Note du MPLBelgique.org : Il s’agit bien d’un retour en force des trafics de smartphones que le ministre Boutros Harb encourage par cette mesure. La justification de « l’image touristique du Liban » utilisée par Harb n’a aucun sens car cette mesure touche essentiellement les Libanais, une seule fois qui plus est, et non les étrangers qui ont leur propre ligne. De quoi relancer la contrebande, visiblement plus proche que prévu du 14 Mars. Par ailleurs, d’après nos sources, plusieurs projets de développements ont été suspendus par le ministre Harb… tout ceci dénote l’action destructrice et non coordonnée du clan Harb qui utilise aussi le ministère à des fins électorales.
Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a décidé d’annuler à partir du 5 mai l’obligation d’enregistrement des téléphones mobiles en circulation au Liban, qui était destinée à lutter contre la contrebande d’appareils.
Boutros Harb a indiqué lors d’une conférence de presse que cette mesure, instaurée en juin 2013 par son prédécesseur Nicolas Sehnaoui, avait nui à l’image touristique du Liban.
Cette mesure a aussi eu pour conséquence, selon lui, l’augmentation des prix des téléphones mobiles, la disparition des petits revendeurs de portables usagés et la baisse des ventes d’appareils sans avoir d’incidence sur la lutte contre la contrebande.
La GSM Association, un groupe de pression représentant les intérêts des principaux opérateurs mondiaux de téléphonie mobile, a décerné le prix du « gouvernement connecté » au Liban dans le cadre de sa manifestation phare, le « Mobile World Congress ».
Cette distinction récompense en particulier le projet « Open Your Tomorrow » initié fin 2012 par le ministère des Télécommunications pour favoriser l’accès des jeunes libanais aux NTIC et l’utilisation de ces dernières dans l’enseignement scolaire. Comportant plusieurs volets, la mise en œuvre de ce projet a démarré par la fourniture, en février 2013, de 15 000 tablettes Androïd disposant d’une navigation sécurisée. Ces tablettes, incluant un abonnement de deux ans, ont été commercialisées auprès de jeunes de différentes classes d’âge à des crédits à taux zéro permis par des subventions ministérielles et des dispositions du secteur bancaire (la Banque du Liban, l’Association des banques libanaises et la Blom Bank). La deuxième phase du projet telle que conçue par le cabinet sortant prévoit, elle, le déploiement de 400 000 tablettes supplémentaires dans les établissements scolaires ainsi que l’assemblage des tablettes au Liban et le développement de contenus éducatifs dédiés par des sociétés libanaises.
Le lobby mondial a par ailleurs distingué dans ce cadre les gouvernements du Botswana (« leadership gouvernemental »), des Émirats arabes unis (« fréquence du réseau de haut débit mobile » et de l’Espagne (« politique économique pour la croissance durable de la téléphonie mobile »).
Le ministre sortant des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, a annoncé lundi soir que la Banque centrale du Liban (BDL) était prête à investir des dizaines de millions de dollars pour encourager la création de start-up au Liban.
Qualifiant l’initiative de « bonne nouvelle », le ministre a fait cette annonce via son compte Twitter : « Le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, vient de diffuser une nouvelle circulaire révolutionnaire qui vise à faciliter les investissements dans les start-up », écrit-il.
Interrogé par L’Orient-Le Jour, Maroun Chammas, président-directeur général de Berytech, a lui aussi salué la mesure de la BDL. « C’est une excellente initiative de la part du gouverneur, a-t-il indiqué. Initiative que nous saluons. Elle permettra d’encourager les fonds à travers les banques vers l’économie digitale et de revitaliser l’ensemble de l’économie. »
La question se pose toutefois de savoir si une telle mesure suffira à rassurer les entrepreneurs dans le contexte actuel de psychose sécuritaire. Pour M. Chammas, « le contexte n’influencera pas les créateurs d’entreprises, en particulier l’économie digitale qui ne s’adresse pas au marché libanais mais au monde entier. Les entrepreneurs seront affectés moralement mais pas économiquement », a-t-il conclu.
« La somme de 400 millions de dollars américains a été assurée à 75 % par la Banque centrale aux banques de placement libanaises pour investir dans les start-up, les accélérateurs et les Lire le reste de cette entrée »
Nicolas Sehnaoui, ministre libanais des Télécoms, a tenu une conférence de presse pour dénoncer les blocages persistants du PDG d’Ogero, Abdel Menhem Youssef, qui a la main sur les ressources internet de l’état. M. Youssef, pur produit de la corruption haririste, est d’un bord politique opposé à celui du ministre Sehnaoui. Fidèle lieutenant de la famille Hariri, dont le système de corruption fait l’objet d’une offensive sans précédent au Liban de la part du Courant patriotique libre, ceci explique le manque de coopération de cet haut-fonctionnaire d’état vis-à-vis des avancées réalisées par le ministre des télécoms et de toute son équipe.
