C’est un document confidentiel de sept pages rédigé par le Quai d’Orsay et envoyé aux 26 capitales de l’UE, trois jours après l’élection de Barack Obama.
Il est intitulé « Le partenariat transatlantique. »
Sa vocation est, selon ses auteurs, d’être « une boîte à outils pour notre future collaboration avec les nouveaux responsables américains. »
Il s’agit d’un texte de synthèse, issu de « discussions collectives ».
Une sorte de « plate-forme commune minimum, élaborée sous la responsabilité de la présidence » française de l’UE.
Pourquoi était-il nécessaire?
Parce que, toujours selon les auteurs, « notre crédibilité à l’égard des Etats-Unis implique, autant que faire se peut, de leur parler d’une seule voix. »
Voici ci-dessous ce texte dans son intégralité ( il est aussi en anglais ici).
On y lira avec un intérêt particulier la partie dédiée au conflit israélo-palestinien (« nous devons agir ensemble, sans attendre, et ne pas repartir à zéro » car « le temps joue en faveur des extrémistes »).
Et ce qui est dit concernant l’Irak (« Notre intérêt commun est de contribuer au succès de l’Irak »).