Le 15 août et avant cela le 9 juillet derniers, la banlieue sud de Beyrouth a fait l’objet d’une véritable agression. 27 morts et des centaines de blessés…
Naturellement, les soupçons se dirigent principalement vers les services de renseignement israéliens et les groupes salafistes et/ou takfiristes soutenus par une certaine partie de l’Arabie saoudite officielle.
Plutôt que de se poser les véritables questions derrière cette agression dont est victime le Liban, plusieurs médias ont décidé de poursuivre leur campagne de diabolisation du Hezbollah… certains allant même jusqu’à accuser le Hezb de fabriquer ces attentats. Or, il ne fait aucun doute que ce parti est visé et que plusieurs groupes salafistes encouragent depuis longtemps déjà ce type d’opération.
Les médias tenus par le clan Hariri, Al Moustakbal en tête, mais aussi leurs satellites tels l’Orient le Jour, font fi des normes de bonne conduite journalistique. Ils préfèrent suivre leurs parrains politico-financiers plutôt que d’honorer leur métier. Cela, on le sait depuis mi-2005, moment à partir duquel ces médias ont débuté leur campagne anti-Hezbollah, stigmatisant une grande partie de la population libanaise. C’est ainsi que les lecteurs de ces journaux insultent désormais ouvertement, et sans en mesurer l’impact, les chiites et plus spécialement les sympathisants du Hezbollah. On le remarque dans leur espace de discussion mais aussi ailleurs, dans la vie de tous les jours. Cette situation est malheureuse mais il s’agit d’une réalité qu’il faut dénoncer, condamner et combattre à tout prix, avant qu’il ne soit trop tard. Les bases de la fitna, le conflit sunnite-chiite, sont alimentées par de tels médias irresponsables.
Pour comprendre la manière dont ces médias manipulent leur opinion, l’épisode post-attentat de Roueiss est flagrant et intéressant à analyser. L’opinion étant francophone, dans ce billet, le doigt est pointé sur les manipulations de l’Orient le Jour qui est une composante d’un groupe médiatique important regroupant Al Moustakbal, MTV, Future TV, NOW Lebanon,… ces derniers appliquent les directives de communication de leurs parrains politiques.
Le Hezbollah impliqué en Syrie « mérite » cet attentat
Dans ces médias, la détresse des habitants occupe quelques lignes (ou quelques secondes) pour laisser place à une campagne de diabolisation d’une férocité sans nom, en ces temps difficiles.
Très vite, la plupart des articles de l’Orient le Jour relayaient des messages imputant la responsabilité de l’attentat de Roueiss… au Hezbollah. Voici ce qu’on pouvait lire Lire le reste de cette entrée »
[Note de Tayyar-intishar.org : Ce mensonge de Geagea, relayé à gogo par l’Orient le Jour, veut tout dire… Nous déplorons la campagne de l’Orient le Jour à l’encontre de l’entente chrétienne pour la loi électorale de la Rencontre orthodoxe. L’appartenance politique de ce média au clan Hariri fait complètement déraper ce qui fut un fleuron de liberté de la presse à une époque pas si lointaine.]
Voici la position réelle de Bkerké, divulguée par Mgr Mazloum, principal responsable des questions électorales au sein du patriarcat maronite.
Un simple coup de fil des Forces Libanaises pour imposer la loi mixte à Bkerké, et Geagea parle de couverture de l’église maronite… no comment. Ce petit jeu se retournera contre lui très vite, si ce n’est déjà fait.
Voici l’article de l’Orient le Jour : Geagea réaffirme le soutien de Bkerké à la loi mixte
Note du MPLBelgique.org : Depuis le 1er septembre 2012, L’Orient le Jour mène une campagne féroce contre l’application de la loi anti-tabac… qui interdit de fumer dans les lieux publics, restaurants compris. Ils utilisent ainsi l’argument du marasme touristique que cette mesure implique… une expérience que n’ont pas connu les états ayant appliqués cette mesure bien avant le Liban. Ce média privilégie donc sa propagande médiatique contre le gouvernement et auquel ses bailleurs sont hostiles, plutôt que la santé et l’évolution des pratiques et mentalités dans un pays gangréné par les méfaits de la cigarette et des narguilés. D’après les sondages, près de 80% des Libanais sont favorables à l’application de cette loi anti-tabac.
