le docteur Abdel Moneh Yousseh, le directeur artistique l’ingénieur Tony Hanna, le directeur du service des actionnaires Georges Estephan, le président des « revenus » Ahmed Hachicho, le docteur Imad Abou Rached, le directeur de la surveillance interne Ahmed Ramlaoui, le membre du conseil de direction Alain Bassil et le président du réseau téléphonique de la région de la Békaa, Adnan Nassar.
Gebran Bassil - Ministre des Télécommunications
Après avoir visité la station avec les explications du directeur général d’Ogéro, le ministre Bassil a pris la parole, déclarant: » Nous sommes venus pour mettre en avant le premier projet de production électrique alternative de la part d’une institution officielle de l’état qui dresse les plans d’un projet pour l’éxécuter, le financer et l’équiper entièrement. Ce travail, nous l’avions débuté il y a quelque temps et il s’est achevé début juin. L’intérêt de ce centre réside dans le lancement de ce type de projet et d’une suite d’autres projets pour lesquels nous pouvons compter sur les énergies alternatives.
Cette station est un centre de liaison alternative, qui remplace la ligne principale. Elle a toujours besoin d’énergie et l’endroit ici est isolé, surtout en hiver. Or, le coût pour assurer la fourniture en mazout est élevé pour le ministère et pour Ogéro, surtout que l’EDL n’arrive pas jusque là depuis 2002. On a donc jusqu’à maintenant compté sur les générateurs électriques qui coûtaient 50.000 dollars par an. D’où la naissance de ce projet… il repose sur l’énergie solaire et éolienne, c’est-à-dire le soleil et le vent qui existent en abondance dans notre pays.
Le coût de ce projet est de 40.000 dollars, soit moins que le coût annuel du mazout et de l’entretien des générateurs électriques. L’intérêt avec ce projet est que nous récupérions son investissement en moins d’un an. D’où des bénéfices attendus dans les années à venir, notamment par rapport au prix du Lire le reste de cette entrée »
Altaka Albadila, qui signifie « énergies alternatives », est une société fondée par le Docteur Chamel Macaron qui vend et installe des panneaux solaires (thermiques et photovoltaïques) et des éoliennes. Elle a pour objectif d’introduire et d’ancrer au Liban ces énergies renouvelables, véritables alternatives aux traditionnelles énergies fossiles (fuel et gaz). L’intérêt est multiple et c’est ce que nous décrit Dr. Chamel Macaron dans cette interview qu’il a accordée à Libnanews.
Celle-ci est divisée en 3 parties ;
– d’abord il s’agira de mieux connaître la société Altaka Albadila et de découvrir les différents projets « verts » mis en place par le groupe.
– Ensuite, un large chapitre permettra au citoyen de se faire une idée du budget nécessaire à l’acquisition d’une technologie lui permettant d’exploiter les énergies renouvelables, qu’elle soit solaire ou éolienne.
– Enfin, on termine ce dossier par un appel aux politiques, en observant de manière critique la manière dont l’état aborde le dossier des énergies renouvelables.