Où va le Liban ? Vers un probable chaos, estime Elena Aoun, spécialiste du Proche-Orient, un chaos où l’emmène une classe politique globalement irresponsable qui n’a rien appris du passé.
L’attentat qui a ciblé le général Wissam al-Hassan, chef des renseignements des Forces de sécurité intérieure au Liban, démontre une nouvelle fois la perméabilité de ce pays à son environnement, devenu plus volatile que jamais. Depuis les années 1950, le » pays du cèdre » est l’abcès de fixation de toutes les tensions et crises régionales. Des convulsions du nationalisme panarabe qui culminent en 1958 à la résistance palestinienne qui transforme le sud en » Fatahland « , de la guerre civile qui s’achève en 1990 avec sa mise sous tutelle par Damas au coup d’éclat du Hezbollah en 2006 et ses bras de fer avec ses opposants politiques, le pays souffre de la diversité de son canevas confessionnel et de l’indigence de sa classe politique qui semble ne savoir exister qu’au travers de ses allégeances aux puissances extérieures, régionales ou internationales. Bien que le Liban ait Lire le reste de cette entrée »
Après une semaine de combats meurtriers qui ont causé la mort d’une vingtaine de personnes, Tripoli peine à se relever. Si l’Exécutif a donné à l’armée le feu vert pour une sécurisation musclée des lignes de front, les tensions politiques et confessionnelles restent extrêmement vives. La balle est désormais dans le camp des acteurs locaux.
Depuis sa nomination au Grand Sérail, Najib Mikati est sans cesse tiraillé entre son mandat national qui lui donne la responsabilité de préserver la stabilité du pays, et son mandat législatif, lui le député de Tripoli, soucieux de ménager une communauté sunnite aux nerfs à vif. Jeudi 23 août, le Premier ministre a mis un terme à ces tergiversations. Au sortir d’une réunion sécuritaire, à son domicile tripolitain, à laquelle ont notamment participé le ministre de la Défense Fayez Ghosn, le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel et le directeur général des FSI Achraf Rifi, le chef du gouvernement a mis les services de sécurité en ordre de bataille. L’armée est appelée à «préserver la sécurité de la ville par tous les moyens», et la justice à «poursuivre tous ceux qui ont menacé la sécurité de Tripoli».
Voilà pour le front sécuritaire. Sur l’aspect communautaire, Najib Mikati a expressément demandé au mufti de Tripoli et du Liban-Nord, cheikh Malek Chaar, de réunir les deux parties pour apaiser les tensions. Craignant que les affrontements entre Mohsen et Tebbaneh ne finissent par contaminer le pays dans son ensemble, les acteurs nationaux veulent forcer un cessez-le-feu.
Des forces armées aux coudées franches
Depuis que le front s’est ouvert autour de la rue de Syrie, l’armée est déployée en masse dans le secteur. Les chars occupent les principaux carrefours, des barrages ont été érigés aux entrées et sorties des quartiers et des soldats lourdement armés patrouillent, les yeux souvent fixés sur les toits. Habituellement aux prises avec des combattants utilisant mitrailleuses et lance-roquettes, aux Lire le reste de cette entrée »
[Note du MPLBelgique.org : Cet article vous est proposé dans le cadre d’une sensibilisation sur les techniques de propagande utilisées par le clan Hariri. L’objectif de cette propagande a toujours été d’instrumentaliser la peur des Chrétiens face à la montée démographique musulmane au Liban… pour les anesthésier face à la corruption du clan Hariri. Or les Chrétiens du Liban n’ont plus envie de se battre pour l’un ou l’autre chef de guerre en déroute complète et sans vision pour leur pays si ce n’est leurs intentions belliqueuses, la diabolisation de l’autre… et la guerre, encore et toujours la guerre]
Le Liban aurait flirté avec la guerre civile la semaine dernière, après la tentative d’assassinat du chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea (Note du MPLBelgique.org: dont 90% des chrétiens s’échangent des blagues via Facebook, Twitter, Whatsapp et autres applications), rapporte lundi le quotidien koweïtien al-Siyassa.
Comparant la situation à celle que le pays a vécue suite à l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005, al-Siyassa (Note du MPLBelgique.org: média koweitien de propagande anti-Hezbollah) révèle que « des centaines de combattants FL, Kataëb (Note du MPLBelgique.org: qui ont pourtant tendance à se dissocier des FL) et du Parti national libéral (PNL), soutenus par des soldats de l’armée libanaise (Note du MPLBelgique.org: probablement la partie la plus comique de l’article car l’Armée Libanaise est soutenue par la résistance au Sud et par-dessus n’a toujours pas effacé de sa mémoire les massacres de la milice de Geagea à son encontre lors de la guerre civile libanaise. Dernièrement, l’Armée Libanaise fut la cible d’une campagne de dénigrement du clan du 14 Mars et des Forces Libanaises en particulier), se sont dirigés vers les régions limitrophes de la banlieue sud de Beyrouth ».