Des milliers de personnes se sont rassemblées hier au carrefour de Sodeco pour exprimer leur ras-le-bol de la loi antitabac (loi 174). Répondant à l’appel des propriétaires de restaurants, de boîtes de nuit et d’hôtels, près de 7 000 manifestants (10 000 selon les organisateurs), pour la plupart des employés et serveurs au sein des sociétés concernées, ont dénoncé avec rage la grave nuisance que porte la loi à leur commerce, dont elle contribue à réduire une clientèle déjà affectée par la précarité de vie et les menaces pesantes sur la sécurité, aussi bien des Libanais que des étrangers.
« Députés, vous vous êtes disputés sur tout, sauf sur notre gagne-pain ! », « Prenez garde, la mauvaise politique est dangereuse pour l’économie », ou encore « N’éteignez pas la cigarette dans la poche des gens », pouvait-on lire sur les banderoles, brandies par des serveurs de narguilés et des garçons, accompagnés par leurs gérants respectifs et revêtus de leur costume de travail, avec le nom du restaurant ou du café qu’ils représentent. Certains vont même jusqu’à solliciter la presse pour fournir le nom du restaurant, espérant quelque publicité dans la foulée des revendications. C’est dire la frustration des restaurateurs face à leurs pertes, qu’ils rejettent directement sur la loi 174.
Pas de loi au prix du gagne-pain
« Nous ressentons fortement la diminution du nombre de clients », assurent à L’Orient-Le Jour des serveurs de restaurants arabes de renom. « Même si les clients viennent déguster notre cuisine, il reste qu’une cigarette est un complément essentiel au verre siroté, sans oublier que le narguilé est lui aussi demandé chez nous », ajoutent pour leur part les gérants de ces mêmes restaurants. Insensibles par ailleurs aux soucis de santé liés à leur exposition quotidienne aux fumées de tabac, c’est le risque de perdre leur emploi qui Lire le reste de cette entrée »
Le doyen de la presse libanaise Ghassan Tueni est décédé ce vendredi, à l’âge de 86 ans.
Tueni était une personnalité exceptionnelle dont le nom a toujours été étroitement lié à l’Histoire du Liban. Diplomate, journaliste, écrivain, homme politique, dans un pays où les postes sont répartis selon des équations confessionnelles étriquées, le grec orthodoxe qu’il est, n’a été que vice-président du conseil. S’il était maronite, il aurait pu devenir président de la République libanaise ; sunnite, il aurait occupé le poste de Premier ministre ; chiite, il serait président de la Chambre.
« Laissez vivre mon peuple », était son cri lancé à l’ONU en 1978 face aux conflits dévastateurs qui ravageaient le Liban. « Un siècle pour rien » était une partie de son constat face à un peuple qui n’a pas su tirer des leçons de tous les drames qu’il a subi. « Enterrer la haine et la vengeance » était son appel à la réconciliation au lendemain du terrible assassinat de son fils Gebran Tueni qui l’a foudroyé.
Dresser la biographie de ce prodigieux vétéran n’est pas une tâche facile. Limiter son parcours à quelques titres ou fonctions serait injuste. Résumer avec des mots la vie de celui qui fut un maître du mot serait peu flatteur. Nous laisserons place à la poésie qu’il a tant aimée, pour rendre un vibrant hommage à celui qui, avec son décès, met un point final à une génération d’exception.
Nous avons reçu du député Alain Aoun le communiqué suivant :
« Dans son dernier article daté du 21 avril 2012, M. Ziyad Makhoul m’accuse d’avoir commis le plus violent crime politico-confessionnel de ces dernières années en accusant le courant haririen de tous les maux et de voler dans les urnes la libre décision des chrétiens, tout en m’octroyant la palme de la honte.
