Les ministres de l’Intérieur français et libanais, Michèle Alliot-Marie et Ziad Baroud, ont accepté aujourd’hui à Beyrouth les grandes lignes d’un accord global de sécurité et sont convenus de le signer « dans les prochaines semaines », a-t-on appris auprès de la délégation française. La ministre française « a invité son homologue libanais à Paris pour cette signature, dans les prochaines semaines », a-t-on précisé de même source.
En matière de sécurité intérieure, l’accord concerne, outre la lutte contre le terrorisme – un domaine qui ne donne traditionnellement pas lieu à beaucoup de développements de la part des Etats -, une coopération particulière au chapitre du trafic de stupéfiants.
Le trafic d’armes, les filières d’immigration clandestine et la cybercriminalité feront aussi partie de l’accord à venir, ainsi que la sûreté aéroportuaire, avec la création d’une unité de déminage à l’aéroport international de Beyrouth.
Au sein d’un « accord-cadre », dont le principe ne comporte pas de modalités détaillées, les « systèmes d’information et de communication » feront l’objet de mesures communes. La sécurité civile occupe une place importante dans les mesures générales acceptées par les parties.
Paris et Beyrouth sont prêts à s’engager pour développer leur coopération contre les feux de forêts. Quant à d’éventuelles catastrophes naturelles, la France apportera son expertise pour la « gestion de crise ».