Ghada Shbeir, c’est une voix, c’est aussi une histoire dont les racines sont plongées dans le passé, dans la foi aussi. De son Liban natal, elle vient partager les chants arabo-andalou, les chants sacrés maronites dans la langue syriaque.
C’est au calvaire des marins que sa voix seule s’exprimera.
Avant de chanter, Ghada Shbeir est une universitaire. En parallèle aux concerts, elle donne des cours à l’Université et mène des recherches sur ces chants qu’elle a d’ailleurs découverts sur les bancs de la fac. « En ethnomusicologie, nous avions une matière où pendant un an nous avons travaillé sur les chants syriaques. Ces chants sont très importants pour nous. Ils font partie de la tradition. En tant que chrétienne catholique maronite, c’était très fort pour moi. Et aussi difficile que soit la prononciation, il s’est avéré que je la prononçais très bien ».
Ses recherches lui ont fait découvrir que ces chants ne s’accompagnaient pas de musique. « Alors, je me suis mise à les chanter a capella. Aujourd’hui, je chante pendant une heure et demi et je capte l’attention du public : il n’y a pas de bruit, ces chants nous emmènent dans un autre monde. » Noël, la vierge Marie, la passion, la résurrection, ce sont des thèmes Lire le reste de cette entrée »