« Je ne suis pas là pour discuter la déontologie d’un journaliste “partisan déclaré”. Là n’est pas mon problème bien que cela reflète l’incapacité de discernement et d’objectivité que l’écrivain puisse avoir dans son jugement à mon égard. Car dans la logique partisane de l’écrivain, discuter d’une façon cartésienne la politique d’endettement soutenu de M. Siniora revient à accuser le courant du Futur de tous les maux, même si ce courant a été à la tête de gouvernements respectifs pendant 18 ans. Paraît-il, le principe d’ “accountability” n’est pas de vigueur chez les militants, même quand ils sont journalistes.
« Mais le comble reste à venir : Un, M. Makhoul outré, sidéré par cette accusation que je porte aux haririens de voler la libre représentation des chrétiens, ce qui me vaut d’être accusé d’avoir commis le crime politico-confessionnel le plus violent et honteux de ces dernières années.
« Quand Walid Joumblatt déclare refuser la loi électorale proportionnelle “pour que sa communauté ne fonde pas dans les autres majorités”, M. Makhoul ne trouve rien à dire. Sans doute, il y voit un acte tout à fait louable de laïcité !
« Que les instances politiques maronites se réunissent à Bkerké pour discuter particulièrement le problème de représentation chrétienne affectée par les autres communautés ne suscite pas chez lui l’outrage attendu bien que les mêmes causes auraient dû avoir le même effet !
« Que les partis chrétiens du 14 Mars aient été les plus grands fervents du projet orthodoxe de la loi électorale qui propose radicalement que chaque communauté élise ses propres députés, pour éviter qu’une d’elles choisisse ceux de l’autre, ne semble pas l’avoir bouleversé. Venu de ses alliés, ceci s’appelle un acte de cohésion nationale. Qu’un CPL soulève le point dans l’hémicycle, ça se transforme en crime odieux contre la citoyenneté ! Lire le reste de cette entrée »
Cet article est un éclairage et une réponse à la propagande des médias du clan Hariri (Al Moustakbal, L’Orient le Jour et autres médias de partis inféodés).
Le Conseil des ministres a voté ce mercredi soir 2 décisions importantes :
– L’urgence: la location des bateaux générateurs d’électricité pour une capacité de 270 MW, soit 20% de la production actuelle, et ce pour une durée de 3 ans.
– Le long terme: La construction de nouvelles centrales électriques pour une capacité de 1500 MW.
A tort, le long terme est attribué à Mikati, l’urgence à Bassil. Pourtant, ces décisions reproduisent à l’identique 2 paragraphes du plan du ministre Bassil. Plongeons-nous y en détail…
Un copier-coller du plan Bassil
Qui est gagnant, qui est perdant? Apportons quelques éléments objectifs pour répondre à cette question que certains médias posent et se permettent même d’y répondre, non sans fausser la réalité objective de la situation…
Pour cela, prenons le plan du ministre Bassil (cliquez ici pour découvrir le contenu) voté en juin 2010 par le conseil des ministres, à l’époque présidé par Hariri.
Le plan prévoyait une composante de projets à court-terme, dont la location de bateaux générateurs d’électricité d’une capacité variant de 110 à 280 MW, pendant 2 à 3 années (page 6, tableau du point a). Pour rappel, la décision votée mercredi prévoit 270 MW pour 3 années. On est bien loin de la situation présentée par l’Orient le Jour.
Ensuite, dans la composante à long-terme du plan Bassil, il prévoit la construction de nouvelles centrales pour une capacité de… 1500 MW, et ce à travers un partenariat public-privé (page 7, tableau du point d). Dans son article, L’Orient le Jour nous fait croire 20 mois après la publication de ce plan que Lire le reste de cette entrée »
Les minorités chrétienne et alaouite, considérées comme pro-Assad, sont de plus en plus la cible des insurgés syriens, notamment à Homs. Les chefs chrétiens se refusent, pour l’instant, à parler de conflit communautaire.
Syrie: Les chrétiens en ligne de mire
Selon l’agence de presse Misna, à Rome, trois évêques chrétiens (un catholique et deux orthodoxes) ont dû quitter précipitamment les villes de Homs et et de Hama. « Seuls quelques prêtres catholiques et orthodoxes sont restés à Homs », révèle l’agence. Pour Asianews, les médias occidentaux simplifient à tort la situation, prenant les infos des insurgés en raison de la difficulté extrême de vérifier les infos sur le terrain: mais les propres sources de l’agence catholique montrent que les violences à l’encontre de la population sont loin d’être le fait des seules forces armées pro-Assad. Asianews parle d’un « mur inexpugnable de la désinformation ».
