Dans un communiqué diffusé le 15 novembre, l’entreprise Clémentine SAL a vivement répondu aux accusations lancées à son encontre par des hommes politiques du Courant du Futur et de la majorité parlementaire via les médias locaux.
Des députés du bloc parlementaire du Futur ont récemment affirmé via la presse locale que l’entreprise Clémentine SAL aurait passé un « accord à l’amiable » avec le ministre de l’Energie et de l’eau Gebran Bassil. Ces déclarations font référence aux campagnes que l’entreprise a réalisées pour le ministère. L’entreprise a diffusé un communiqué dans l’objectif de « clarifier cette affaire aux yeux du public libanais, induit en erreur à travers des accusations diffamatoires et porté à juger injustement une jeune entreprise libanaise citoyenne et responsable ».
Dans ce communiqué, Clémentine SAL affirme qu’elle a « effectivement offert des services créatifs et publicitaires, constituant le coeur de son métier et de son offre commerciale, pour le compte du ministère de l’énergie et de l’eau. » Elle précise qu’elle « est l’une des rares au Liban à signer l’intégralité de ses films et affiches publicitaires, avec une mention très claire de son nom de marque, ne recélant rien en conséquence au grand public du pays, comme l’insinue incompréhensiblement la communication du Courant du Futur. »
Clémentine SAL est une jeune société de communication libanaise. Son PDG est une fille de Michel Aoun, chef du Courant patriotique libre, composante importante de Lire le reste de cette entrée »
Le quotidien libanais anglophone The Daily Star est désormais majoritairement détenu par le groupe Hariri, a appris le Commerce du Levant. L’ancien propriétaire du journal, Jamil Mroué, s’est entièrement retiré fin octobre en vendant la totalité de ses parts (60%).
Selon Jamil Mroué, le groupe Hariri détient actuellement plus de 50% des actions, et serait toujours en négociation avec le reste des actionnaires pour accroître sa participation.
Créé en 1952 par Kamal Mroué, fondateur du quotidien arabe al-Hayat, The Daily Star est actuellement publié à 12000 exemplaires. Il tourne avec un budget annuel de trois millions de dollars et emploie une soixantaine de personnes.
Son site Internet, longtemps leader au Moyen-Orient, revendique 300 à 400 000 pages vues par mois.
Le quotidien a souffert ces dernières années d’un grave déficit de revenus publicitaires, qui a même conduit à son interruption pendant deux semaines en janvier 2009 à la suite d’un conflit qui l’opposait à la banque Standard Chartered.
Refusé au Festival de Cannes par toutes les sections (de la Sélection officielle à la Semaine de la critique en passant par la Quinzaine des réalisateurs), Lebanon s’est imposé quelques mois plus tard comme un Lion d’or indiscutable à la Mostra de Venise. Voilà qui relativise le jugement sacro-saint des sélectionneurs, et prouve en même temps qu’aucun film ne fait jamais tout à fait l’unanimité, chacun ayant ses raisons de plébisciter ou de rejeter l’oeuvre en fonction de critères qui sont affaire de goût, de subjectivité, d’idéologie.
Ce film, le premier réalisé par Samuel Maoz, se situe dans le sillage d’autres oeuvres retraçant, comme lui, la première guerre du Liban d’un point de vue israélien. Les plus connus sont Beaufort (2007), de Joseph Cedar, qui, dépeignant les derniers jours d’une forteresse israélienne assiégée par le Hezbollah, reçut l’Ours d’argent au Festival de Berlin. Et Valse avec Bachir (2008), d’Ari Folman, qui retraçait, par le biais du cinéma d’animation, l’invasion israélienne du sud du Liban en 1982 et la nuit du massacre des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila.