Citant un ancien responsable sécuritaire libanais résidant à Paris, le quotidien a précisé que les combattants en provenance de Hazmiyeh et de Fiyaddiyé se sont déployés à Aïn el-Remmané et à Baabda, deux régions proches de la banlieue sud, dans le but d’attaquer Chiyah puis le fief du Hezbollah. Ce responsable assure que les Renseignements libanais ont confirmé que « près de 2.300 combattants chrétiens se sont déployés dans ces régions ».(Note du MPLBelgique.org: 2300 personnes auraient donc pris au sérieux cette blague? Nos informations et sources présents sur place n’indiquent aucun mouvement suspect dans la région de Ain el Remmaneh ce jour-là. Les Chrétiens avaient d’autres chats à fouetter -préparation des fêtes de Pâques et du jeudi Saint- que d’aller se battre pour un criminel et un pseudo-leader entrain de chavirer au niveau chrétien à la suite de ses dernières positions pro-salafistes.)
Le conflit sectaire a été évité de justesse, Samir Geagea ayant survécu à l’attaque (Note MplBelgique.org : survécu au péché de son mensonge…), ajoute le responsable.
Certaines séquences d’Et maintenant on va où ? ont été tournées sous les yeux amusés et effarés de miliciens proche du Hezbollah, dans la Bekaa, qui s’étend entre Beyrouth et Damas. D’autres ont été réalisées dans la montagne chrétienne, au nord de la capitale du Liban. Tourné à l’automne 2010, Et maintenant on va où ?, présenté au Festival de Cannes, dans la section Un certain regard, est apparu comme une hirondelle cinématographique annonçant le printemps arabe.
Le second long métrage de Nadine Labaki (après Caramel, présenté en 2007 à la Quinzaine des réalisateurs) ne parle pas de multipartisme ou de liberté d’expression. A cette aune-là, le Liban n’est pas le plus mal loti des pays arabes. Et maintenant on va où ? commence par une séquence saisissante qui montre des femmes vêtues de noir, dans la poussière d’une plaine presque désertique. Elles cheminent en dansant jusqu’au cimetière. Là, le groupe homogène, la masse noire des veuves et des orphelines, se divise : les unes vont vers les croix, les autres vers les croissants.
C’est à ça, rien que ça, que Nadine Labaki a voulu se mesurer : la foi et la mort. Dans cette région du monde, on meurt encore (volontairement ou non) pour le nom du dieu qu’on invoque. De loin, dans notre Europe dont le désir de religion s’épuise comme à la fin d’un mariage interminable, on se dit que là-bas c’est ainsi, parfois avec un peu de nostalgie pour l’énergie que l’on mettait à étriper le catholique ou le protestant. La jeune réalisatrice libanaise ne veut pas tenir pour acquis ce danger permanent qui plane sur les communautés et remet en cause le fondement de la société dans laquelle elle vit. Elle a inventé un village isolé après la fin de la guerre (ni le pays ni le conflit ne sont nommés). Pour se ravitailler, il faut passer des champs de mines ; chrétiens et musulmans partagent la même pénurie, fréquentent les mêmes échoppes, le même café, la même douleur héritée de la guerre. Lire le reste de cette entrée »
Les autorités libanaises doivent prendre de toute urgence des mesures afin de mettre sur pied une commission indépendante chargée d’enquêter de manière approfondie sur le sort de milliers de personnes ayant disparu au cours de la guerre civile qui a déchiré le Liban, a déclaré Amnesty International jeudi 14 avril.
Intitulé Jamais oubliés : les disparus du Liban, le rapport rend compte d’un héritage terrible de la guerre civile qui a déchiré le pays de 1975 à 1990 : les milliers de personnes dont on ignore le sort.
Certaines ont disparu après avoir été arrêtées ou capturées par différentes parties au conflit. Pour d’autres, on peut supposer qu’elles ont été tuées lors de combats ou de massacres. Pour d’autres encore, il n’existe aucune piste.
« Il est plus que temps pour les autorités libanaises de prendre des mesures afin de clore cet épisode éminemment douloureux, a fait savoir Malcolm Smart, directeur d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
« Le président et le conseil des ministres se sont engagés à faire quelque chose, mais n’ont pris aucune mesure concrète pour Lire le reste de cette entrée »
Massoud Achkar, ex-candidat aux élections législatives à Beyrouth, a interpellé hier le gouvernement au sujet du maintien des armes palestiniennes hors des camps, au lendemain des incidents survenus dans la base du FPLP-CG dans la région de Koussaya-Kfarzabad.
Dans un communiqué, M. Achkar appelle les parties prenantes au dialogue national à « faire preuve de responsabilité à l’égard de ce qu’elles avaient elles-mêmes décidé », en référence à l’accord unanime sur le désarmement des bases palestiniennes hors des camps.
