Un chercheur de l’Earth and Life Institute, le groupe de recherche en physiologie végétale de l’Université catholique de Louvain, a mis au point des plants de tomates tout-terrain via une intervention génétique sur les racines de ces plants.
Dans un premier temps, Michel Edmond Ghanem a étudié les signaux hormonaux envoyés par les racines aux parties supérieures de la plante en cas de stress (sécheresse, salinité du sol…). Il s’est également intéressé à la cytokinine, une hormone naturelle capable de retarder les effets négatifs du stress sur la plante. Sur base de ces observations, le chercheur a remarqué qu’en modifiant génétiquement les racines des plants de tomates de manière à ce qu’elles produisent davantage d’hormones de cytokinine, la plante augmentait sa résistance au stress. Michel Edmond Ghanem a également constaté un rendement de fruits 30% supérieur à la normale.
« Cette découverte permet d’assurer une production alimentaire sur des sols qui ne pouvaient être cultivés auparavant, notamment dans les pays du Sud où l’eau est rare et dans les régions dont les sols n’étaient, jusqu’ici, pas ou peu exploitables« , souligne l’UCL. « Cette recherche constitue une alternative à l’agriculture intensive et à la consommation excessive d’engrais. Elle s’inscrit dans une démarche de développement durable« , conclut l’UCL.
Retrospective du MPLBelgique.org
21 juillet 2008 (L’Orient le Jour – Suzanne Baaklini): Un chercheur libanais met au point une technique pour rendre les plantes résistantes à la salinité excessive