Le terme « point de vue israélien » n’est pas tout à fait exact. Lebanon et ces deux précédents films ont ceci de commun qu’ils adoptent le regard des soldats israéliens, et non celui de leur gouvernement. Charges contre la guerre et son absurdité en général, ces films se gardent bien d’émettre des jugements politiques (ce qui leur a été reproché), se polarisent sur le traumatisme que cette campagne a provoqué dans des consciences. Il s’agit moins de films historiques que d’expériences individuelles, de mémoires intimes, de chocs psychiques générant des cauchemars privés. Lire le reste de cette entrée »
Les blogueurs libanais ont fait un accueil mitigé au film de l’Israélien Samuel Maoz « Lebanon », qui a reçu le lion d’or à la 66e Mostra de Venise, et qui est consacré à l’invasion par Israël en 1982 de son voisin du nord.
Nommé de façon très directe « Lebanon » (Liban), ce film autobiographique est entièrement tourné dans un char, tandis qu’il retrace l’implication de l’armée israélienne dans le conflit.
« Lebanon » est le second film autobiographique qui montre les soldats de l’IDF (Israeli Defence Force) en action durant la guerre civile au Liban (1975-1990), un an seulement après la sortie du film d’animation « Valse avec Bachir ». Les deux films tente de retracer -de la façon la plus sanglante- la brutalité et les dévastations de la guerre moderne.
Il était évident que ce film allait soulever une controverse parmi les Libanais, tous les événements liés la guerre civile étant extrêmement sensibles.
Ce film a reçu des critiques élogieuses dans le monde entier après avoir remporté le lion d’Or à la Mostra de Venise dernièrement, mais qu’en pensent les Libanais, et du film, et de l’accueil qu’il a reçu ?
Asad Abu Khalil, sur le blog Angry Arab, [en anglais, comme tous les liens suivants], qui n’a pas encore vu le film, douche le succès du film à la Mostra de Venise avec le commentaire suivant :
« “Je dédie ce film à tous les gens dans le monde qui reviennent sain et sauf de la guerre‘, a dit le metteur en scène quand on lui a remis son prix. Ils travaillent, ils se marient, ils ont des enfants, mais les souvenirs restent logés au fonds de leur âme.’”
Donc, ce clown sioniste dédie son fim aux guerriers (Je dirais ce que je pense du film quand je recevrais ma copie gratuite) et non aux victimes des terroristes israéliens. »
L’Israélien Samuel Maoz, 47 ans, a remporté le Lion d’or avec « Lebanon », un premier film autobiographique, lors de la cérémonie de clôture de la 66e Mostra de Venise. Son film raconte l’enfer de la guerre depuis l’intérieur d’un char.
L’actrice russe Kseniya Rappoport, 35 ans, a remporté la Coupe Volpi de la meilleure actrice pour « La doppia ora » de Giuseppe Capotondi où elle joue une jeune émigrée femme de chambre au trouble passé.
L’acteur britannique Colin Firth, 49 ans, a remporté la Coupe Volpi du meilleur acteur en jouant un homme brisé par le deuil dans « A single man », la première réalisation du couturier américain Tom Ford.
VENISE — La Mostra accueillait mardi « The white space » de l’Italienne Francesca Comencini sur un Lido mis en effervescence par la venue de l’acteur George Clooney, tandis qu’un film israélien sur la guerre du Liban, « Lebanon », s’imposait comme le premier grand coup de coeur du festival.
Depuis le début du Festival de cinéma de Venise (2-12 septembre) si deux films politiques, signés par les Américains Michael Moore et Oliver Stone ont provoqué de vifs débats, aucun long métrage en compétition n’a semblé faire l’unanimité, hormis « Lebanon ».
Nourri des douloureux souvenirs de son réalisateur, Samuel Maoz, 47 ans, originaire de Tel Aviv, le film fait vivre intensément le début de la première guerre du Liban en 1982, à travers la meurtrière avancée d’un tank israélien.
