(L’Orient le Jour)
Comment élaborer des stratégies sur l’eau quand on n’a pas une idée exacte des ressources disponibles, du gaspillage et des abus ? Comment faire pour protéger et utiliser durablement l’or bleu au Liban ? C’est à des questions aussi fondamentales qu’a tenté de répondre la conférence organisée samedi par le Parti libanais de l’environnement (LEP).
Le président du LEP, Habib Maalouf, a présenté, au cours de cette conférence financée par la Fondation Friedrich Ebert et organisée à l’hôtel Commodore, une étude intitulée « À l’ombre des changements climatiques, quelle stratégie nationale pour la gestion de l’eau au Liban ? ». Le ministre de l’Environnement Mohammad Rahhal a participé à la séance d’inauguration, ainsi que le consultant Abdo Tayyar, représentant le ministre de l’Énergie et de l’Eau Gebran Bassil, et Samir Farah, représentant de Friedrich Ebert au Liban.
M. Maalouf a beaucoup insisté sur l’idée que l’option des barrages, n’étant pas sans impact écologique, devrait être considérée avec beaucoup de prudence et après que toutes les alternatives furent épuisées, critiquant qu’au Liban, cette option soit si prioritaire (cette idée a été très discutée au cours des débats). « La nature nous a appris qu’elle stocke l’eau sous terre et non au-dessus », a-t-il dit, soulignant les Lire le reste de cette entrée »