Des passerelles parisiennes aux tapis rouges de Cannes et des Oscars, les créateurs libanais font un tabac dans le monde de la haute couture, offrant une image plus glamour de leur pays longtemps associé à la violence.
Pendant des décennies, le Liban a été la vitrine de la mode du monde arabe, mais ce n’est qu’avec le début du XXIe siècle qu’ont commencé à briller les noms de Georges Chakra, Zuhair Murad, Rabih Kayrouz et surtout Elie Saab, l’homme qui a lancé «la vague libanaise».
Elie Saab est devenu une star internationale lorsqu’aux Oscars de 2002, l’image de l’actrice américaine Halle Berry en robe lie-de-vin portant sa griffe a fait le tour du monde. Membre de la prestigieuse chambre syndicale de la haute couture à Paris, M. Saab habille une panoplie de stars comme Angelina Jolie, Marion Cotillard ou encore Beyonce. Avec une enseigne aux Champs-Elysées, son coeur n’en reste pas moins fidèle à sa ville natale, où il a établi son atelier.
«Je respire autrement au Liban. Mon pays me donne de la force», affirme à l’AFP cet homme aux cheveux poivre et sel, tout en mettant les dernières touches à sa collection avant le lancement de la Semaine de la haute couture à Paris (24-28 janvier).
«Parrain» des couturiers libanais en herbe, cet homme de 45 ans fait la fierté de son pays où il a grandi en pleine guerre civile (1975-1990). Enfant, il confectionnait des robes pour ses soeurs à partir de draps et de rideaux et à 18 ans, il ouvre son premier atelier. Dans son ouvroir, des femmes qui travaillent avec lui depuis 25 ans finalisent leurs broderies aux côtés de jeunes apprentis branchés.
«Beyrouth peut facilement devenir une autre capitale de la haute couture, avec tous les nouveaux talents qui se lancent dans le monde», dit M. Saab. Lire le reste de cette entrée »
BEYROUTH – L’organisme Global Refund estime que les touristes saoudiens sont à l’origine de 20 % du total des dépenses touristiques au Liban sur les 7 premiers mois de 2009, rapporte le Lebanon This Week de la Banque Byblos. Les ressortissants d’Arabie Saoudite sont ainsi les touristes qui dépensent le plus au Liban. Ils sont suivis des Koweitiens (12%), des touristes provenant des Emirats (12 %), d’Egypte (8%) et de Jordanie (7%).
Beyrouth a monopolisé 82% du total des dépenses sur la période concernée. La capitale est suivie par la région du Metn (13%) et du Kesrouan (2%). La mode et les vêtements représentent 67% du total des dépenses. Le secteur est suivi par celui des montres (11%), le parfum et les cosmétiques (5%) , l’équipement du jardin et de la maison (5%), et les grands magasins (4%).
Les robes sont échancrées, les décolletés plongeants, les talons vertigineux, et les nombrils parfois s’exposent avec autant d’arrogance que les chutes de rein. En plein coeur d’un monde arabe où le vêtement féminin va en général du discret au répressif, le Liban, pluriel, schizophrène et fou de mode, a donné naissance à une quantité impressionnante de stylistes à la réputation internationale qu’on s’arrache désormais en Occident.
« Le nom de Liban a toujours été synonyme de guerre, mais pour ce qui est de la mode… Nous sommes vraiment très fiers de nos stylistes! », s’exclame Laura Seikaly, 39 ans, en train de bronzer sur une plage bondée du nord de Beyrouth: « Je crois que ça vient de la société elle-même, de la manière dont s’habillent les Libanaises. Elles sont très courageuses, même plus que les Européennes ».
Le plus connu de ces créateurs, leur icône, c’est sans aucun doute Elie Saab: catapulté super-star en 2002, lorsque la sculpturale actrice Halle Berry accepta son Oscar moulée dans une de ses somptueuses robes brodées lie-de-vin: c’était alors une première pour un styliste du Pays du Cèdre.
Mais la liste est longue: Zuhair Murad, Robert Abi Nader, Georges Chakra, Georges Hobeika, Abed Mahfouz ou encore la New-Yorkaise Reem Acra, connue pour ses délicieuses robes de mariée à broderies, qui habille des « people » comme Eva Longoria, Kate Beckinsale et Jill Biden, l’épouse du vice-président américain.
La mode libanaise est à l’image du pays: une société pluraliste et multiconfessionnelle avec 18 appartenances religieuses différentes, une population Lire le reste de cette entrée »
BEYROUTH – Elie Saab a lancé une série limité de blouses noires pour soutenir le combat contre le cancer du sein dans le cadre de l’initiative internationale « Breast Friends ». Les blouses sont disponibles au prix unitaire de 150$ à l’ABC Ashrafieh jusqu’à la fin du moi d’octobre, mois internationale de la sensibilisation au cancer du sein. Toutes les recettes de la vente iront aux groupes libanais de soutien du cancer dont Faire Face et la Fondation May Jallad.
Elie Saab a perdu sa sœur Mona a cause du cancer et la lutte contre ce fléau est une cause qui lui tient à cœur. Il espère que son initiative viendra en aide aux patients atteint et transmettra aussi le message que le dépistage précoce peut sauver des vies. C’est la 7e année consécutive que Hoffman-La Roche mène au Liban une campagne de sensibilisation au cancer du sein.
Le créateur libanais, dont le défilé a eu lieu mardi, peut se vanter d’habiller les têtes couronnées et les plus grandes stars du monde entier.
Cet après-midi, les dentelles et les perles des robes Elie Saab ont frémi. Le défilé tant attendu du couturier libanais favori des stars a failli tomber à l’eau pour cause d’inondation au Grand Hôtel du Louvre! Heureusement, le spectacle a bien eu lieu au plus grand bonheur de toutes les princesses, divas, stars, femmes de diplomates, de chefs d’Etats africain et de sultans du monde entier. Lire le reste de cette entrée »
Paris – Au lendemain du splendide défilé Haute Couture automne hiver 2007-2008, tenu dans le décor féerique du cirque Bouglione, nous avons rencontré le talentueux couturier. Un défilé, il faut le souligner qui a récolté son parterre de célébrités : le créateur des bijoux Chopard, Fawaz Gruosi qui a ouvert sa propre ligne « Grisogogno ». Avis aux amatrices qui ont les moyens, la boutique parisienne de cette griffe se trouve en plein Faubourg Saint Honoré, au coin de la place Vendôme, non loin du magistral Hôtel le Ritz. Parmi la fourchette de Stars ayant assisté au défilé, la chanteuse Nolwenn Leroy, la jeune actrice Elisa Tovati, la comédienne Alexandra Vandernoot et tant d’autres.
Rencontre in aparté avec un des plus grands couturiers orientaux de toute une génération. Entre fittings et rendez vous avec des clientes, et à la veille de son départ pour le Liban, après une nuit sans sommeil, le grand couturier a accepté de partager son temps avec nous. Un bel hommage à la presse tunisienne, eu égard, il faut le préciser, à l’amitié que nous voue personnellement son attaché de presse France. Lire le reste de cette entrée »