Le CPL regrouperait selon un sondage menée début mai près de 33% des électeurs de la circonscription du Metn.
Le député maronite Ibrahim Kanaan est le candidat le plus populaire de la région avec 51,9% de faveurs, suivi par Samy Gemayel avec 51,5%.
En ce qui concerne le siège orthodoxe, Ghassan Moukheiber recueille 48,7% d’avis favorables alors que Michel Murr doit se contenter de 45 %.
Après les derniers évènements politiques, le CPL aurait encore gagné 5 points passant à 38% de soutien, ceci reste néanmoins à confirmer.
C’est en présence du chef du CPL, le général Michel Aoun, que le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, a signé hier son ouvrage intitulé L’acquittement impossible, qui s’inscrit, selon lui, dans le cadre de la lutte contre la corruption.
L’événement, qui ne peut être dissocié de la campagne électorale du CPL, s’est déroulé en fin d’après-midi à l’hôtel Habtoor, en présence également du député Ali Bazzi, représentant le président de la Chambre, Nabih Berry, et de Mgr Boulos Matar, représentant le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï.
M. Kanaan a présenté l’ouvrage « qui traite de 16 sujets représentant chacun un acte d’accusation documenté et faisant la lumière sur des infractions à la loi ». Le général Aoun a ensuite pris la parole pour souligner que le livre « a brisé toutes les barrières ». « Nous allons réaliser ce dont nous avions rêvé, mais notre rêve ne pourra devenir réalité que grâce à notre courage, parce que la partie adverse est la plus forte, a déclaré M. Aoun. Ses racines (politiques) sont profondes. C’est comme si nous menions aujourd’hui une guerre de libération de la société libanaise de la corruption », a-t-il ajouté.
Après avoir rappelé que « la corruption est enracinée dans l’administration », le chef du CPL a mis l’accent sur Lire le reste de cette entrée »
Depuis 2002, Ghassan Moukheiber est député grec orthodoxe dans le Metn, au sein d’une alliance avec Michel Aoun, le chef du bloc parlementaire Changement et Réforme. Il « prévoit certainement » de se représenter en 2013 aux élections.
S’il fait partie du bloc Changement et Réforme, Ghassan Moukheiber se présente toutefois comme un homme politique indépendant, qui apprécie la diversité des courants et des opinions au sein d’un même groupe parlementaire. « En fait je refuse le cloisonnement dans la vie politique libanaise, » précise-t-il, souhaitant développer les dialogues nécessaires pour créer des « ponts » entre divers groupes dans l’objectif de la construction de l’Etat au Liban.
Le refus du cloisonnement
Pour lui, la scène politique est de toute façon beaucoup plus complexe que celle que les médias présentent, avec cette dichotomie entre 8 et 14 Mars qu’il qualifie de « simplisme politique ». « Je fais partie du bloc du Changement et de la Reforme, mais je refuse l’etiquette du 8 Mars qualifié de ‘pro-Syrien’, car, n’oublions pas que, bien avant l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005, j’œuvrais avec mon oncle, le Dr. Albert Moukheiber, pour le retrait des forces syriennes du Liban ; en 2005 j’ai participé au mouvement du 14 Mars dans ce même objectif et je me suis ainsi positionné contre les groupes du 8 Mars qui invitaient la Syrie à rester au Liban. Toujours souverainiste jusqu’au bout, » affirme-t-il .
En fait, une seule chose compte pour Ghassan Moukheiber: l’action utile pour la construction de l’Etat. « Je demande à être jugé sur mon action en tant que député. Je fais des choses que j’estime utiles sur le Lire le reste de cette entrée »
Engagé en politique comme on s’engage dans un apostolat, grand idéaliste, tout simplement car il est réaliste selon ses dires, il est depuis 2002 le député grec-orthodoxe du Metn. Depuis 2002, il est membre du Bloc du Changement et de la Réforme. Portrait de Ghassan Moukheiber.
