(L’Orient le Jour)
L’agence de notation internationale Fitch a relevé la notation de la dette souveraine libanaise, justifiant sa décision par la chute du ratio de la dette au PIB de 180 % en 2006 à 148 % en 2009, ainsi que par la solidité du secteur bancaire et le maintien de la stabilité politique.
L’agence de notation internationale Fitch a relevé hier la note de défaut émetteur (Issuer Default Rating, IDR) à court et à long terme attribuée au Liban de « B- » à « B ». Les perspectives de notation ont quant à elles été relevées à « stables ». Dans un communiqué, l’agence a précisé que cette amélioration de la notation de la dette souveraine reflète « l’important recul du ratio de la dette au produit intérieur brut (PIB), qui est passé de 180 % en 2006 à 148 % en 2009, ainsi que le progrès observé au niveau des conditions politiques et sécuritaires dans la région, et la capacité des autorités (libanaises) à maintenir une stabilité macroéconomique depuis 2005, malgré les multiples chocs externes ».
Selon Fitch, l’amélioration de la notation est également justifiée par la solidité du secteur bancaire (dont le total des actifs s’élève à 350 % du PIB), d’autant que ce dernier, qui détient aujourd’hui 60 % du stock de la dette publique, a affiché à maintes reprises son aptitude à financer l’État.
Pour Fitch, cela est un élément-clé dans l’évaluation du risque, qui témoigne, par ailleurs, de la résilience des dépôts des non-résidents et du succès de la politique conservatrice suivie par la Banque centrale.
Le regain de confiance, soutenu par la résolution des différends politiques et la formation d’un cabinet d’union nationale, a d’ailleurs permis aux dépôts des non-résidents d’augmenter de 23 % l’an dernier, et à l’économie de croître de l’ordre de 8 % en 2009, a souligné Fitch dans son rapport.
Le maintien de la stabilité politique à court terme devrait en outre permettre aux capitaux d’affluer vers le Liban au même rythme que celui de l’an dernier et de générer une croissance économique de 6,5 % en 2010, selon les estimations de Fitch.
Combinés à l’essor escompté de l’activité touristique (le nombre de visiteurs ayant déjà atteint 1,8 million en 2009), ces flux devront également contribuer à une augmentation des Lire le reste de cette entrée »
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