La Mission centenaire propose cette semaine un cycle sur la Grande Guerre et le Liban. Un colloque met notamment en lumière la famine qui frappa cette région durant le conflit. Cet épisode, parfois qualifié de génocide, suscite de vives polémiques.
Lors de la Première Guerre mondiale, le Proche-Orient, alors sous domination ottomane, a lui aussi été le théâtre des tensions entre les Alliés et l’Entente. Afin de mieux comprendre l’impact du conflit sur cette région, la Mission Centenaire organise jusqu’au 21 novembre un cycle sur la Grande Guerre et le Liban à travers une série de colloques et d’expositions.
Cet événement est l’occasion de revenir notamment sur la Grande famine qui frappa le Mont-Liban entre 1915 et 1918. Selon les chiffres, entre 120 000 et 200 000 Libanais, soit un tiers de la population, sont ainsi morts de faim au cours de cette période. Largement oublié, cet épisode de la Grande Guerre, parfois qualifié de génocide, suscite encore de vives polémiques. À l’occasion de sa venue à Paris, l’historien libanais Youssef Mouawad, professeur à l’Université américaine de Beyrouth, explique à France 24 pourquoi cette histoire a été occultée.
France 24 : Peut-on considérer la Grande famine (1915-1918) comme la plus grande catastrophe de l’histoire du Liban ?
Youssef Mouawad : Cela représente 200 000 morts en quatre ans. C’est énorme ! Les gens sont morts de faim. Ils ne pouvaient rien faire. Ils ne pouvaient pas résister. Les gens allaient dans les rues pris de Lire le reste de cette entrée »
Le ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Arthur Nazarian, a indiqué ce jeudi lors d’une conférence autour de la deuxième étape de la prospection du pétrole on shore, que les résultats de la première étape de la prospection ont été encourageants.
« Nous attendons à ce que la société Spectrum nous remette les données relatives à la première étape de la prospection, sachant que nous lançons aujourd’hui la deuxième étape de l’opération, qui couvre la côte libanaise à parti du Nord et jusqu’au sud, ainsi que le Mont-Liban et certaines zones intérieures », a expliqué le ministre.
Selon ses propos, la deuxième étape de la prospection terrestre, devrait établir une image claire sur la possibilité de la présence des hydrocarbures dans le territoire libanais.
Le gouvernement libanais a chargé le 2 avril une commission ministérielle d’étudier les deux décrets nécessaires au lancement de l’adjudication des concessions d’exploration offshore.
Le premier décret définit les blocs à attribuer et l’autre les modalités du contrat d’exploration. La commission doit soumettre son avis le 8 avril, date de la Lire le reste de cette entrée »
Né en 1989, Mohamad Ezzedine est titulaire d’un master en langue étrangère de l’Université Aix-Marseille. Ce Franco-Libanais, journaliste et écrivain, est passionné d’Histoire et s’y consacre pleinement depuis sa plus tendre enfance. Il signe, avec Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban ?, son premier ouvrage aux Editions Edilivre. Mohamad Ezzedine, un auteur à suivre…
Aujourd’hui capitale de la République libanaise, Beyrouth n’était, jusqu’en 1840, qu’un petit port qui avait peu de chance de devenir une ville majeure du pourtour méditerranéen. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle qu’elle devient la capitale du vilayet du même nom avant de devenir, dès 1920, celle du Grand-Liban.
Or l’annexion de Beyrouth à l’entité libanaise ne tarde pas à soulever des ambiguïtés et à déchaîner les passions nationalistes et communautaires, sous l’œil « bienveillant » des grandes puissances étrangères. Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban ?, un imbroglio international qui met en avant un Liban où les intérêts nationalistes, communautaires et internationaux se chevauchent, s’entremêlent dans une confusion inimaginable.
Bref, tout ce que vous avez toujours voulu comprendre sur Beyrouth et les dessous de la création du Liban moderne se trouve dans cet ouvrage: Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban?
Après avoir mis au défi les blocs parlementaires chiites de soutenir la loi électorale orthodoxe, Samir Geagea retire son soutien à cette réforme électorale cruciale pour les Chrétiens et le retour de leurs droits.
Honte à ce traitre qui avait déjà poignardé dans le dos les chrétiens lors d’un autre moment tristement historique… les accords imposés de Taëf en 1989. Et cela, après avoir contribué au retrait historique des Forces Libanaises des régions de Chouf, Aley et Saïda dans les années 80, provoquant un exode chrétien sans précédent.
Combien de temps encore ce chef de guerre, aujourd’hui converti en chef de la corruption à l’encontre des chrétiens va-t-il continuer à sévir de toute sa bêtise ?
