Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, attend un soutien du pape « en ces jours douloureux et décisifs de notre histoire ».
L’occasion, à un peu plus d’un mois de la visite du pape au Liban, qui se déroulera du 14 au 16 septembre, de leur demander ce qu’ils en attendent.
« Puisse le Christ ressuscité donner espérance au Moyen-Orient, afin que toutes les composantes ethniques, culturelles et religieuses de cette région collaborent pour le bien commun et le respect des droits humains », avait dit, lors de son message urbi et orbi du dimanche de Pâques, Benoît XVI.
Aujourd’hui, et alors que le pape s’apprête à venir au Liban pour remettre les conclusions du synode d’octobre 2010 sur le Moyen-Orient, les chrétiens d’Orient, si l’on en croit les témoignages recueillis par l’Œuvre d’Orient attendent d’abord un « soutien spirituel de tous les catholiques du monde ». « Nous (en) avons grand besoin en ces jours douloureux et décisifs de notre histoire », lance Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas.
Une « espérance nouvelle »
À Beyrouth, Benoît XVI devra, de fait, trouver un moyen de rassurer les fidèles. Minoritaires et fragilisés par la guerre, la violence, l’exode et la crise sociale, ils veulent Lire le reste de cette entrée »
Le monastère Saint Jacques l’Intercis appartient à l’éparchie grecque melkite catholique de Homs, Hama et Yabroud. Il est situé 2 km à l’Ouest du village de Qâra. Cet édifice du Vème siècle à l’histoire prestigieuse et mouvementée était une ruine lorsque nous entreprîmes de le restaurer en 1994.
Aujourd’hui il abrite une communauté d’une quinzaine de membres appartenant à huit nationalités différentes. Ce lieu est devenu un centre spirituel international qui accueille plus de 15 000 personnes par an de tous horizons dont le dixième y passe au moins une nuit.
La communauté cherche à revenir aux sources du monachisme antiochien dans une perspective d’unité : celle de la personne humaine et celle de l’humanité, dans le mystère du Corps Mystique. Elle vit au jour le jour l’ici et le maintenant au Nom du Christ. Tendue de l’avant dans une attente eschatologique de Celui qui vient, elle veut préparer ses voies, en ramenant le cœur des pères vers leurs enfants et le cœur des enfants vers leurs. La Syrie est notre patrie d’adoption. Nous sommes engagés à servir dans la charité du Christ et la solidarité qu’elle inspire, ouvrant nos portes aux familles nécessiteuses quelle que soit leur appartenance. Notre communauté vient en aide à des personnes de tous bords, chrétiens et musulmans. Nous le faisons à travers des microcrédits, un service-conseil quotidien qui n’exclut pas l’hébergement gratuit, un réseau local de relations publiques pour trouver des solutions à des problèmes qui nous dépassent.
Actuellement nous essayons de suivre au jour le jour les souffrances de nos frères et sœurs confrontés soudainement à une situation sociale des plus difficiles et qui se dirige vers la précarité. J’aimerais répéter que nous ne sommes pas engagés politiquement mais spirituellement, d’après les valeurs de l’Evangile. Solidaires avec nos frères syriens, toutes confessions confondues, sans négliger de militer pour les droits des minorités.
Mère Agnès-Mariam de la Croix est de nationalité libanaise et française. Son père est réfugié palestinien de 1948. Elle a vécu la guerre civile du Liban et travaille en Syrie depuis dix sept ans.
Dans un article précédent j’ai essayé de décrypter les événements qui frappent la Syrie. Publié sur le net par un site chrétien cet article a été traduit en anglais, arabe et italien et repris sur des dizaines de sites aux tendances les plus diverses : d’informations catholiques, orientalistes, progressistes, antimondialistes, situés en France, Italie, Belgique, Suisse, Liban, Etats-Unis, Canada, Palestine, Syrie, Israël, Afrique du Nord et j’en passe.
