(Le Soleil – Normand Provencher)
La jeune réalisatrice libanaise Nadine Labaki, 34 ans, ne croyait jamais que son premier long métrage la mènerait aussi loin. D’abord au Festival de Cannes, l’an dernier, où Caramel a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs. Ensuite, un peu partout dans le monde, où son film a pris l’affiche, dans la foulée des louanges récoltés sur la Croisette.
Dans un grand hôtel parisien du quartier de l’Opéra, où elle rencontrait Le Soleil il y a trois semaines, Nadine Labaki affiche une fatigue non dissimulée. Depuis le matin, elle enfile les entrevues. Tout un chacun veut en savoir davantage sur ce petit film sorti de nulle part, sur la vie de cinq femmes de Beyrouth, dont l’existence gravite autour d’un salon de beauté. Le titre fait d’ailleurs référence à la pâte à la consistance de caramel utilisée pour l’épilation. Lire le reste de cette entrée »