Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘Les Halles’

Cycle Beyrouth du 30 mars au 12 avril à la Cinematek (Bruxelles)

Posted by jeunempl sur avril 3, 2011

Cinematek

Dans le cadre de Beyrouth plus belle qu’elle ne l’était, une programmation initiée par les Halles de Schaerbeek, CINEMATEK propose une sélection de films dans lesquels « la ville qui ne refuse de disparaître » tient le rôle-titre.

Ville au cœur des conflits identitaires du Liban, marquée au fer rouge par la guerre civile (1975-1990), Beyrouth est aussi la capitale de la liberté, de la modernité, du glamour et parfois de la trivialité dans le monde arabe. Rien de surprenant alors de voir sa réalité mystérieuse, entre rêve et cauchemar, s’imposer comme le fil rouge du cinéma libanais et nourrir la créativité sans cesse renouvelée de ses cinéastes.

Fruit du hasard ou logique cynique, ce sont les enfants d’une guerre pendant laquelle Beyrouth fut ravagée qui vont donner une renommée importante au cinéma libanais. Ceux-ci s’inscrivent dans la lignée de Maroun Bagdadi, l’un des premiers cinéastes libanais à s’être défait du modèle de production à l’égyptienne et à avoir façonné son propre style, froid et épuré. En 1982, à Beyrouth, il tourne en plein conflit Les petites guerres. Dans l’hystérie permanente qui le rôde, il offre une démonstration implacable de la contamination de la guerre civile à l’ensemble de la société. La même année sort un film bientôt culte pour toute une génération de Libanais, Beyrouth, la rencontre de Borhane Alaouié. Divisée en deux, parsemée de postes de contrôle, la ville est le théâtre d’un amour impossible entre un jeune musulman et une jeune chrétienne. Le Beyrouth mutilé de la guerre civile revient en 2001 dans Les champs de bataille de Danielle Arbid sous forme de bâtiments scarifiés, décors et métaphore de la descente aux enfers de la famille de la jeune Lina. À cette peinture cruelle du quotidien vient s’ajouter une nostalgie presque palpable d’une époque qui pouvait aussi procurer des moments inégalables de liberté. La nostalgie réapparaît encore, à travers des images d’archives, dans Il était une fois Beyrouth, portrait doux et volontairement naïf de l’avant-guerre de Jocelyne Saab, qui présentera son film le 7 avril aussi que son nouveau film What’s going on? Face à cette ville à l’histoire tourmentée, les cinéastes n’éludent pas la question de la mémoire. Avec Je veux voir, le couple Joreige — Hadjithomas (qui sera présent pour la séance) prend Beyrouth comme point de départ pour Lire le reste de cette entrée »

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Les artistes libanais à l’honneur jusqu’au 28 mars aux Halles de Schaerbeek

Posted by jeunempl sur mars 20, 2011

Les Halles

Depuis le début de l’année, les Halles de Schaerbeek accueillent dans le cadre du cycle des « Mondes Arabes » plusieurs artistes et intervenants libanais et arabes. MPLBelgique.org vous propose ci-dessous un recueil des dernières activités consacrées à nos artistes de passage.

Elias Khoury – Lundi 21.03 à 20h30

Né à Beyrouth en 1948, Elias Khoury est romancier, essayiste et chroniqueur. Il a publié près de dix romans ainsi que de nombreux ouvrages de critiques littéraires. Jusqu’à l’automne 2009, il a été rédacteur en chef du journal Al-Mulhaq, le supplément hebdomadaire du quotidien libanais Al-Nahar. Il est aujourd’hui rédacteur en Chef de la Revue d’Etudes palestiniennes et enseigne la littérature arabe à la New York University. Auteur majeur, Elias Khoury a renouvelé la forme du roman, en prise avec son temps, son époque, revisitant les structures du récit à partir des Mille et Une Nuits. Il est l’auteur « du » roman de la nakba palestinienne, La porte du Soleil. Son oeuvre s’ancre dans l’histoire du Liban. Avec La petite montagne, Un parfum de Paradis, Le petit homme et la guerre ou encore Le coffre des secrets, Elias Khoury est sans conteste le romancier de Beyrouth.

Une conversation en français avec Farouk Mardam Bey

Tarifs : 5/3€

Samandal (LIB) & L’employé du mois (B) – Mardi 22.03 et Mercredi 23.03

5 dessinateurs belges et 5 dessinateurs libanais visitent durant une semaine un lieu emblématique de la Belgique… Occasion de l’évocation de la grande histoire et d’une anecdote particulière. À la fin de chaque journée, un récit s’élabore sur base des dessins rapportés, fruit du travail collectif, qui se compose et s’assemble chaque soir. Une à deux histoires sont construites à partir des dessins, extraits de textes, dialogues etc… collectés par tous. Ces éléments seront mélangés, recyclés de façons à composer un début d’histoire. Avec un peu de rêve et beaucoup de travail, les fanzines seront imprimés et distribués au public. Et si l’énergie est épuisée, on pourra toujours laisser quelques dessins à la disposition des spectateurs… Lire le reste de cette entrée »

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Colloque international : Beyrouth, paradigme de la guerre civile universelle latente

Posted by jeunempl sur février 13, 2011

Les Halles

Colloque international les 18 et 19 Mars 2011 – 10:00 > 18:00
Organisé par Les Halles en collaboration avec le Département d’Architecture, d’Urbanisme et de Planification (ASRO) de la K.U.Leuven, avec le soutien du RITS.