D’aucuns ont désavoué mon témoignage. Ils ont récusé la possibilité que je dise vrai, parce que je m’écartais de l’opinion la plus courante. Un commentateur a conclu que mon article : « déploie une argumentation politique si élaborée qu’il pourrait s’agir d’un faux ». C’est la première fois de ma vie que je me penche sur un tel sujet, aussi je trouve cette appréciation bien flatteuse.
Un autre commentateur a écrit vingt pages pour remettre en cause chacune de mes assertions et en a pris prétexte pour s’en prendre avec une verve implacable, tout à la fois, à des sites antimondialistes et anti atlantistes (surtout le site Voltaire.net dont il assure à tort que je fais partie), à l’Eglise catholique, au Pape, à M. Sarkozy et aux services de renseignements français avec qui, affirme-t-il, je suis de connivence. Si bien que tout le soin que j’avais apporté à fonder mon argumentation sur des sources précises n’a pas été prise en considération. En définitive j’ai bien noté qu’il est risqué de fournir une version différente de celle donnée par les pouvoirs médiatiques et politiques. Assurément, on est mieux accepté si on utilise la langue de bois. Mais le faire n’est-ce pas verser dans l’hypocrisie ? Et se taire n’est-ce pas de l’absentéisme coupable ? En tous les cas, telle est notre option : être sincères car seule la vérité rend libre.
Comment informer lorsque la désinformation s’impose ?
Il est impératif d’être bien renseignés sur une situation donnée [1] pour pouvoir se positionner en conséquence. Sinon, comment accomplir notre devoir de personnes consacrées au service de l’Eglise dans ce pays ? Or les sources principales d’information qui font autorité et jouissent d’un monopole absolu déforment l’information et nous induisent en erreur, instaurant un malentendu de taille. C’est notre dilemme : la grande presse internationale jouit d’une telle crédibilité que tout témoignage qui la contredit est relativisé, y compris le nôtre qui s’appuie pourtant sur une expérience vécue. Si notre témoignage ne passe pas par les voies officielles de l’information, il est Lire le reste de cette entrée »
Alors que les manifestations se propagent graduellement en Syrie, les minorités religieuses se cantonnent dans le domaine politique, évitant de prendre part à ce soulèvement sans précédent dans l’histoire moderne du pays. Chrétiens, druzes et alaouites, ismaéliens et chiites adhèrent aux revendications démocratiques, tout en préconisant une solution politique à travers un dialogue national. Entre-temps, la peur s’installe.
Les réformes annoncées par le président Bachar el-Assad n’ont pas suffi à apaiser les tensions et à convaincre les contestataires. Une partie des manifestants qui exigeaient des réformes démocratiques ont poussé d’un cran leurs revendications et appellent désormais à la chute du régime. Le pouvoir, pour sa part, semble déterminé à mater par la force ce soulèvement populaire, derrière lequel il voit la main des islamistes. Depuis une semaine, l’armée et les troupes d’élite de la Garde républicaine érigent des barrages militaires sur les principaux axes routiers du pays et à l’entrée de chaque ville. Les régions les plus concernées par le soulèvement, notamment la province de Deraa, les villes de Banias et de Homs, ainsi que la banlieue nord de Damas sont investies par l’armée. Des milliers de soldats appuyés par des chars passent à l’offensive et ratissent les principaux centres de contestation. Les mosquées ainsi que les maisons sont fouillées, des centaines de personnes sont arrêtées, dont les membres des comités qui organisent les manifestations.
La population, pour sa part, semble divisée. Si la nécessité de réformer de fond en comble le système politique fait l’unanimité des Syriens, il ne va pas de même en ce qui a trait aux manifestations, qui restent centrées en grande partie autour des mosquées et culminent après les prières et les sermons du vendredi. Dans ce pays régi par une main de fer, les mosquées représentent pour les uns le seul lieu de rassemblement et un efficace instrument de mobilisation. Pour les autres, il s’agit d’un lieu de culte sélectif, qui ne peut rassembler les différentes composantes de la population. Certains intellectuels, à l’instar du poète Adonis, ont été violemment critiqués pour avoir soulevé ce point. Et pourtant, cinq semaines après le début du mouvement populaire, les manifestants n’ont toujours pas réussi à entraîner les minorités religieuses, qui représentent près de 30% de la population syrienne.
