Le démantèlement d’une cellule salafiste jihadiste au sein de l’Armée libanaise, la semaine passée, met en évidence la polarisation grandissante de la société et la fragilité de la situation sécuritaire sur la scène locale. Magazine enquête.
Lundi, la bombe explose dans la presse: sept personnes dont deux militaires libanais, auraient planifié des attentats contre des casernes de l’armée, une institution qualifiée d’«hérétique» par la cellule. Une information confirmée, le lendemain, par le Premier ministre, Najib Mikati.
«Moustapha Azzo, Alaa Kenaan, Amjad Rafeh, Raëd Taleb et Mahmoud Baraini seraient au nombre des civils accusés d’appartenir au groupuscule», signale une source salafiste. Toutefois, Magazine n’a pas été en mesure de confirmer ces noms auprès de sources officielles.
Selon une source au sein de l’Armée ayant requis l’anonymat, un des soldats arrêtés serait Abdel-Kader Naaman, un cadet de l’école militaire en dernière année. Le second soldat appartiendrait à l’unité d’élite des Lire le reste de cette entrée »