L’accord électoral de la dernière minute conclu dans la nuit de mardi entre les Forces libanaises, le Courant du futur (CDF) et le Parti socialiste progressiste (PSP) a mélangé les cartes. L’unanimité chrétienne autour du projet orthodoxe a volé en éclat après le revirement de Samir Geagea, sans pour autant que Lire le reste de cette entrée »
Le ministre sortant de l’Energie et des Eaux, Gebran Bassil, a signé, lundi, un certain nombre de projets pour l’Etablissement des Eaux de Beyrouth et du Mont Liban, pour un montant de 18 milliards de livres libanaises.
Le projet vise à mettre en place des canalisations pour alimenter en eau certaines régions du Kesrouan. Une des stations du Metn Nord va pouvoir bénéficier des services de maintenance faisant partie intégrante desdits projets.
Le ministre démissionnaire de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, a affirmé que le seul moyen de préserver l’eau au Liban était à travers la construction de barrages.
Ces déclarations de M. Bassil sont intervenues alors qu’il posait la première pierre du barrage de Janna à Nahr Ibrahim. D’un coût de 250 millions de dollars entièrement versés par les offices des eaux de Beyrouth et du Mont-Liban, le barrage, haut de 165 mètres (note du MPLBelgique.org : la plus grande hauteur pour un barrage au Moyen-Orient) et qui pourra retenir jusqu’à 95 millions de mètres cubes d’eau, sera le deuxième plus grand barrage du Liban après celui du lac Karaoun.
La deuxième étape de la construction du barrage sera lancée en juin. Le projet devrait être prêt en 2017.
Ce barrage permettrait aussi de produire de 90 à 140 MW d’électricité. Il alimentera en eau le casa de Jbeil avec 35 millions de mètres cubes et Beyrouth avec 60 millions de mètres cubes.
Les exploits du député du Courant du Futur Okab Sakr n’étaient pas limités à la fourniture d’armes aux combattants de l’opposition syrienne. Les enregistrements obtenus par Al-Akhbar ont également exposé son rôle clé dans le suivi proche des opérations militaires en Syrie, gérant même personnellement les chambres d’opérations militaires réparties en Turquie et au Liban.
La source qui a fourni à Al-Akhbar les enregistrements téléphoniques Hariri-Sakr – il s’agit d’un ancien associé qui travailla dans l’un des centres militaires de Sakr en Turquie – avait posé une condition à la libération des autres enregistrements : « publiez [ce que vous avez] et vous en recevrez plus ».
La première série d’enregistrements contenait assez de preuves pour établir l’implication de l’ex-premier ministre Saad Hariri et du député du Courant du Futur Okab Sakr dans le conflit sanglant en cours en Syrie. Comme le révélait plus tôt cette semaine Al Akhbar, Sakr et Hariri n’ont pas seulement fourni des armes et du support logistique à l’opposition armée syrienne; ils ont également dirigé à distance les opérations militaires, en utilisant la guerre civile syrienne pour poursuivre leurs propres intérêts avec peu, voire aucune considération pour les dommages collatéraux.
Alors que la source confirma sa volonté de rester dans le camp de l’opposition syrienne pour « combattre le régime répressif », dit-il, « je suis maintenant courtisé par les 2 camps », c’est-à-dire le régime et l’opposition.
La source confirma ses affirmations d’association avec Sakr en fournissant à Al-Akhbar des photos privées avec le député du Courant du Futur, prises à différentes occasions. En outre, il parla en détails d’évènements auxquels il a assisté sur une durée de plus d’un an, travaillant avec Sakr dans les dénommées « chambres d’opérations révolutionnaires » en Turquie.
La source expliqua la nature de ces chambres, et le type de personnes qui s’y trouve le plus souvent ou qui les supervisait, pointant le fait que les chefs de l’opposition armée syrienne y rencontrèrent périodiquement Sakr, ainsi que des Lire le reste de cette entrée »
Le pays du Cèdre regorge de cavités et de galeries que l’on peut découvrir grâce à la spéléologie. Ce sport n’est pas sans danger, mais si on le pratique avec un encadrement de professionnels, l’aventure en vaut vraiment la peine… Alors, à vos casques… Prêts ? Partez…
Un matin d’hiver, 7h30. Dans la lumière du jour tout juste levé, un véhicule roule en direction du nord du Mont-Liban. A Jal El Dib, (Metn nord), il rejoint quatre autres voitures, dont les occupants sont eux aussi chargés de sacs à dos et d’un matériel bien particulier : casques à lampes frontale, casques carbure (dont l’éclairage est fourni par une flamme), mousquetons, cordes, bottes antidérapantes… Le groupe de spéléologues amateurs poursuit sa route vers la grotte de Rweiss, près du village de Kartaba, dans les hauteurs du département de Jbeil.
