Imededdine Boulaâba – WMC Economie
Les banquiers face aux critères de Bâle II
Avant d’évoquer le coût, le rythme et les retombées de l’application par les banques libanaises des critères de Bâle II et de la libéralisation des services suite à l’adhésion du pays aux traités internationaux (l’Organisation mondiale du commerce, accords avec l’Union européenne…), il faut tout d’abord mettre en exergue l’essence libérale du Liban, terre où tous les ingrédients de la diversité culturelle et économique sont au menu depuis des lustres, l’institutionnalisation de son secteur bancaire, symbole de la résilience d’un peuple bâtisseur, dynamique, vissé aux valeurs du libre-échangisme depuis la Phénicie antique et la tendance naturelle du leadership financier beyrouthin à coller aux normes en vigueur dans les principaux centres marchands de la planète afin de reconquérir son statut avant-gardiste d’antan.
Libéraliser sur une terre libérale ?!
Les accords de Bâle II ont mis l’accent sur l’application des standards internationaux en matière de ratio de rendement sur fonds propres, l’adéquation aux normes de l’industrie bancaire occidentale, relative à la bonne gouvernance, à la lutte contre le blanchiment de l’argent sale et à la gestion du Lire le reste de cette entrée »