Né en 1989, Mohamad Ezzedine est titulaire d’un master en langue étrangère de l’Université Aix-Marseille. Ce Franco-Libanais, journaliste et écrivain, est passionné d’Histoire et s’y consacre pleinement depuis sa plus tendre enfance. Il signe, avec Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban ?, son premier ouvrage aux Editions Edilivre. Mohamad Ezzedine, un auteur à suivre…
Aujourd’hui capitale de la République libanaise, Beyrouth n’était, jusqu’en 1840, qu’un petit port qui avait peu de chance de devenir une ville majeure du pourtour méditerranéen. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle qu’elle devient la capitale du vilayet du même nom avant de devenir, dès 1920, celle du Grand-Liban.
Or l’annexion de Beyrouth à l’entité libanaise ne tarde pas à soulever des ambiguïtés et à déchaîner les passions nationalistes et communautaires, sous l’œil « bienveillant » des grandes puissances étrangères. Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban ?, un imbroglio international qui met en avant un Liban où les intérêts nationalistes, communautaires et internationaux se chevauchent, s’entremêlent dans une confusion inimaginable.
Bref, tout ce que vous avez toujours voulu comprendre sur Beyrouth et les dessous de la création du Liban moderne se trouve dans cet ouvrage: Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban?
La chaine satellitaire syrienne a diffusé de nouveaux enregistrements de conversations téléphoniques entre, selon elle, le député du Courant du futur Okab Sakr et des chefs rebelles syriens.
Le journaliste syrien Rafic Lotof, spécialisé dans le démontage des trucages médiatiques diffusés par les chaine Al-Jazeera et al-Arabiyé, a déclaré qu’il disposait d’autres enregistrements prouvant l’implication de Sakr dans le transfert d’armes aux rebelles syriens.
La télévision syrienne a diffusé 9 minutes d’enregistrements de plusieurs conversations. Certaines d’entre elles ont été Lire le reste de cette entrée »
Le grand reporter français, tué en janvier par l’explosion d’un obus à Homs, aurait bien été victime d’une bavure des forces rebelles.
Gilles Jacquier est bien mort d’un tir d’obus lancé par les rebelles de Homs, qui visaient un quartier alaouite pro-régime où se trouvait le journaliste de France 2, le 11 janvier dernier. «Les analyses balistiques et les renseignements recueillis sur place par nos sources juste après le drame indiquent que Jacquier a été tué d’un tir d’obus de mortier de 81 mm venu d’un quartier sunnite rebelle, déclare au Figaro une source proche du dossier au ministère de la Défense à Paris. Des analyses montrent assez précisément la source du tir.» «Tous les services spécialisés (DCRI et DGSE notamment, NDLR) sont d’accord sur cette conclusion», précise cette source.
Le grand reporter de France 2 a été touché par des éclats d’obus alors qu’il sortait de l’escalier d’un immeuble, où il se trouvait en compagnie d’autres journalistes français et suisses qui avaient obtenu un visa grâce à sœur Marie Agnès, une religieuse proche du régime, installée non loin de Homs.
Ces conclusions confirment l’information publiée par Le Figaro une semaine après l’accident, sur la foi d’une déclaration d’un responsable d’une association des droits de l’homme à Homs – «nous avons commis une grosse bêtise» – renforcée par les précisions d’un haut responsable de la Ligue arabe, qui avait à cette époque des observateurs sur place à Homs. Peu après, leur rapport de mission validait la thèse de la bavure commise par des opposants à Bachar el-Assad.
«Les rapports de la mission indiquent que le journaliste français a été tué à la suite de tirs de mortier par l’opposition», soulignait le paragraphe 44 du document. Précision importante: le texte cite Lire le reste de cette entrée »
Les habitants de Maïfadoun, au Liban-Sud, la communauté des journalistes et les Libanais en général, ont fait, hier, leur dernier adieu au caméraman de la NTV, Ali Chaabane, tué lundi du côté libanais de la frontière à Wadi Khaled, par des tirs provenant vraisemblablement de l’armée syrienne.
Une fois n’est pas coutume, la mort d’Ali Chaabane a été unanimement condamnée par les Libanais, toutes tendances confondues, même si certaines parties tentent de politiser cette tragédie.