Ces minorités, notamment alaouites, chrétiennes, druzes, ismaéliennes et chiites, ne sont pas descendues dans la rue, à quelques exceptions près. Plusieurs facteurs expliquent leurs réticences, notamment l’absence de toute alternative capable de maintenir l’ordre et de garantir l’unité du pays en cas de renversement du régime, ainsi que la crainte d’un dérapage vers un conflit inter-religieux instrumentalisé par les puissances régionales. Ces inquiétudes varient d’une communauté à l’autre, selon leur spécificité et leur situation sociopolitique.
Les alaouites ont peur de perdre le pouvoir
Les alaouites représentent 12% de la population syrienne, soit 2,6 millions de personnes. Opprimés de tout temps, historiquement isolés dans les montagnes côtières, marginalisés et vivant à la merci des féodaux des provinces centrales de Homs et de Hama, les alaouites ont bénéficié du coup d’Etat mené par Hafez el-Assad en 1970, qui favorisa le développement de la campagne. Bien que de Lire le reste de cette entrée »
Au lendemain des élections municipales dans les districts de Beyrouth et de la Békaa, les réactions sont partagées entre les protagonistes libanais, vis-à-vis des résultats des urnes. Deux batailles pour déterminer et redéfinir les poids des uns et des autres. Qu’est-ce qui ressort de ce second dimanche électoral? Le point avec le politologue et professeur Pascal Monin.
iloubnan.info : Comment évaluez-vous le scrutin du second dimanche ?
Pascal Monin : D’une manière générale, je trouve qu’il y a une satisfaction à tous les niveaux du bon déroulement du scrutin municipal, du fait qu’il n’y a pas eu de problèmes de sécurité, ni, à ma connaissance, de fraudes, de mesures illégitimes, ou d’actes qui auraient pu entraver le scrutin. Donc, il s’agit d’une seconde victoire hier après celle du dimanche passé. Cette victoire est celle de la bonne volonté affichée par le Président Michel Sleimane pour organiser les municipales suivant le calendrier électoral. Sleimane a toujours insisté sur la nécessité de respecter les échéances pour montrer que le Liban est digne d’être considéré un pays légitimement démocratique, sans remettre à plus tard les processus politiques. Par contre, le mauvais aspect de cette échéance concerne l’adoption de l’ancienne loi électorale pour l’organisation du scrutin. Le Gouvernement et le Parlement ont trainé quant à l’adoption de la loi proportionnelle qui aurait dû régir les élections municipales de 2010. En effet, la loi proportionnelle aurait garanti la juste représentativité de toutes les composantes libanaises, majoritaires comme minoritaires. Si appliquée, cette loi aurait évité tous les problèmes qui ont été relevés notamment dans les grandes villes comme Beyrouth et Zahlé.
La loi actuelle n’a pas attiré la population locale, d’où la participation timide aux élections, notamment des minorités chrétiennes et musulmanes dans l’une ou l’autre grande ville. Ces catégories se sont senties marginalisées et incapables de faire entendre leurs voix, d’où leur abstention. Mais à observer les résultats des urnes, on voit bien que Lire le reste de cette entrée »
Les chrétiens de Bahgoura étaient furieux samedi après que des maisons et commerces coptes de ce village de Haute-Egypte eurent été incendiés, deux jours après la mort de six Coptes dans une fusillade à Nagaa Hammadi, à quelques kilomètres de là.
Debout devant les devantures autrefois vertes et bleues des boutiques, carbonisées dans l’incendie de la veille, des hommes en galabiyya, la longue et ample robe traditionnelle, une croix tatouée sur le poignet, passent en revue les dégâts.
D’après eux, ce sont des « voyous » musulmans vivant dans le village qui ont mis le feu aux commerces appartenant à des chrétiens et à quelques-unes de leurs maisons.
