(L’Orient le Jour)
Avec les risques qui pèsent sur les employés de la LBC, menacés collectivement de perdre leur emploi, le Club de la presse a publié hier un communiqué dans lequel il indique avoir reçu plusieurs plaintes qui lui sont parvenues de la part des salariés de la chaîne télévisée.
Les griefs portent sur l’attitude adoptée par la société PAC qui les emploie, notamment sur la liste des 400 noms touchés par le licenciement collectif envoyée au ministère du Travail. Ils concernent également la situation de précarité dans laquelle se trouvent actuellement les employés qui n’ont toujours pas touché leur salaire du mois de mars.
Le communiqué précise qu’en signe de solidarité avec les employés, le directeur du Club, Youssef Howayek, s’est rendu auprès du ministre du Travail, Sélim Jreissati, pour évoquer avec lui l’affaire. M. Jreissati a tenu à envoyer lors de la rencontre un message rassurant aux employés, affirmant que son ministère sera « très ferme au sujet des droits des employés qui sont sacrés, protégés par la loi et les conventions internationales ».
Le ministre a confirmé avoir effectivement reçu une demande de PAC relative au licenciement d’un grand nombre d’employés. Il a précisé avoir convié la société en question à une réunion d’arbitrage, conformément à la loi en vigueur, soulignant qu’aucun représentant de la société n’a honoré l’invitation, « un comportement qui n’est pas justifié », a souligné le ministre.
Et le communiqué de conclure que le ministre attend que le délai d’un mois réglementaire suivant l’envoi de la demande de licenciement expire afin qu’il puisse réagir en fonction, et sur base des lois en vigueur.