Posts Tagged ‘maison’
Posted by jeunempl sur août 30, 2010
(L’Orient le Jour)
Ali et Roula, comme tant d’autres, ont retrouvé à Haret Hreik leur appartement détruit par les bombardements israéliens de 2006.
Quatre ans après la guerre meurtrière de juillet 2006, au cours de laquelle ils croyaient avoir tout perdu, Ali et Roula ont regagné un appartement neuf dans un immeuble entièrement reconstruit sans payer un sou. En ouvrant la porte d’entrée, ils retrouvent aussi leurs voisins comme si rien n’avait changé. Ou plutôt si, en mieux. C’était le pari du projet Waad, qui a déjà tenu sa promesse à 79 %… Le responsable hajj Hassan Jechi en explique les détails en précisant qu’avec la fin de ce mois, 17 nouveaux immeubles ont été livrés à leurs habitants.
Il y a quelques mois encore, la banlieue sud de Beyrouth était un immense chantier. Aujourd’hui, certains quartiers commencent à prendre forme et les immeubles flambant neufs ont un petit air pimpant qui ne peut que ravir les visiteurs, même si les routes, elles, laissent encore à désirer. C’est d’ailleurs une des grandes revendications des habitants de Haret Hreik, tout heureux de retrouver leurs appartements dans un environnement beaucoup plus agréable qu’il ne l’était en 2006, mais souffrant encore de l’état des routes. Les habitants ont quitté en catastrophe des appartements qui ne valaient pas plus que 50 000 dollars en juillet 2006 et ils reviennent aujourd’hui dans des maisons qui ont nettement plus de valeur et qui sont équipés de parkings et de générateurs autonomes, tout en étant, comme le disent les entrepreneurs, construits selon les normes « des amis de l’environnement ». L’attente a certes été un peu longue, mais elle en valait la peine, d’autant que, pendant ces années, le Hezbollah leur a payé les frais de location d’un appartement équivalent. Aujourd’hui, ils sont de nouveau chez eux, retrouvant leurs marques et leurs habitudes, dans du neuf, du moderne, tout en respectant leurs propres goûts.
Pour hajj Hassan Jechi, la joie des habitants est la meilleure récompense pour un travail acharné pendant cinq ans, au cours desquels il a dû déployer des trésors de patience pour concilier les exigences des entrepreneurs et celles des habitants avec les coûts souvent minimalistes. Cinq ans après la guerre de 2006, il peut pousser un soupir de soulagement : 79 % du travail a déjà été accompli et en principe, le projet Waad devrait remplir toutes ses promesses à la mi-2011 en ayant reconstruit au total 250 immeubles qui regroupent 4 000 appartements, et 1 500 bureaux et boutiques. Autrement dit, plus de 20 000 Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur juillet 21, 2010
Sanaa al-Khoury & Delphine Darmency – Les hirondelles

Beyrouth - patrimoine
La flambée des prix de l’immobilier dans la capitale oblige une partie de la population à déménager vers des localités périphériques. Dans 10 ans, Beyrouth sera une ville des cols blancs.
Dans les cafés, bureaux et taxis, les gens se plaignent. La hausse des prix de l’immobilier est devenue – après la météo – le sujet privilégié pour lancer une conversation. Mariam vit depuis 30 ans à Ras Beirut. Aucun de ses trois fils ne pourra acheter un appartement dans le voisinage.
«Marié récemment, mon fils aîné a acheté un appartement à Hadath grâce à un prêt bancaire, raconte-t-elle. Sa femme et lui sont employés dans une agence d’architecture, et ils ne sont pas capables de se procurer un logement dans le quartier où nous avons toujours vécu. Je ne sais ce que feront mes deux autres fils dans quelques années.»
Le fils de Mariam n’est pas un cas isolé. Avec les prix du logement qui flambent, les classes les moins aisées perd de plus en plus l’espoir de trouver à se loger dans la capitale. Acheter ou louer dans les banlieues, et même plus loin encore, devient inévitable. Elias vit avec sa famille depuis 5 ans à Dubaï: «Je voulais acheter un appartement à Achrafiyé, mais je ne trouve pas une maison décente à moins de 300 000 dollars. Maintenant je pense acheter à Mansourieh».
