Posted by dodzi sur novembre 3, 2011
Libnanews
Monsieur Ibrahim El Ali, quelles sont les actions menées par votre organisation pour lutter contre la pollution de l’air au Liban ?
Mawassem Khair (Bluegreen Liban) a entrepris plusieurs actions de protection de l’environnement dont la dépollution de plus de 4000 bombes à sous munitions après la guerre de 2006 et des bombes à phosphates, puis entrepris plusieurs actions de reboisement, de nettoyage des forêts et des cours d’eau…
Notre organisation est très active au niveau international pour initier des projets de grande envergure, particulièrement au niveau de l’union pour la méditerranée.
Aujourd’hui J’élabore un projet avec la région Ile de France pour un transfert de compétence visant à établir des campagnes de mesure et déterminer des pics de pollutions de la qualité de l’air au Liban.
L’homme oublie qu’il respire quotidiennement plus de 20 kilos d’air, alors qu’il ne prête attention qu’au kilo d’aliments qu’il absorbe. Quand cet air est pollué comme à Beyrouth, ses habitants absorbent quotidiennement des fines particules polluantes de la taille de bactéries et qui finissent par causer des problèmes importants de santé publique.
Tous les types de pollutions finissent par se retrouver dans l’air. Donc, planter un arbre seulement est une action pour lutter contre la pollution de l’air, d’où l’urgence de renforcer les espaces verts dans les villes libanaises.
Il y a de nombreuses mesures possibles autres que préventives. Celles qui agissent au niveau du transport, des industries, et aussi de l’agriculture, surtout qu’on retrouve des pesticides qui se retrouvent mélangés avec les émissions des gaz de voiture.
Puis il est urgent d’assister le gouvernement à se conformer aux meilleures normes en vigueur au niveau international.
Puis sensibiliser les citoyens sur la pollution automobile, ou encore les usines de cimenteries ou métallurgiques ou des centrales électriques. L’installation de filtres ou la mise en place d’un système optimal de filtration est un investissement énorme que l’état n’oblige pas à faire. Mais ne serait-il pas temps que les pollueurs contribuent financièrement pour endiguer cette situation intolérable ?
– Que pensez vous de la législation en vigueur au Liban concernant les pollutions de l’air ? Si ces législations existent, sont elles appliquées ?
Comme dans tout au Liban il y a un grand fossé entre les législations en vigueur et la réalité de leur application sur le terrain.
Il faut d’abord faire une distinction entre les gaz à effet de serre, principalement le CO2, auxquels s’attaque le protocole de Kyoto en 1997 et les gaz polluants (gaz acides tels que SOx (sulfates), NOx (nitrates), composés chlorés et fluorés, dioxines, métaux lourds,etc).
Ces gaz soufrés issus de la pollution automobile sont très rarement sanctionnés contrairement à la législation de tous les pays modernes, et si le parc au Liban est composé d’un million 500 milles véhicules, plus de la moitié circule dans la région de Beyrouth, et plus de 30% d’entre eux n’ont pas leur visite technique à jour. Si ce parc est relativement neuf, sa consommation en CO2 reste élevée ; plus de 400g de CO2/km , alors qu’en Europe, le taux maximum est fixé à 140g par km. Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Culture & Société, Dossiers, Economie, Géneral | Tagué: Agriculture, air du Liban, Aziz Chbeir, bactéries, Beyrouth, BlueGreen, Bluegreen Liban, Bombes à sous munitions, centrales électriques, chlorés, cimenteries, CO2, cours d'eau, dioxine, Ecologie, espaces verts, Europe, finances publiques, fines particules polluantes, fluorés, Forets, gaz acides, Gaz Carbonique, gaz de voitures, gaz polluants, guerre de 2006, guerre de juillet, Ibrahim el Ali, industrie, industrie libanaise, Kyoto, législation, Liban, Mawassem Khair, Méditerranée, métallurgie, métaux lourds, nettoyage des cours d'eau, nettoyage des forêts, nitrates, NOx, ONG, pesticides, pistes cyclables, Pollution, pollution de l'air au Liban, pots catalytiques, qualité de l'air, reboisement, santé publique, SOx, sulfates, trains, tramways, transport, transports en communs, villes libanaises | Leave a Comment »
Posted by jeunempl sur juillet 27, 2009
Les SSCC Tripoli s’en mêlent
Défi Liban – La Revue Ecojeunesse
Pas de législation, pas d’infrastructure, le Liban est aujourd’hui incapable de faire face aux graves problèmes causés par l’absence de traitement des piles usagées, et cette situation va aller en s’aggravant.
Les piles représentent un danger immédiat qui touche le monde entier et en particulier le Liban. En effet, les batteries contiennent des substances toxiques et polluantes très dangereuses. Leur usage ne présente aucun risque. En revanche, lorsque la pile est à plat les problèmes commencent.
Métaux lourds
Qui d’entre vous ne jette pas ses piles usagées dans une poubelle ordinaire ? Rien d’étonnant puisqu’au Liban une pile est traitée comme n’importe quel autre déchet. Depuis notre poubelle, elle va rejoindre le camion des éboueurs puis une décharge au creux d’une vallée, en bord de mer… Là, elle va lentement se décomposer à nos risques et périls.
Or une pile contient de l’eau (15 a18%) et… du cadmium, du mercure, du lithium, du plomb, du manganèse et autres métaux.
Donc lorsqu’elle se désagrège, la pile usée libère tous ses métaux hautement toxiques.
Si elle est dans le sol, elle va aller le polluer et avec lui tous les végétaux qui y vivent et même les animaux. Dans l’eau, même phénomène. Dans ces conditions, il ne fait pas bon pêcher et consommer du poisson.
Enfin, si on cherche à détruire les piles usées en les brûlant, des gaz très néfastes s’en dégagent. On le voit bien, notre santé est Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur juillet 8, 2009
AFP
« Avant, on pêchait 40 kg de poisson en quelques heures. Aujourd’hui, on s’estime heureux d’en rapporter un ou deux par jour », lâche avec amertume Moustapha Chaalane, 68 ans, assis en face du pittoresque port de Tyr, dans le sud du Liban.
Surexploitation, pollution et pêche à la dynamite ont ravagé la faune marine sur les 220 kilomètres que compte le littoral méditerranéen libanais, privant les 8.000 pêcheurs de la ville côtière de Tyr de leur principale ressource.
« Dans les années 60, 70 et 80, la mer regorgeait de poissons et la situation financière des pêcheurs était très enviable », explique Moustapha, pêcheur depuis l’âge de dix ans et père de sept enfants.
Quelque 2.000 familles vivent de la pêche à Tyr, une ville de 100.000 habitants à environ 20 km de la frontière avec Israël, selon Khalil Taha, président du syndicat local des pêcheurs.
« Un pêcheur gagnait facilement 500 dollars par semaine, alors qu’il ne touche actuellement que 200 dollars à la fin du mois », soit moins que le salaire minimum (333 dollars), affirme le syndicaliste.
S’il reproche aux pêcheurs cette situation, il accuse également l’Etat de n’avoir rien fait pour protéger l’industrie. « Nous Lire le reste de cette entrée »
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