C’est ainsi que Youssef bloque une grande partie de la capacité disponible pour l’internet au Liban, réduisant de moitié son potentiel.
Sehnaoui explique en détail dans cette conférence de presse le potentiel de l’infrastructure en place sans cesse bloqué par Youssef :
L’Internet se démocratise au Liban. La progression se fait lentement mais sûrement. Il fallait bien commencer quelque part pour donner un coup de jeunesse et de modernité à ce secteur lucratif pour le Trésor. Le ministre sortant des Télécoms, Nicolas Sehnaoui, a réussi au cours de son mandat à la tête de ce ministère d’une durée de 21 mois, sans le recours à des descentes manu militari, à lutter contre le piratage d’Internet. Son département s’est posé comme un agent concurrent acharné face aux opérateurs fraudeurs qui noyautent le marché.
Ainsi, le ministre des Télécoms a réduit le tarif d’Internet de 80% et a augmenté sa vitesse de débit de huit fois. Il a par ailleurs amendé le règlement régissant l’octroi de licence d’exploitation aux fournisseurs des services (IP), de sorte qu’il est devenu plus facile d’obtenir un permis. Vingt-trois nouvelles licences d’exploitation à des fournisseurs de services Internet ont été délivrées par le ministre Sehnaoui entre juin 2012 et mars 2013, contre vingt-trois existant avant son accession à la tête du ministère.
Dès le 1er mai, un nouveau package de service Internet 3G sera applicable concernant l’opérateur Touch. A titre indicatif, ce package propose un prix de 10 dollars pour 150 MB, soit un recul du tarif de l’unité de MB de 33% (dans le passé 100 MB coûtaient 10 dollars).
Parallèlement, Speedtest.net a publié une étude portant sur 182 pays, relative à la vitesse d’accès à Internet. Le premier indice concerne la vitesse d’accès d’uploader Internet et l’autre de downloader Internet. L’étude a été effectuée entre le 19 février 2013 et le 20 mars 2013. Dans ce contexte, le Liban a progressé de quatre positions sur un plan global, occupant cette année la 150e place, contre la 154 un an auparavant sur la même période. En revanche, il a maintenu son classement à un niveau régional, soit la 13e position. En termes de vitesse de downloader Internet, le Pays du Cèdre est passé de 2,31 MB/seconde à 2,33 MB.
Selon Business Monitor International (BMI), la valeur du marché du secteur des nouvelles technologies de l’informatique et de la communication (NTIC) a été estimée à Lire le reste de cette entrée »
Le ministre démissionnaire des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, a lancé jeudi le service Internet gratuit dans le jardin public Mufti Hassan Khaled, à Tallet el-Khayat, dans l’ouest de Beyrouth.
Un mémorandum d’entente avait été signé en mars 2011 entre le ministère des Télécoms, l’Association des banques du Liban (ABL) et le fournisseur Sodetel pour offrir un service Internet gratuit dans douze parcs et jardins publics.
À ce jour, les jardins de Sioufi, de Sanayeh, des Jésuites à Rmeil et de Saint-Nicolas sont dotés de ce service.
Le ministre des Télécoms sortant Nicolas Sehnaoui a annoncé hier, lors d’une conférence de presse à l’Université Notre-Dame de Louaizé (NDU), une réduction des tarifs sur le réseau Internet de haut débit de 3e génération (3G). « Nous avons introduit le Liban à l’ère de la modernité en termes de télécoms », a affirmé M. Sehnaoui dans son allocution qui a souligné l’importance de protéger la révolution digitale des conflits politiques afin de « faire du Liban une véritable plate-forme digitale ». « La révolution digitale est notre dernier espoir de création d’emplois et de frein de l’émigration » a-t-il ajouté en précisant que la dernière étude de la compagnie de statistiques Ipsos classe le Liban à la 5e classe en termes de pénétration d’Internet.
Dans les détails, 150 mégabits (au lieu de 100 mégabits) coûteront désormais 10$ ; 750 mégabits, 19 dollars ; 1,5 gigabits (au lieu d’1 gigabit) 29 dollars ; 3 gigabits à 49 dollars au lieu de 79 dollars précédemment ; 5 gigabits à 69 dollars au lieu de 99.
Par ailleurs, le ministre Sehnaoui a lancé mercredi, en partenariat avec le ministre des Finances Mohammad Safadi, une initiative pour réduire la contrebande de téléphones portables. Dans une conférence de presse conjointe, les deux hommes ont affirmé que 70 % des téléphones mobiles circulant sur le marché proviennent de pratiques de contrebande.
Pour mettre en œuvre leur initiative, la directrice générale du programme auprès du ministère des Télécoms, Rita Attié, a expliqué le processus. En effet, le Liban enregistrera désormais les numéros IMEI (International Mobile Equipment Identity) qui détectent si le téléphone portable est légal ou pas. Selon les deux ministres, combattre la contrebande de téléphones devrait apporter 60 millions de dollars au Trésor.