Des moniteurs de l’Association libanaise pour les études spéléologiques (ALES) vérifient le matériel, la pose correcte du casque, mais aussi la présence indispensable de l’imperméable ou de l’anorak. Car le soleil qui réchauffe le monde de la surface ne peut pas trouver son chemin à l’intérieur de la cavité. Tout le monde est prêt, maintenant. Il est temps de se lancer.
Pas à pas, vers le monde de l’inconnu
La grotte a ses propres portes d’entrée. « Lampes allumées ! » ordonne l’un des moniteurs. En effet la lumière aveuglante du dehors se heurte aux ténèbres profondes de la cavité. Pas question de faire un seul pas sans la Lire le reste de cette entrée »
C’était une séance fructueuse qui a eu lieu hier au siège du Conseil des Ministres. Parmi les points les plus importants: la discussion et l’approbation de la proposition de la nouvelle loi électorale basée sur la proportionnelle. Le débat tournait notamment autour de la taille des circonscriptions, plutôt que sur le système à implémenter – la proportionnelle ou la majoritaire à taille réduite. Au final, un compromis a permis à une nouvelle proposition de loi de naître: 13 circonscriptions de taille moyenne. Bien qu’approuvée par le Conseil des Ministres, la proposition de loi doit encore passer par l’Assemblée Nationale. Dans l’opposition, on cite déjà un projet mort-né.
Un pas vers l’avant, malgré certaines irrégularités
D’après nos analyses, la loi électorale proposée met certains arrangements en question: pourquoi une telle différence de taille entre les districts de Baabda-Matn (14 sièges) et de Bekaa-Ouest (6 sièges)? En effet, il était possible de réarranger les districts existant tout en évitant une telle divergence de taille entre le plus grand et le plus petit district. Pour comprendre, il s’agit de deux districts ayant de nombreuses minorités. Mais en allouant à un district 14 sièges et à un autre que 6, le système risque de soutenir les petits groupes (partis politiques ou communautés) dans l’un, et de les discriminer dans l’autre. En effet, afin d’obtenir un siège à Baabda-Matn, il ne faudra obtenir qu’un minimum de 7,14% des voix, alors qu’il faudra obtenir un minimum de 16,66% des voix à Bekaa-Ouest.
Or les communautés druzes et chiites ne représente que 14% de la population de Bekaa-Ouest chacune. Insuffisant pour faire élire un représentant par eux-même. Une répartition proportionnelle des communautés dans un district permet donc de faire élire plus de députés que dans un autre.
L’ouverture du débat et l’action qui s’en est suivie en faveur de la proportionnelle constitue néanmoins un pas dans la bonne direction. Le système offre une meilleure représentativité des minorités dans les grands districts, permet l’accès au Parlement pour les petits et moyens partis, et permet au long terme de sortir du système confessionnel.
De plus, la loi électorale fait une avancée supplémentaire vers plus de démocratie, en allouant un quota de 10% pour les femmes. On est bien loin des 30% suggérés par certains progressistes, mais il s’agit d’une première au Liban. Les expatriés pourront également bénéficier du droit de vote dans les ambassades et les consulats. 6 sièges, 3 chrétiens et 3 musulmans ont été ajouté pour ceux-ci, portant à 134 le nombre total de députés au Parlement. Plus encore, les militaires auront pour la première fois le droit de vote en 2013.
D’autres réformes aux aspects plus techniques ont également été apportés. Citons entre autre plus de facilités pour les handicapés.
Les député du Hezbollah, Ali Fayad et du parti Démocratique libanais Fadi El-Aawar, ont souligné dimanche l’attachement de leurs partis au rôle de l’armée et au document d’entente entre le Hezbollah et le Courant patriotique libre.
Le député Ali Fayad, qui se prononçait durant une cérémonie organisée par le comité d’appui à la Resistance au Mont-Liban, à l’occasion « de la victoire de 2006 », a affirmé que la conférence du dialogue national est le seul lieu propice pour discuter de la protection du Liban, de son unité et de sa souveraineté.
« Face aux discours d’incitation confessionnelle, nous serons toujours, chrétiens et musulmans, attachés à l’union nationale. Nous nous attacherons à l’Etat fort et juste et au rôle de l’armée, afin de Lire le reste de cette entrée »