L’ex-candidat s’interroge sur « les raisons qui empêchent la règlementation du port d’armes à l’intérieur des camps et le retrait des armes à l’extérieur de manière à ce que la sécurité des Libanais ne soit plus tributaire de l’humeur de tel ou tel groupe armé ou indiscipliné ».
Rappelant aux organisations palestiniennes que l’accord du Caire a été abrogé et que leur présence provisoire au Liban doit être contenue dans les limites des lois libanaises, M. Achkar a souligné que les Palestiniens forment actuellement plus de 12 % de la population, ce qui est, selon lui, de nature à nuire à la structure démographique du pays.
Les parents des détenus libanais dans les prisons syriennes entameront demain la sixième année du sit-in permanent qu’ils observent dans le jardin Gebran Khalil Gebran, au centre-ville. Pour marquer cette journée, un grand rassemblement est prévu demain sur les lieux du sit-in.
11 avril 2005. Les parents des détenus libanais dans les prisons syriennes entament un sit-in permanent accompagné, les premiers jours, d’une grève de la faim. Leurs revendications ? Obtenir une reconnaissance de la part des Nations unies du fait que l’application par la Syrie de la résolution 1559 du Conseil de sécurité demeurerait incomplète tant que le dossier des disparus et des détenus libanais dans les geôles syriennes n’aurait pas été réglé, et tant que n’aurait pas été formée une commission d’enquête internationale sur les disparitions forcées et les arrestations arbitraires de Libanais par les SR syriens.
10 avril 2010. Les parents des détenus libanais dans les prisons syriennes clôturent la cinquième année de leur sit-in permanent. Leurs revendications restent inchangées, même si les angles ont été légèrement arrondis. « Nos revendications sont réalistes, explique ainsi Ghazi Aad, porte-parole de Solide (Soutien aux Libanais en détention et en exil). La formation d’une commission internationale n’est pas possible, parce que cela nécessite un contexte local combiné à une conjoncture internationale, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. »
Et d’ajouter : « L’un des problèmes majeurs qui entravent le progrès dans le dossier reste l’absence d’une infrastructure nationale officielle adéquate. Cette infrastructure est importante sur le plan interne, puisqu’elle permet de faire un inventaire des personnes portées disparues au Liban. Nous savons qu’ils sont des milliers à avoir été enlevés soit par les milices, soit par les forces étrangères qui étaient présentes à l’époque, comme la Syrie, l’Organisation pour la libération de la Palestine ou Israël. Toutes les factions, sans exception, se sont rendues coupables d’actes d’enlèvement. Aucune d’entre elles ne peut le nier. Cette infrastructure permettra donc de donner le nombre exact des personnes disparues, qui sont estimées à Lire le reste de cette entrée »
Brusquement, les incidents sécuritaires se multiplient. À Tripoli d’abord, notamment le long du front toujours prêt à s’enflammer entre Bab Tebbaneh et Baal Mohsen, ensuite dans le Nord où les tensions postélectorales ne se sont pas encore calmées et enfin, tout près de la frontière syrienne à Masnaa, lui-même tout près de Majdel Anjar, devenu le village de tous les extrémismes. Ces incidents divers pourraient n’avoir aucun lien, mais toutes ces coïncidences, en cette période de quasi-néant politique, ne peuvent pas relever du simple hasard. Les questions commencent donc à se poser, d’autant que ce scénario ressemble étrangement à la période précédant l’assainissement des relations entre Damas et Riyad, lorsque alaouites et sunnites menaçaient l’ordre à Tripoli et lorsque la scène sunnite était secouée par des soubresauts souvent liés à la lutte entre les modérés et les extrémistes dans le monde arabe.
Les experts sont toutefois unanimes : ces incidents sécuritaires ne risquent pas de se développer et de remettre en cause la stabilité du pays. Un communiqué de l’armée a confirmé hier cette affirmation, puisqu’il a rappelé que la sécurité est Lire le reste de cette entrée »
Dans la capitale libanaise, Beyrouth, des affrontements ont éclaté entre les partisans Sunnites du Premier ministre élu du Liban et l’opposition chiite du président du parlement.
Une femme est décédée et trois personnes ont été blessées. Samedi, Saad Hariri, dont la coalition a remporté les élections parlementaires ce mois-ci, a été nommé Premier ministre. Les tensions se sont agravées depuis les célébrations de samedi organisées par les partisans de Hariri. L’armée a placé un cordon de sécurité et est intervenue pour restaurer le calme. Les deux factions s’étaient déjà affrontées en mai 2008, elles étaient finalement parvenues à un accord pour former un gouvernement d’unité nationale. Les élections parlementaires du sept juin avaient permis à la paix de durer pendant une année.