Question – Pourquoi instaurer la 4G alors que la 3G n’est toujours pas au point (beaucoup d’endroits sont toujours sur Edge, etc.) ?
Réponse – Rappelons d’abord que le succès de la 3G a dépassé toutes nos espérances puisque le nombre d’abonnés est passé en un an de trois cent mille à un million trois cent mille abonnés. La proportion de Libanais munis de smartphones devance aujourd’hui celle des États-Unis.
Pour faire face à cette demande exponentielle de connexion Internet sur le réseau mobile, nous avons lancé deux mesures. La première consiste à lancer la nouvelle phase de déploiement de la 3G dite Deep Indoor. Il s’agit de 450 nouveaux sites et d’une mise à jour des 2 000 sites existants, ce qui, d’une part, augmentera la capacité du réseau et, d’autre part, étendra les zones couvertes. La seconde mesure consiste à lancer le déploiement de la 4G dans la capitale dans un premier temps. La 4G devrait désengorger la 3G sans impacter la qualité du réseau puisque, à ce jour, la 4G ne transporte que les données et pas la voix. D’où un impact minimal sur les conversations téléphoniques. Cette démarche est facilitée par le fait que notre réseau 3G est « 4G ready », ce qui diminue l’investissement ainsi que le temps nécessaire à l’application.
Pourquoi continue-t-on à avoir des problèmes dans les communications vocales ? Les lignes se coupent systématiquement…
Le passage d’une génération à l’autre ne se fait pas sans que le réseau ne passe par une période d’instabilité. Selon tous les constructeurs internationaux, cette période varie entre 12 et 18 mois selon la densité et la géographie du pays. Après une période difficile, le Liban est de nouveau dans la norme internationale avec en moyenne 1 % de drop calls (nombre de coups de fil interrompus), la moyenne internationale variant entre 0,5 et 1,5 %. À savoir que toutes les coupures du Liban sont enregistrées sur le réseau, répertoriées par site et par caza, et sont suivies par les équipes du ministère heure par heure. Nous avons bon espoir qu’avec les nouveaux sites, la moyenne tombera à 0,5 %.
Deux autres facteurs interviennent lorsqu’il s’agit de la qualité de service. D’abord, la perception des coupures est nettement supérieure à la réalité du fait qu’on Lire le reste de cette entrée »
La société Muhanna Foundation présidée par Ibrahim Muhanna a lancé hier le service gratuit Waffir qui vise à limiter le gaspillage d’électricité et par la même occasion permettre une meilleure distribution du courant sur le territoire libanais. C’est en présence du ministre des Télécoms Nicolas Sehnaoui et du président-directeur général d’EDL Kamal Hayek ainsi que de plusieurs représentants de la société civile que le service Waffir a été présenté à la presse.
Le service est en fait une application à télécharger gratuitement sur son téléphone portable, et qui permet aux citoyens de signaler en temps réel si des réverbères sont allumés durant la journée. M. Muhanna a saisi l’occasion pour expliquer les méfaits des réverbères allumés en plein jour, à savoir un gaspillage qui empêche certains citoyens d’avoir le courant.
L’application fonctionne comme suit : si un citoyen voit un réverbère allumé la journée, il peut immédiatement activer l’icône Waffir sur son téléphone et un administrateur sera tout de suite informé, si toutefois la personne est Lire le reste de cette entrée »
Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier, le ministre des Télécoms, Nicolas Sehnaoui, a annoncé la finalisation du rachat d’une partie du câble sous-marin Alexandros, qui relie Chypre à l’Europe.
Cette initiative, que le ministère a proposée l’an dernier à la Cour des comptes puis au Conseil des ministres, « a récemment été approuvée » par ce dernier, a indiqué M. Sehnaoui. « Le Liban devient donc détenteur de 24 % d’Alexandros, et est prévu de bénéficier de 700 gigabits (GB) supplémentaires via ce câble, qui s’ajoutent à environ 200 GB via IMEWE », a précisé le ministre Sehnaoui.
De plus, le Liban a également signé un mémorandum d’entente avec Chypre, visant à finaliser la mise en place d’une liaison sous-marine entre les deux pays, Europa, destinée à remplacer le câble Cadmos, en fin de « vie ».
Rappelons qu’une panne technique au niveau du câble IMEWE, à 50 kilomètres des côtes de la ville d’Alexandrie, en Égypte, s’était produite en juillet 2012. Plusieurs pays avaient été affectés, dont le Liban, pour lequel IMEWE représentait la seule source d’accès à l’Internet. La décision du ministère des Télécoms de rechercher des sources alternatives d’approvisionnement découle notamment de cette dépendance.