A l’instar de « Valse avec Bachir » le superbe film d’animation présenté au Festival de Cannes 2008 par Ari Folman, auquel nombre de critiques comparaient « Lebanon » mardi, il approche la guerre avec une radicale nouveauté.
Enfermés dans un tank, quatre jeunes soldats israéliens ne voient du Liban que les massacres qu’ils y perpètrent : âne éventré agonisant, femme au bord de la démence après la mort de son enfant, vieillard au regard figé par la haine, assis dans la rue face à son ami foudroyé en pleine partie d’échecs…
L’horreur de ces scènes, ajoutées au confinement et à la cruelle absurdité des ordres reçus, fait monter la tension entre les hommes. Lire le reste de cette entrée »
Le pilote du Team Liban, Daniel Morad a déclaré que son écurie pouvait viser le top trois la saison prochaine en A1GP. Le pilote âgé de 19 ans a rejoint l’équipe au début de la saison 2008/2009 et a terminé 7ème lors de sa première course.
Morad s’est ensuite montré relativement performant par la suite en se qualifiant en 3ème position à Sepang . A Gaunteng, il signe le meilleur résultat de la saison en terminant 6ème de la course.
« Lors des trois dernières années nous n’avons pas marqué de points et les espérances ont été nombreuses autour de l’équipe , ce fut difficile en particulier pour quelqu’un pour moi qui découvre cette série. Le fait d’être jeune est une pression supplémentaire mais c’est une bonne chose car cela me permet d’apprendre . »
« Après la Formule BMW ce fut un grand changement… Mais c’est bien d’être un peu bouleversé car cela nous rend plus fort. Les courses sont si longues que si je devais revenir dans cette série je serai plus prudent… J’ai beaucoup appris cette année, les gens ont commencé à me respecter en tant que pilote … Je pense qu’il serait réaliste de viser le top trois en particulier avec l’expérience que j’ai désormais derrière moi… » a déclaré Daniel Morad.
BEYROUTH – Le New York Times a rapporté que les investisseurs vont virer leurs fonds vers le Liban, en raison de la crise financière mondiale.
En effet, les politiques conservatrices de la Banque du Liban a réussi à garder le pays à l’abri de la crise. Ainsi, le chef du département des recherches et des analyses économiques à la Banque Byblos Nassib Ghobril a expliqué que malgré l’instabilité qui règne au pays depuis 1990, aucune perte de dépôts bancaires n’a été enregistrée. Au contraire, une grande confiance est accordée au secteur bancaire.
En effet, la BDL a annoncé avoir augmenté ses avoirs de provenance étrangère de 572 millions de dollars durant les deux premières semaines du mois d’octobre.
L’adjudant Stefaan Vanpeteghem, du Service de Déminage et d’enlèvement des engins explosifs (Sedee) de Poelkapelle ne reviendra pas de sa première mission à l’étranger. Sa mission, et sa vie, se sont achevées mercredi matin sous l’effet d’un terrorisme que, pourtant, aucune autorité belge ne dénonce ni ne poursuit. Les poseurs de cette bombe-là sont des amis. L’explosif qui a tué n’avait pas, il est vrai, été posé là par Bertrand Sassoye …
par Luc Delval
Ce démineur expérimenté, 35 ans, marié et père de deux enfants, est une victime à retardement de la guerre d’agression menée par Israël contre le Liban il y a deux ans, au cours de laquelle l’armée israélienne a subi une défaite historique et a été contrainte à une retraite peu glorieuse, non sans avoir causé la mort d’un millier de civils dont un tiers d’enfants.
Ceux-ci continuent, et continueront sans doute longtemps encore, à payer très cher les suites de l’agression de « l’armée la plus morale du monde« , dont les éternels laudateurs d’Israël ne se lassent pas de vanter « la pureté des armes« .
L’agression israélienne contre le Liban, et plus particulièrement contre les milices du Hezbollah, a duré 34 jours. Elle s’est achevée le 14 août 2006. Lire le reste de cette entrée »