Il se considère comme le fruit d’une multitude de hasards. Ghassan Moukheiber l’appelle le destin ou Dieu, selon l’endroit où l’on se place. Fortement influencé par son père et son oncle, l’ancien député Albert Moukheiber, Ghassan est né dans une famille qui respire la politique dès les premières heures de la journée jusque tard dans la nuit. «Mon oncle a toujours vécu avec nous, bien avant ma naissance. J’avais deux pères, tous les deux engagés dans le service et la politique. Mon père assurait les services administratifs et mon oncle le service médical. Il a toujours soigné les gens gratuitement», confie Moukheiber. C’est surtout de son oncle qu’il a appris le respect et l’amour des gens, surtout des pauvres. «Mon oncle était ému et horripilé par la pauvreté. C’est le sentiment que j’ai aussi. L’injustice me révolte, ainsi que la pauvreté et la faiblesse. C’était pareil pour mon père et mon oncle. Ils ont travaillé gratuitement et se sont appauvris en faisant la politique. Ces valeurs-là, on les apprend à la maison. Aucun livre ne peut vous les inculquer», estime le député du Metn.
Ses amis d’enfance se souviennent encore qu’il aimait beaucoup argumenter. Il répétait depuis son plus jeune âge qu’il voulait être avocat, en clamant haut et fort qu’il ne fera pas de politique. «Je percevais la vie publique de mon père et de mon oncle comme un vol. Il y avait toujours du monde à la maison. Même pour aller faire ma toilette le matin, je devais traverser en pyjama toute une foule. Pourtant, la politique Lire le reste de cette entrée »
Le député Ibrahim Kanaan, secrétaire général du bloc du Changement et de la Réforme a assuré que son bloc aurait suggéré des noms de ministres s’il y avait un minimum d’entente avec le Premier Ministre désigné Saad Hariri.
S’exprimant au cours d’une entrevue sur la chaine « Ikhbaryet al Moustaqbal », Kanaan a estimé que Hariri doit être plus informé sur les contextes politiques et constitutionnels au Liban du fait qu’ils servent à trouver des solutions et faciliter le traitement des problèmes.
Le député du Metn a précisé que l’accord sur la personne du Premier Ministre désigné sera discuté durant la réunion du bloc aujourd’hui.
Enfin, Kanaan s’est demandé pourquoi le bloc du Changement et de la Réforme doit nommer Saad Hariri si ce dernier ne va pas répondre aux demandes du chef du bloc du Changement et de la Réforme, et s’il ne respecte pas ce qu’il représente?
Une conversation enregistrée entre un député de la coalition du 14-Mars – victorieuse aux élections législatives libanaises de dimanche dernier – et un prêtre qui aurait refusé de faire campagne pour lui suscite un véritable tollé au Liban. Notre Observatrice affirme que ce type de pratique – corruption, achat de voix, intimidation et menaces – est courant au pays du Cèdre.
L’enregistrement qui fait du bruit
Le père Élias Akary appartient à l’Église syriaque orthodoxe, l’une des Églises orthodoxes d’Orient. Il était supposé faire campagne pour le député du Metn Michel Murr, qui domine la vie politique locale depuis plus de 40 ans, dans cette région du Mont-Liban. Alors quand le père Akary a retourné sa veste et rejoint la campagne de son rival, Ibrahim Kanaan, Michel Murr a vu rouge. Au Liban, ce sont les candidats et leurs partisans qui impriment les bulletins destinés à être déposés dans les urnes. Ils les distribuent la veille des élections ou le jour du scrutin à l’entrée des bureaux de vote. Mais au lieu de distribuer les bulletins de Murr, Akary a distribué ceux de Kanaan. Michel Murr a alors convoqué le prêtre à son siège de campagne et l’a sommé de récupérer tous les bulletins du camp adverse qu’il avait distribués, sous peine d’être arrêté et battu par les services de renseignements du ministère de la Défense. Une menace réaliste puisque le ministre de la Défense n’est autre que… le fils de Michel Murr. La OTV, une chaîne de télévision proche du Courant patriotique libre (CPL) du général Michel Aoun, est la première à avoir diffusé cet enregistrement, le 9 juin. Le CPL, auquel appartient Ibrahim Kanaan, entend présenter, auprès du Conseil constitutionnel, un recours en Lire le reste de cette entrée »
Salim Salhab est candidat indépendant sur la liste du Changement et de la Réforme dans la circonscription du Metn.
