DÉCRYPTAGE | Plus que jamais, Téhéran est en position de force face aux Etats-Unis. De l’Afghanistan à l’Irak, du Liban à la bande de Gaza, la République islamique joue un rôle incontournable. Pas sûr, dans ces conditions, que les mollahs soient pressés de saisir la main tendue par Barack Obama.
Il y a, comme ça, des coïncidences troublantes. Hier, des médias iraniens annonçaient que la République islamique venait de procéder au tir expérimental d’un nouveau missile à longue portée. Sans précision. De quoi inquiéter tous ceux qui ont entendu, la semaine dernière, un officier iranien de haut rang déclarer que les missiles pouvaient désormais atteindre les sites nucléaires israéliens…
Mais surtout: voilà qui laissait bien des observateurs perplexes, au lendemain de la rencontre encourageante, samedi à Damas, entre l’émissaire américain Jeffrey Feltman et le chef de la diplomatie syrienne Walid al-Moualem. Depuis 2005, on n’avait pas vu un tel rapprochement entre les Etats-Unis et le principal allié de l’Iran. Lire le reste de cette entrée »