Les musulmans du village disent qu’il s’agissait de venger la mort de l’un des leurs, tué par balle. Les chrétiens, eux, affirment qu’une Copte est décédée dans l’incendie. Une source au sein des services de sécurité a démenti ces allégations, mais les rumeurs continuent d’enfler, ravivant les tensions.
Une fois dépassées les plantations de canne à sucre qui bordent le Nil, police anti-émeutes et officiers en civil gardent les entrées des villes et villages autour de Nagaa Hammadi, à Qena, l’un des gouvernorats les plus pauvres d’Egypte, où l’économie dépend de la production sucrière.
C’est dans cette localité à 600 km au sud du Caire que des hommes armés ont ouvert le feu mercredi soir sur des chrétiens sortant de la messe de Noël ou faisant des courses, tuant six Coptes et un policier musulman.
Samedi à Bahgoura, des dizaines de chrétiens ont encerclé la police, qui a demandé aux journalistes de quitter le village.
« Vous ne voulez pas que la vérité sorte, vous ne voulez pas qu’ils voient ce qui s’est passé! », crie un Lire le reste de cette entrée »
MEDINE, Arabie Saoudite — « Arrêtez de pleurer! », aboie un soldat saoudien sur un pèlerin chiite iranien, venu se recueillir sur les tombes de descendants de Mahomet. Religion et politique se téléscopent au cimetière d’al-Baqi, où l’Arabie saoudite fait régner la retenue wahhabite, avec d’autant plus de zèle que le royaume et le régime de Téhéran sont engagés dans une guerre d’influence pour le contrôle sur la région.
« Peut-être qu’ils veulent nous lancer un avertissement, dire que si on est différent, on doit faire attention, ne pas interférer » avec la politique régionale, s’interroge Mahdi Habibolahi, un Iranien venu se recueillir au cimetière d’al-Baqi après le pèlerinage à La Mecque le mois dernier.
Le vaste cimetière se trouve en face de la mosquée du Prophète, qui abrite le tombeau de Mahomet, à Médine. Derrière les hauts murs de marbre et les grilles du cimetière, se trouvent les tombes de nombreux parents, compagnons et descendants du Prophète. Et parmi eux, quatre des premiers imams, considérés comme des saints par les chiites, pour lesquels les descendants d’Ali, successeur du Prophète et époux de sa fille Fatima, étaient ses seuls successeurs légitimes à la tête de la communauté des croyants.
Ces tombes sont dont un lieu de pèlerinage pour les chiites du monde entier, et notamment les Iraniens, qui chaque année, après le pèlerinage à La Mecque, organisent une grande prière au cimetière de Médine.
Contrairement aux chiites, minoritaires dans le monde, les sunnites ne prisent guère les grandes prières, larmes et autres manifestations d’émotion. Lire le reste de cette entrée »
M. Kanaan : Nous sommes les prêcheurs de la troisième république M. Abiramia : Le CPL est le premier à lancer un projet électoral
En présence du Dr. Elie Haddad, président du Rassemblement Pour le Liban en France (RPL), de l’ancien ministre Ibrahim Daher, des deux généraux en retraite, Amer Chehab et William Nassif, le vice-président de la municipalité de Paris 16, Mme. Iaajab Khoury, plusieurs Libanais et journalistes arabes et étrangers; le député Ibrahim Kanaan, secrétaire général du bloc du Changement et de la Réforme, et M. Simon Abiramia, responsable des Affaires étrangères au sein du Courant Patriotique Libre (CPL), ont lancé la campagne électorale du CPL en France.
Dr Elie Haddad, président du RPL en France, a salué les efforts des responsables et des partisans du CPL au Liban et dans le monde entier et a exposé les préparatifs électoraux. Dr. Haddad a enfin salué le chef du processus de libération, le général Michel Aoun.
