La France ayant approuvé l’envoi au Liban d’une équipe technique, Washington s’empresse d’annoncer la localisation des boîtes noires… Ces dernières font-elles désormais partie du bras de fer commercial entre Boeing et Airbus ?
Le mystère reste entier en ce qui concerne l’emplacement des boîtes noires de l’avion d’Ethiopian Airlines. Toutes les informations parues à ce propos manquent de précision : on ignore toujours l’endroit où se trouvent ces boîtes…
La France a dépêché une équipe spécialisée conduite par Paul-Louis Arslanian. Cette équipe s’est mise à l’ouvrage dès son arrivée au Liban, et a exclu l’hypothèse d’un attentat terroriste… Mais le dernier mot dans les opérations de recherches appartient aux Américains. Une source française proche du dossier le confirme : la France, explique-t-elle, a laissé à Washington les coudées franches, parce qu’il s’agit d’un Boeing, de fabrication américaine. D’autant que le bras de fer commercial entre Boeing et Airbus est à son apogée à l’heure actuelle. Les Etats-Unis ont donc décidé d’avoir le dernier mot.
La même source ajoute : les recherches ayant pris du temps et révélé l’impossibilité de localiser le site du crash, les experts français ont décidé d’avoir recours à leur équipe technique à Paris. C’était le mercredi 27 janvier. Le soir du même jour, les Américains se sont hâtés d’annoncer que le destroyer américain a pu capter des signaux émis par les boîtes noires de l’avion… Les Français ont donc renoncé à faire venir des renforts techniques au Liban, bien que la France possède les équipements nécessaires…
La nouvelle annoncée par les Américains visait-elle à rassurer les familles des victimes ou à tenir les Français à l’écart des recherches, étant donné que les boîtes noires pourraient révéler une Lire le reste de cette entrée »