Pour l’agence de presse Apic, la situation des chrétiens, considérés comme des soutiens d’Assad, et plus encore des alaouites est très préoccupante. « A Homs, les chrétiens sont désormais dans le collimateur des insurgés sunnites, comme le sont les alaouites, la minorité à laquelle appartient le président Bachar al-Assad. Les insurgés n’épargnent personne: un chrétien de Tartous raconte par exemple que ses trois neveux, fils de son frère, ont été abattus à Homs, dans leur atelier, simplement parce qu’ils réparaient une voiture appartenant à la police ». Lire le reste de cette entrée »
Le grand et honorable quotidien francophone libanais L’Orient Le Jour a titré en manchette ce jour sur l’issue de la bataille de l’électricité.
Fidèle à sa tradition, il a pu détourner la réalité des faits et présenter le dossier comme suit:
« Exécutif
Il a fallu que Nagib Mikati tape du poing sur la table, pour que le courant passe enfin !
Le Conseil des ministres a approuvé l’ambitieux programme d’équipement du pays en électricité, que les exigences du général Michel Aoun et du ministre Gebran Bassil ont failli faire échouer. La loi-programme rééchelonnant sur quatre ans les 1,2 milliard de dollars nécessaires doit encore être votée par le Parlement. »
Malgré la réalité flagrante et évidente, malgré l’issue favorable et, dorénavant, connue de tous, ce quotidien a osé se payer la tête de ses lecteurs en manipulant l’information.
Ce n’est pas la première fois que ce vénérable quotidien est pris en flagrant délit et probablement pas la dernière. Mais malheureusement ce n’est que la preuve de la corruption et le mensonge qui gangrènnent le pays des cèdres et pour lesquels, une bonne vague de changement puis de réforme devient indispensable.
Nous vous laissons méditer cet épisode et surtout les réactions, très interessantes et pertinentes des internautes (reproduites tel que publiées sur le site de l’orient le jour) qui prouvent, encore une fois, que le peuple libanais n’est plus dupe de leurs manigances et saura renverser la table le moment venu.
Réactions des internautes à cet article
– Je n’ai pas compris cet article. Relisez le: « … que les exigences du général Michel Aoun et du ministre Gebran Bassil ont failli faire échouer ». Mais c’est leur programme. C’est comme si vous disiez que leur programme est passé…. malgré eux, voire pire, malgré vous.
Daniel LANGE
– Vraiment, c’est M. Bassil qui tentait de saboter ce projet ? J’ai dû mal comprendre alors … Lorsqu’un ministre travaille, qu’on l’aime ou pas, il faut le lui reconnaître et surtout il faut que la presse dise les choses comme elles se présentent et non Lire le reste de cette entrée »
[Le ministre des télécommunication, Dr Charbel Nahas, fait face à une propagande médiatique sans précédent de la part des médias loyaux au milliardaire Hariri. Le MPLBelgique.org a de tout temps dénoncé la propagande médiatique du seul quotidien francophone libanais, l’Orient le Jour, à l’encontre des indépendants et partisans du Courant Patriotique Libre sachant très bien que le quotidien est détenu par le clan Hariri. Nous regrettons la dérive propagandiste de ce qui fut une fierté du journalisme libanais.]
Dr Charbel Nahas - Ministre des Télécommunications
Suite à l’article paru le 31 mai sous le titre « Les Estoniens déjà exfiltrés du Liban, Nahas cache des détails sur les ravisseurs », le ministre des Télécommunications, Charbel Nahas, nous adresse le courrier suivant que nous publions quasi intégralement :
« Je n’ai pas pour habitude de commenter ou de répondre aux contrevérités écrites dans votre quotidien en ce qui concerne le ministère des Télécommunications. Je le fais aujourd’hui pour tirer la sonnette d’alarme : accepter qu’un quotidien accuse un ministre de faits aussi graves sans que personne ne réagisse ou que la justice se saisisse de l’affaire reviendrait à admettre que l’État libanais soit une coquille vide, que les institutions ne soient plus que les instruments aux mains de tel ou tel parti politique. Ce n’est pas ma conception de ma fonction ministérielle.
