Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) chargé d’enquêter sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri a annoncé lundi la démission de son président, l’Italien Antonio Cassese, pour « raisons médicales ».
Le TSL a précisé dans un communiqué diffusé sur son site web que le juge avait décidé dimanche de quitter la présidence, sans fournir de détails sur les raisons « médicales » invoquées. Le magistrat italien « continuera néanmoins à exercer ses fonctions de juge de la Chambre d’appel du tribunal », a souligné la juridiction.
M. Cassese sera remplacé à la présidence du tribunal par Sir David Baragwanath, un ancien juge de la Haute Cour de Nouvelle-Zélande, qui a recueilli l’unanimité des voix pour assumer cette fonction, selon le TSL.
Quatre membres du Hezbollah ont été inculpés par le tribunal pour implication présumée dans l’attentat au véhicule piégé du 14 février 2005 qui avait coûté la vie à Rafic Hariri et 22 autres personnes à Beyrouth. Le chef du mouvement chiite refuse de livrer les quatre hommes au TSL, laissant présager la tenue d’un procès par contumace.