Eitan Azani, Hezbollah : The Story of the Party of God, New York, Palgrave Macmillan, « Middle East in Focus », 2009, 293 p.
Augustus Richard Norton, Hezbollah, Princeton University Press, 2009 [2007], 199 p. (5e édition avec postface de 2009).
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Ici dénoncé comme composante majeure d’une « vague islamique », là présenté comme parti révolutionnaire en voie de normalisation politique, le Hezbollah est au centre d’études controversées dans le monde anglophone. Deux livres tentent, inégalement, de faire le point sur l’histoire et l’évolution du « parti de Dieu ».
Eitan Azani et Augustus R. Norton ont une longue expérience du terrain et des acteurs libanais, le premier comme officier de l’armée israélienne occupante, le deuxième comme observateur militaire non armé des Nations Unies ayant coopéré avec la FINUL [1] au printemps 1980. Leurs études sont nourries de références en langues anglaise et arabe (ponctuellement française) auxquelles s’ajoute, dans le premier cas, l’hébreu. Azani est un haut responsable de l’International Policy Institute for Counter-Terrorism au sein du Interdisciplinary Center (IDC) situé à Herzlia, au nord de Tel-Aviv ; Norton est professeur de relations internationales et d’anthropologie à Boston University. Leurs travaux n’ont pas la même facture : l’ouvrage d’Azani est une composition de type universitaire fondée sur le dépouillement de nombreuses sources ; celui de Norton se présente comme une synthèse de recherches alimentées par ses contacts et son vécu dans des milieux chiites à l’attachement confessionnel variable.
Azani adopte comme clé de lecture le binôme terrorisme/contre-terrorisme. L’ensemble des événements, depuis l’invasion israélienne du sud Liban en 1978 jusqu’à la tentative échouée de réoccupation lors de la guerre de 2006, en passant par la seconde invasion de 1982 ou les bombardements massifs de 1993 et 1996, sont présentés comme des actes défensifs de « contrôle » face à des « terroristes », qu’ils soient palestiniens ou libanais. La thèse défendue consiste à dire que le monde contemporain est marqué par la montée d’une vague menaçante contre une citadelle. Derrière les remparts campent les représentants de l’« ordre » auxquels sont associées les notions de « démocratie », de « sécularité », de « nationalité », de « modernité ». Dans cet affrontement aux dimensions universelles, Israël est le poste avancé sur le terrain miné du « Moyen-Orient », bénéficiant avec peine de quelques alliés locaux de faible consistance. Quant au Hezbollah, il est inscrit une fois pour toutes dans une nébuleuse « islamique », sans qu’une identité claire n’émerge de traits liés à son inspiration chiite et au contexte social et institutionnel libanais. Il est accusé de mener une « activité terroriste secrète et violente » derrière le rideau d’une façade légale. Les attentats-suicides perpétrés contre la Force multinationale en 1983, les « attaques terroristes » qui ont visé Tsahal dans le Liban occupé, les prises d’otages, les bombardements de civils du nord d’Israël, les attentats qui ont visé la communauté juive en Argentine (en 1992 et 1994) sont englobés dans un même concept et attribués au même acteur.
L’éclairage donné à ces faits par Augustus Norton est différent. Un indice en dit long sur l’engagement diplomatique de cet ancien professeur à West Point : l’emploi du terme « invasion anglo-américaine » pour évoquer la guerre en Irak de 2003. Norton tente de régler la question du concept de « terrorisme » de deux manières. D’une part, il montre la relativité de l’acception suivant le contexte d’énonciation : les mentions relatives à l’OLP dans les discours de nombreux États étaient quasiment toutes accompagnées du terme « terroriste » dans les années 1970 et 1980, qualificatif abandonné après les accords d’Oslo (1993) ; le rôle de groupes de pression comme l’American-Israel Public Affairs Committee est démontré pour la qualification du Hezbollah comme groupe ennemi dans la « guerre contre le terrorisme » après 2001, alors qu’il figure déjà dans la liste du Département d’État labellisée « foreign terrorist organization » (1997). D’autre part, il affirme que « le Hezbollah et d’autres groupes libanais étaient pleinement dans leurs droits pour résister aux forces d’occupation et recourir pour ce faire à une violence mortelle », tout en précisant que nombre d’activités du Hezbollah, en matière de santé ou d’éducation, n’ont rien à voir avec l’usage de la violence contre des civils. Quant aux deux attentats en Argentine, son propos laisse à penser que le Hezbollah n’a pas été directement impliqué, contrairement aux services secrets iraniens. Cependant, beaucoup de questions restent en suspens, en particulier celle de l’implication d’Imad Mughniyeh, aujourd’hui présenté comme un des grands « martyrs » par le Hezbollah et les autorités iraniennes (une rue de Téhéran porte son nom). Lire le reste de cette entrée »