(L’Orient le Jour)
Scène
Ce soir au Tournesol et puis en tournée dans des centres et établissements culturels libanais, Arcinolether présente « Histoire(s) de murs » , une pièce qui, en des mots simples et imagés, évoque les grands maux du siècle, à savoir, le confinement et l’emmurement.
Comment décrire ce mal qui ronge notre époque? Cette crainte à la fois de l’étranger et de soi? Cette délimitation mentale que chacun se fait tous les jours pour se créer un monde parfait, aux limites bien définies, pour se réconforter dans un univers bien cloisonné ? Ce ou ces murs qui nous entourent? Sur un ton drôle et dérisoire, la compagnie Arcinolether l’a fait, pour le plaisir d’un public enchanté de cette soirée malgré les fortes averses qui ont surpris brusquement la capitale.
Christophe Cotteret, qui revient avec sa troupe après une absence d’un an, s’est dit ravi de présenter ce spectacle à cette date qui coïncide avec la chute du mur de Berlin. Un symbole important pour l’humanité. Par ailleurs, le metteur en scène a tenu à remercier la Belgique en la personne de son ambassadeur et de son épouse, pour leur aide et leur contribution à la bonne marche de ce projet.
Après donc qu’elle ait été couronnée aux Rencontres de Huy (Belgique), cette création collective retourne au Liban pour raconter ces Histoire(s) de murs qui évoquent Lire le reste de cette entrée »