Cela étant dit, je souhaite clarifier aux lecteurs de L’Orient-Le Jour certains faits :
Dans l’intérêt des citoyens et la protection de leur vie privée, une loi est intervenue pour limiter le pouvoir discrétionnaire qu’avait le ministre des Télécommunications de divulguer des données émanant des réseaux téléphoniques. La transmission aux Forces de sécurité intérieure et à l’armée de ces données sur les appels (le contenu des appels étant strictement interdit) se fait à travers une procédure dont les règles sont définies par la loi 140 de 1999.
Ladite loi prévoit la création d’un centre d’interception légale des écoutes placé sous la tutelle du ministre de l’Intérieur et géré conjointement par l’armée, la police et la justice. Il a été officiellement inauguré en juin 2010, mais ne fonctionne toujours pas. À défaut, c’est donc une procédure approuvée en Conseil des ministres pour pallier au retard de ce centre qui reste à ce jour en vigueur.
La procédure approuvée par le Conseil des ministres est la suivante : la demande d’un service de sécurité donné doit être présentée tout d’abord à son ministre de tutelle (Intérieur ou Défense). Ce dernier la transmet à son tour au président du Conseil pour approbation. La demande est ensuite renvoyée au ministre concerné qui la transfère ensuite à son collègue des Télécommunications, lequel ordonne aux opérateurs des réseaux mobiles ou fixe de la satisfaire.
À partir du 23 mars, date de la disparition des Estoniens, une demande urgente m’est parvenue afin de permettre aux services de sécurité d’obtenir toutes les données des réseaux téléphoniques sans passer par la procédure fixée par le Conseil des ministres. Face à l’ampleur de la crise générée par cet enlèvement, j’ai accepté d’outrepasser les consignes du Conseil des ministres et j’ai autorisé les services de sécurité à avoir un accès direct à toutes Lire le reste de cette entrée »
L’Orient-Le jour titre aujourd’hui, 9 février, Cérémonies rivales pour la Saint-Maron au Liban et en Syrie. Cérémonies rivales ? Non. Elles sont plutôt complémentaires. Il est dommage que certains maronites prennent ainsi l’ouverture faite par le gouvernement syrien envers les chrétiens, en général, et les maronites, en particulier. Au moment où les chrétiens sont opprimés, maltraités, assassinés ou méprisés dans certains pays musulmans, arabes ou asiatiques, la Syrie dépense des millions de dollars pour commémorer, avec les maronites la fête de leur grand saint. Parler de rivalité, c’est fermer la porte à l’ouverture et s’enfermer dans un ghetto. C’est une réaction éminemment non chrétienne. Car le Christ a dit de tendre l’autre joue à celui qui vous gifle. Nous, suivants du Christ, giflerions-nous celui qui nous tend la main ?
Si L’Orient-Le Jour a titré « Cérémonies rivales », le docteur Geagea, lui, a accusé tous ceux qui se sont rendus au tombeau de saint Maron, à Brad, au Nord d’Alep, de faire de la politique, enlevant à toute festivité faite en dehors du Liban sa valeur religieuse et de prière. Je regrette que le docteur Geagea soit toujours aussi diviseur et se prend toujours pour un chef religieux de tempérament pharisien. Quel mal y a-t-il à vouloir fêter la saint Maron auprès de la tombe du saint fêté ? Quel mal y a-t-il à remercier la Syrie pour avoir dépensé argent, savoir et travail pour organiser cette fête en faveur des maronites tandis que certains alliés du « docteur » jettent en prison ceux qu’ils trouvent avec un Evangile sous les bras et d’autres ferment les yeux quand on les tue ? Ne voit-il pas que cette festivité à Brad est l’occasion pour les maronites d’être reconnus par les peuples du monde musulman, comme faisant partie totalement et intrinsèquement de leur région, à un moment où Lire le reste de cette entrée »