Quant au responsable des Affaires Etrangères au sein du CPL, M. Simon Abiramia, il a exposé certains articles du projet électoral 2009 du CPL, notamment les articles qui assurent que le Liban n’existe plus sans ses chrétiens et ses musulmans ensemble. Il a également évoqué les articles qui soulèvent la nécessité pour le Liban d’adopter la glasnost envers son entourage. « Le Liban ne peut pas être gouverné selon le principe de majorité et minorité ; c’est un pays basé sur la démocratie consensuelle et sur l’entente entre tous ses fils », a-t-il affirmé. Lire le reste de cette entrée »
En signe d’opposition à la violence qui sévit au sein de la société libanaise contre certaines minorités, et notamment la communauté homosexuelle, l’ONG Helem a organisé un sit-in le 22 février à Beyrouth, avec plusieurs autres associations locales de défense des droits de l’homme. Cette manifestation, inhabituelle dans la région, fait notamment suite à la violente agression publique de deux personnes « soupçonnées d’homosexualité », survenue dans la capitale libanaise le mois dernier.
« La sexualité humaine est variée ». Le slogan, inhabituel au Liban comme dans le monde arabe, est inscrit sur une affiche brandie ce dimanche 22 février à Sodeco (Beyrouth) par des civils militant contre les discriminations sexuelles. Ils se sont rassemblés ici le temps d’une manifestation contre la violence qui s’exerce au Liban contre certaines minorités, notamment à la communauté homosexuelle (mais aussi les femmes, les enfants ou encore les domestiques venant de l’étrangers). Le sit-in est organisé par l’ONG libanaise Helem, en collaboration avec d’autres associations actives dans la société civile locale en matière de lutte pour les droits de l’homme (KAFA, SIDC, MASSAR, ALEF, HRW, TYMAT et le Mouvement Social). Helem est une organisation libanaise non gouvernementale, à but non lucratif, dont l’objectif est de protéger au Liban les communautés LGBTIQ (lesbienne, gay, bisexuelle, transsexuelle, hermaphrodite et « Queer »), en leur apportant son soutien et en sensibilisant la société à leur réalité.
La manifestation n’a attiré que peu de monde. En ce jour pluvieux, éclairé par les banderoles et bannières aux couleurs de l’arc-en-ciel (identité visuelle de la communauté gay), ils ne sont qu’une petite centaine à s’être rassemblés à Sodeco. L’événement a cependant attiré bon nombre de journalistes et de photographes venus d’un peu partout au Liban. Les manifestants réclament la suppression de l’article 534 du code pénal libanais, qui criminalise « les rapports sexuels anormaux », considérés comme un comportement inhérent à l’homosexualité. L’article stipule que « la peine relative à tout rapport sexuel contre nature peut atteindre un an de prison ». Lire le reste de cette entrée »
L’association de défense des droits de l’Homme Helem a organisé le 22 février une manifestation a proximité du centre Sodeco à Beyrouth (Liban) pour dénoncer les violences faites aux minorités homosexuelles, aux femmes, aux enfants ainsi qu’aux travailleurs étrangers.
Cette manifestation intervient alors qu’a eu lieu l’agression de 2 personnes jeudi soir, place Sassine à Achrafieh. Ces derniers avaient été pris à partie en raison de leur appartenance à la communauté homosexuelle.
Beyrouth, le 5 février – Dans une interview accordée à la Voix du Liban, le député arménien Agop Pakradonian a indiqué que la marginalisation électorale qui ont visé les partis arméniens les ont poussé à se placer dans l’opposition avant de réitérer son soutien au député Michel Aoun dont il espère l’ouverture des listes électorales. Abordant la question l’application de la loi 140 sur les écoutes téléphoniques, il a appelé à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin d’identifier les fonctionnaires susceptibles d’y être impliqué.
Revenant sur la polémique entre majorité et opposition au sujet du conseil du Sud, il indique soutenir la création d’un ministère des Plans et la suppression de tous les offices autonomes dont il décrit la création comme étant dans un but « sectaire ».
Le député a également indiqué refuser la modification des accords de Taëf qui nécessiterait selon lui un consensus entre libanais avant de déclarer que la machine électorale du Parti Tashnaq a été lancée dans le cadre des élections législatives prévues en juin 2009 afin de permettre la création d’un bloc parlementaire. Lire le reste de cette entrée »