Kamal Hamdan, conseiller économique et directeur de L’institution de recherches et de consultations, n’est pas très optimiste:
«Les deux tiers des habitants de la capitale aujourd’hui, seront déjà dans les périphéries d’ici dix ans». Selon lui, la flambée des prix changera l’aspect social de la ville. «Les jeunes de 15 ans qui se lanceront sur le marché du travail dans dix ans seront contraints d’habiter en dehors de la ville, assure-t-il. Dans un noyau familial formé de trois enfants par exemple, un membre sera à Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur avril 9, 2010
El Nashra – Paula Astih (traduction de Jad Saliba)
Parce que nous avons le droit à la propriété au sein de notre pays et vivre en dignité dans une maison appropriée, et vu qu’il n’est plus permis à des étrangers, particulièrement du Golfe Arabe, d’acheter nos terrains verts et vastes, tandis que nous Libanais, n’avons même pas un appartement pour fonder une famille libanaise, il est alors notre devoir de se solidariser et hausser la voix, pour exiger la baisse des prix du secteur immobilier au Liban. Des milliers de jeunes Libanais souffrent de ce problème, notamment après que les prix des appartements ont atteint des nombres imaginaires.
Le propriétaire d’un appartement de 160 mètres carrés à Nabaa – Sin el Fil, veut le vendre à 225 milles dollars, alors que son prix était 90 milles dollars depuis deux ans. Un autre appartement de 150 mètres carrés à Jedeideh pour 210 milles dollars. Ce sont deux exemplaires de l’état du marché immobilier d’aujourd’hui: aucune logique ne contrôle les prix. « Elnashra » qui a examiné toutes les facettes du dossier, reflète la souffrance des citoyens, et y apporte des solutions.
Un aperçu sur « l’obscénité » des prix…
Après une tournée sur les entreprises et agents œuvrant dans le domaine de l’immobilier, nous avons cueilli un bouquet de prix qui diffèrent d’une source à l’autre: avec l’illogique dominante sur le dit marché, impossible d’avoir des prix fixes.
La compagnie Coldwell Bankers clarifie qu’à la façade marine de la capitale Beyrouth, le prix du mètre carré varie entre 8 et 12 milles de dollars, alors que selon les agents Sleimane Abi Haïdar et Karim Skaff, ça varie entre 5 et 30 milles dollars.
Le mètre carré d’un logement situé à Achrafieh change entre 5 et 15 milles dollars, arrivant jusqu’au Metn nord où les prix du mètre carré varient: entre 2 et 3 milles au Sahel, et entre 60 et 1500 dollars dans les montagnes.
Hussein Hamdane, commerçant dans le domaine de la construction, clarifie que le mètre carré sur l’autoroute de l’Aéroport International de Beyrouth est vendu à 2 milles dollars, alors qu’il est vendu entre Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur avril 10, 2009
(L’Orient le Jour)
Les employées de maison peuvent enfin remettre en cause leur contrat de travail en cas de non-paiement de leur salaire, de violences et d’abus sexuels, ou lorsqu’on leur impose un travail différent de celui pour lequel elles ont été embauchées.
Désormais au Liban, les employées de maison migrantes et leurs employeurs signeront un contrat unifié devant le notaire. Ce contrat, mis en place le 31 janvier 2009 par décision du ministre du Travail, est le fruit des travaux d’un comité directeur regroupant les principaux acteurs concernés par le dossier des domestiques migrantes. Les acteurs sont les ministères du Travail, des Affaires sociales, de la Justice, des Affaires étrangères, la Sûreté générale, Caritas, l’Organisation internationale du travail, le bureau du haut-commissaire pour les Droits de l’homme, le Comité pastoral pour les migrants afro-asiatiques, le syndicat des bureaux de placement, les ambassades, etc. Jetant les bases de la relation entre l’employeur et l’employée de maison, le contrat unifié est considéré comme une véritable avancée au plan de la défense des droits de cette main-d’œuvre étrangère à domicile, car il instaure quelques garde-fous contre son exploitation. Mais ce contrat est loin d’être idéal. Flou par endroits, incomplet en d’autres, il fait malheureusement l’impasse sur certaines pratiques courantes au Liban, comme la confiscation du passeport, l’enfermement ou l’interdiction de sortie de l’employée de maison. Il n’évoque pas non plus de salaire minimum.
Les aspects positifs de ce contrat pour la main-d’œuvre étrangère employée à domicile sont nombreux, fort heureusement. Il oblige ainsi l’employeur à fournir « à son employée un cadre de vie convenable, sûr et sain », ainsi qu’une certaine « intimité ». Il insiste aussi sur « le caractère obligatoire des soins d’hospitalisation » assurés par l’employeur à son employée de maison. A ce propos, la directrice du centre des migrants de Caritas, Najla Chahda, dénonce Lire le reste de cette entrée »
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