(L’Orient le Jour – Jeanine Jalkh)
Douze personnes parmi les forces de l’ordre ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur l’évasion des islamistes. Les FSI effectuent une vaste opération de perquisition dans le bâtiment B « rebelle » et saisissent un important équipement interdit.
Les Dalton n’auraient certainement pas mieux fait. Des perceuses, des couteaux de boucher, et toute une flopée d’outils de menuiserie, des téléphones portables comme il se doit, et, pour couronner le tout, de fausses pièces d’identité.
N’allez pas chercher trop loin. Cette fois-ci, ils n’auront même pas eu besoin de la perforatrice ni de la pelleteuse pour faire des trous dans les murs ou creuser des tunnels comme on aurait pu le concevoir, mais tout simplement d’enfiler des habits propres après s’être rasés pour sortir par la grande porte, comme de simples visiteurs. Eh bien oui, débordant d’imagination et de créativité, trois fugitifs de Fateh el-islam ont réussi, encore une fois, à tromper leurs gardes puisqu’il faut le rappeler, ce n’est par leur première tentative.
Leur évasion, tout comme celle de leurs prédécesseurs, est digne non d’une simple bande dessinée, mais d’un film d’action qui ferait pâlir plus d’un scénariste. Quant au moment le plus fort de ce suspense, c’est l’opération commando effectuée par les forces spéciales des FSI hier en cours de journée. Cette perquisition-surprise dans le fameux bâtiment B, « où depuis plus de six ans les forces de l’ordre ne pouvaient plus mettre les pieds », comme le confie à L’Orient-Le Jour une source informée, a été décidée à la suite de ce scandale devenu politiquement intolérable. Lire le reste de cette entrée »