Candidat: Salim Emile Salhab
Indépendant
Maronite – Metn Site officiel
Informations personnelles
– Né à Baabdate le 13 novembre 1945
– Marié en décembre 1980 avec Maya Keyrouz, ils ont ensemble deux fils: Emile (1981) et Roger (1987)
– Langues: Arabe, Français et Anglais (parlé et écrit)
Etudes
– École élémentaire, complémentaire et secondaire: Frères Maristes à Jounieh – Liban (devenu Champville plus tard)
– Baccalauréat libanais : Juin 1965
Domaine médical
– Diplôme de médecine : juin 1972, à l’Université St Joseph de Beyrouth – Liban
– Licence du Conseil Médical du Canada (LCMC) : 1975
– Certificat en Urologie de l’Université de Montréal: 1977
– Membre de l’Ecole Royale de Chirurgie (Canada) : septembre 1977
– Licence en Urologie à Québec : 1977
– Consultant urologiste à l’hôpital libanais : de janvier 1978 à décembre 1979
– Chef du département d’urologie à l’hôpital libanais depuis janvier 1980
Domaine académique
– Conférencier à l’Université St Joseph en faculté de médecine de 1982 à 1986
– Chef du déprtement d’Urologie à la faculté des sciences médicales de l’Université Libanaise depuis novembre 1986
– président, animateur, conférencier à plusieurs réunions arabes et internationales en urologie
Chirurgien urologiste, il fit ses études de médecine à l’Université St Joseph de Beyrouth. Il se spécialise en chirurgien urologiste à l’Université de Montréal où il obtient un diplôme d’urologie en 1977. Il est membre de l’Ecole Royale de Chirurgie au Canada (ERCC). Chef du département d’urologie à l’hôpital libanais de Beyrouth depuis 1980, il a enseigné à la faculté de médecine de l’Université St Joseph. Puis, il devint chef du département d’urologie à la faculté de médecine de l’Université Libanaise, poste qu’il a conservé depuis.
Il a milité pendant plusieurs années au sein du Bloc National et fut élu président de l’assemblée de ce parti au moment où son leader était en exil à Paris. Il fut élu pour la première fois officiellement en décembre 1992. Il fut très proche de son ancien chef, le Amid Raymond Eddé. Il dirigea le parti en l’absence de son leader pendant trois années et travailla spécialement au niveau des jeunes universitaires en renforçant la section étudiante au sein du parti. Grand défenseur de l’indépendance du Liban contre l’occupation israélienne et la présence armée syrienne.
En 2001, il est membre fondateur du Rassemblement de Kornet Chehwane. Lorsque son parti décida de quitter ce mouvement, il préféra démissioner du Bloc National et maintenir sa participation à Kornet Chehwane en tant que personnalité indépendante.
Apprécié pour son honnêteté, son contact direct avec la population et sa rigueur intellectuelle, il se présente pour la première fois aux élections législatives de 2005 au sein de la liste d’alliance entre le Courant Patriotique Libre et Michel Murr. Il est élu député maronite du Metn.
Membre du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme dirigé par le général Michel Aoun et opposé au gouvernement de Fouad Siniora, il s’occupe des dossiers liés à la santé et à la sécurité sociale. Il est membre de la commission parlementaire des affaires extérieures.