Téléchargez le programme complet et le formulaire d’inscription

Intervenants : Thomas Berns (be ), Lieven De Cauter (be ), Ghassan Hage (LB), Elias Khoury (lb), Ismaêl Sheikh hassan (lb), Jihane Sfeir (fr /lb), Jade Tabet (lb), Eyal Weisman (is ),…

 

Beyrouth est une ville déchirée par la guerre civile. Non seulement par la guerre civile passée, mais par une guerre civile latente qui peut éclater à tout moment. Au Liban, on parle de « la grande guerre civile » de 1975 jusque 1990, et de « la petite guerre civile », qui dura quelques jours en mai 2008. Cette latence de la guerre s’exprime partout dans la ville : dans l’espace urbain effrité, les lignes de démarcations réelles et virtuelles, physiques et mentales, la perte de mémoire et de l’histoire, une méfiance généralisée, jusque dans l’effervescence culturelle, les boites de nuit et l’abandon à la danse. Mais ceci est-il spécifique à Beyrouth ?

« …Pourquoi voulez-vous la guerre civile ?- …non, non. Moi, je suis contre les guerres civiles. Mais j’ai peur. Quand je vois ce qui s’est passé au Liban, j’ai un drôle de pressentiment que le ravage va s’étendre au monde entier. J’ai peur que tout ne finisse par s’écrouler. »

Elias Khoury, La Petite Montagne

En novembre 2009, un petit groupe d’intellectuels, urbanistes et architectes bruxellois, Lieven De Cauter, Jean-Didier Bergilez, Iwan Strauwen, Nedjma Hadj, sont partis à Beyrouth, emmenés par Fabienne Verstraeten dans le but d’interroger cette ville à travers une série d’entretiens avec des architectes, urbanistes et intellectuels beyrouthins. De ce voyage, le philosophe Lieven De Cauter a rapporté un texte « Pour une phénoménologie de la guerre civile, Hobbes et Benjamin à Beyrouth ». Il y développe l’idée que si Beyrouth connut une déchirante guerre civile de 1975 à 1990, la ville reste le lieu de conflits latents, susceptibles de s’enflammer à tout instant. Cette latence de la guerre affecte le langage et la mémoire et crée des lignes de démarcations mentales. La production artistique en porte les traces, de même que la physionomie de la ville elle-même, la répartition de ses quartiers, l’occupation de ses espaces publics…

Les 18 et 19 mars prochain, au cours de deux journées, le colloque « Beyrouth, paradigme de la guerre civile universelle latente » invite un écrivain, des architectes et urbanistes, des anthropologues et politologues de Beyrouth à approfondir ces questions. Elias Khoury (écrivain) Jade Tabet (architecte et urbaniste), Jihane Sfeir (professeur de sciences politiques), Ismaël Sheikh Hassan (architecte et urbaniste), Ghassan Hage (anthropologue), Mona Fawaz (urbaniste), accompagnés par les philosophes Lieven de Cauter et Thomas Berns déclineront la complexité de Beyrouth, ville physique et … ville imaginaire. Lire le reste de cette entrée »

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Joumana Haddad aux Halles de Schaerbeek le 17 février 2011 dans le cadre du cycle « Mondes arabes »

Posted by jeunempl sur février 4, 2011

Les Halles

« Si vous abordez ces pages en quête de vérités que vous croyez déjà connaître ; si vous espérez être conforté dans votre vision orientaliste, ou rassuré quant à vos préjugés anti-arabes ; si vous vous attendez à entendre l’incessante berceuse du conflit des civilisations, mieux vaut ne pas poursuivre… »

… C’est en ces termes que Joumana Haddad s’adresse au lecteur occidental avant de lui expliquer comment elle et ses semblables peuvent être des femmes libres dans un monde arabe pourtant ravagé par le despotisme et l’obscurantisme… Mêlant témoignage personnel, méditations, poèmes, elle raconte ses premiers émois, sa lecture, toute jeune, de Sade, son expérience d’adolescente dans une ville en guerre, Beyrouth, de jeune-femme écrivant de la poésie libertinée et enfin, de femme de quarante ans qui édite le premier magazine érotique en langue arabe.

Joumana Haddad sera en conversation avec Béatrice Delveaux (rédactrice en chef du Soir), jeudi 17 février 2011 à 20h30 aux Halles de Schaerbeek, 22a rue Royale Sainte-Marie, 1030 Bruxelles. Entrée : 5€ (3€ en tarif réduit)

Réservation au numéro suivant : 02 218 21 07.

En collaboration avec la Foire du Livre de Bruxelles, Actes Sud, Musiq’3, Tropismes libraires et le journal Le Soir

Mondes Arabes

Un cycle de littérature centré sur les « mondes arabes », pour découvrir des auteurs importants là-bas, trop souvent méconnus ici. Pour réfléchir aux questions cruciales de notre temps, et partager le plaisir de lire et d’écouter…Tout au long de la saison, Les Halles proposent un ‘salon littéraire’ dans l’espace de la cave. Les rendez-vous s’égrènent d’octobre à mai, certains dans le contexte de nos temps forts. Autant de rencontres passionnantes avec un auteur, son écriture et le regard qu’il porte sur le monde, au fil de  la collection « Mondes arabes ». Lire le reste de cette entrée »

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