Posted by dodzi sur septembre 13, 2011
Le Monde

Une manifestation pour le droit des gais et lesbiennes, en février 2009 dans les rues de Beyrouth.
A l’ère où le printemps arabe touche les pays arabes dictatoriaux, il convient de s’attarder sur les plaies combien nombreuses qui ébrèchent le paysage de la sexualité dans cette partie du monde.
Dans bon nombre de pays arabes, l’homosexualité est un délit passible au moins d’emprisonnement, au plus de peine de mort. Pourtant, certains poètes du monde musulman ont pu toutefois célébrer l’homosexualité, comme, par exemple, le poète arabo-persan Aboû Nouwâs.
Cependant, la situation dans le monde arabe est très grave, l’homosexualité y est très mal acceptée, d’abord elle est interdite par la loi (dans la plupart des pays arabes) et elle est très mal vue par une société très conservatrice et traditionnelle, guidée la plupart du temps par des valeurs religieuses.
La communauté homosexuelle dans les pays du monde arabe est donc une des minorités les plus opprimées. Au Liban, pourtant pays reconnu tolérant dans certains aspects comme par exemple en matière de coexistence religieuse, l’homosexualité est aussi un tabou, rendant les personnes qui présentent ce genre d’identité sexuelle des personnes souffrantes de leur entourage, dépitées de leur existence. Le Code pénal libanais de 1943, modifié en 2003, stipule dans son article 534 : « Les relations sexuelles contre nature sont punies d’emprisonnement pour une durée entre un mois et un an, et d’une amende entre 200 000 et un million de livres libanaises ». Le Liban possède donc un étroit avantage par rapport aux autres pays qui l’entourent où le châtiment réservé est beaucoup plus imposant !
Par ailleurs, on peut affirmer que peu de choses relient les deux grandes communautés qui constituent la trame sociale du Liban, chrétienne et musulmane, sur le statut sexuel, personnel et celui de la femme par exemple. Etrangement, sur l’homosexualité, on peut dire qu’elles se retrouvent avec la même hargne et le même emportement.
Ainsi, le parcours d’une personne homosexuelle au Liban demeure celui d’un combattant. Cela commence à l’école où elles sont stigmatisées souvent pour leur seule présupposée attitude, au travail, postes clés d’où elles sont souvent écartées, et même de leur propre famille qui les rejette une fois au courant de ce qu’elles sont. C’est une tragédie humaine ou tous les actes ont ceux d’une vraie pièce horrible de rejet, de violence et de cruauté. Un père d’un jeune homosexuel nous disait au cabinet lors d’un entretien qu’il souhaiterait que son fils soit porteur d’un cancer qui tue, d’une tumeur plutôt que de cette tare dont la famille ne se départira jamais ! Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur décembre 20, 2009
AFP/Cyberpresse.ca
Par Thomas Abgrall

Une manifestation pour le droit des gais et lesbiennes, en février dernier dans les rues de Beyrouth.
Beyrouth, capitale du Liban, apparaît comme un refuge pour tous les homosexuels du monde arabe, parfois menacés de mort dans leurs pays. Mais les gais libanais ont encore du chemin à faire pour véritablement « sortir du placard», nous explique notre collaborateur.
Un no man’s land dans une banlieue de Beyrouth, un samedi soir. L’immense hall impersonnel de l’Acid, la grande discothèque gaie de la capitale libanaise, se remplit au compte-gouttes. Des dizaines d’hommes s’agglutinent autour du bar sous le regard de la déesse Shiva.
Ils s’observent, se rapprochent, se touchent. Peu à peu, au son de la musique techno, les corps se déhanchent sur les podiums, s’enlacent. La fièvre va monter jusqu’au petit matin. Ensuite, chacun retournera chez soi et fera comme si de rien n’était. Personne n’en saura rien, ou presque.
Au Liban, mieux vaut ne pas crier sur les toits son homosexualité. Les «relations sexuelles contre nature» sont interdites par l’article 534 du code pénal libanais et sont passibles de six mois à un an de prison. La police, qui procédait il y a encore quelques années à des rafles dans les milieux gais, s’est cependant adoucie.
Les bars homosexuels se sont multipliés sans que les autorités réagissent. C’est là une des conséquences du travail de l’association Helem (Rêve), première association gaie du monde arabe, créée en 2004. Helem a su sensibiliser la société libanaise à la cause homosexuelle et organise régulièrement des rencontres avec le ministère de l’Intérieur, au cours desquelles des policiers travaillent avec des gais sur la prévention du HIV. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur décembre 2, 2009
ActuaLitté.com
Les lesbiennes, bisexuelles et transsexuelles libanaises évoquent leur condition dans un livre
Un livre recueillant plusieurs confessions de libanaises lesbiennes, bisexuelles ou transsexuelles est sorti au Liban. Le livre n’avait été tiré qu’à une centaine d’exemplaires mais a dû être réimprimé devant un certain succès. Un premier pas peut-être vers l’acceptation de l’homosexualité au Liban.
Il faut dire que dans ce pays « les relations sexuelles non naturelles » sont passibles d’une peine maximum d’un an de prison. Le livre Bareed Mista3jil (que l’AFP traduit par Courrier urgent) est donc un recueil de 41 histoires confiées par des libanaises lesbiennes. Les questions de la religion, de l’affirmation dans une société fermée à l’homosexualité et l’émigration sont évoquées.
En effet, arrivées à la trentaine beaucoup choisissent de quitter le Liban pour vivre leur sexualité plus librement. Pour celles qui restent dans leur pays, les options restantes sont limitées : se marier ou vivre sa sexualité cachée. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur octobre 27, 2009
(L’Orient le Jour – Rana Andraos)
Au Liban comme ailleurs, de plus en plus nombreuses sont les entreprises qui répondent aux envies de la communauté gay qui se distingue généralement par un pouvoir d’achat élevé.
L’ère de la standardisation des produits, théorisée par Henry Ford, est loin. Aujourd’hui, et depuis les années 2000, l’hyperconsommation est à son comble. La segmentation des marchés, la dominance de la logique de qualité sur celle de quantité, l’individualisme exacerbé des consommateurs et l’accès plus direct à l’information sont autant de facteurs qui ont poussé les « marketers », ces vendeurs toujours à l’affût de nouveaux marchés et de nouvelles tendances, à se plier à la demande de modes de vie différents.
Facteurs démographiques, ethniques ou culturels, modèles familiaux en transition ou encore orientation sexuelle sont autant de variables que les pontes du marketing guettent en permanence. Les médias aidant, certains groupes sont depuis 20 ans la cible des publicitaires, des stratèges de Communication avec un grand C et autres vendeurs de rêve.
C’est le cas de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels), plus simplement appelée « communauté gay ». Lire le reste de cette entrée »
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