Les collègues du jeune homme de 32 ans se sont recueillis devant le cercueil, au siège de la NTV, avant que le convoi funéraire ne se dirige vers le domicile du défunt, à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, où la famille, les proches et les voisins, lui ont réservé un accueil émouvant. Le cortège a ensuite pris la direction du Liban-Sud, où le malheureux a été inhumé après des funérailles officielles auxquelles ont assisté des représentants du président de la République Michel Sleiman, du chef du législatif Nabih Berry, et du Premier ministre Najib Mikati. Le représentant du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, le député Hassan Fadallah, a condamné le meurtre du caméraman et réclamé que Lire le reste de cette entrée »
Le journaliste Ghassan Ben Jeddou a tenu jeudi une conférence de presse à l’Ordre de la presse, durant laquelle il a annoncé le lancement de la nouvelle chaîne de télévision satellitaire « Mayadine » par la fusion de la chaîne « Ittihad » présidée par le journaliste Naef Karim, en présence de l’ancien député Issam Naaman, du président du Conseil national de l’audiovisuel Abdel Hadi Mahfouz et du président de l’Ordre de la presse Mohammad Baalbaki.
En cette occasion, M. Ben Jeddou a indiqué que « la scène médiatique arabe a une place pour des chaînes satellitaires, notamment à l’ombre des mouvements populaires sans précédents dans la région ».
« Cette chaîne (…) a été créée pour interagir avec la scène des révolutions et des manifestations arabes, observer la résistance populaire à l’occupation et représente une immunité politique face à l’hégémonie », a-t-il dit, déclarant que « Ghassan Ben Jeddo se chargera du poste de PDG de la chaîne et Naef Karim de celui de directeur général ».
M. Ben Jeddou a finalement affirmé que « leur choix est tombé sur la capitale libanaise Beyrouth pour le siège de la chaîne ».
Vingt ans de carrière effacés d’un coup de tweet. La journaliste américano-libanaise Octavia Nasr a dû démissionner de CNN, mardi, à cause d’un « gazouilli » controversé concernant un dignitaire chiite proche du Hezbollah. Cette chef du service Moyen-Orient à la chaîne d’informations en continu américaine avait rendu hommage en ligne au Grand ayattolah Mohammad Hussein Fadlallah.
« Je suis triste d’avoir appris la mort d’un des grands hommes du Hezbollah que je respecte beaucoup », a-t-elle « tweeté » peu après l’annonce de sa mort le 4 juillet. Un message suivi d’une avalanche de réactions aux États-Unis. En tant qu’ancien « leader spirituel » du mouvement radical chiite, il est considéré par les Américains comme un membre important d’un groupe « terroriste ». Il est par ailleurs accusé, par les États-Unis, d’avoir, par ses prêches, provoqué l’attentat de l’ambassade américaine à Beyrouth en 1983. Près de 300 personnes y avaient trouvé la mort. La CIA aurait même tenté de l’assassiner en 1985.
Mea-culpa
Bref, Mohammad Hussein Fadlallah n’est pas le genre de personnage à qui on rend d’ordinaire hommage aux États-Unis. Surtout lorsqu’on s’exprime en tant que représentante d’un grand média d’information. « C’était une erreur de jugement de ma part d’écrire un message aussi simpliste et je suis désolée que cela ait pu laisser croire que je soutenais ses actions », écrit l’ex-vedette de CNN sur le site de la chaîne.
Peu avant l’annonce de sa démission, elle s’était en effet fendue d’un long éditorial pour s’excuser et tenter de justifier son tweet auprès de l’opinion américaine. « J’ai utilisé les termes ‘triste’ et ‘respect’ car, en tant que femme aux racines orientales, je salue ses vues progressistes sur le statut de la Lire le reste de cette entrée »
Anat Kamm affirme avoir agi pour des motifs idéologiques. Elle a volé quelque 2 000 documents classés « top secret » et les a fait parvenir au journaliste Uri Blau du quotidien « Haaretz ».
Une Israélienne a été accusée « d’espionnage aggravé » susceptible de porter atteinte à la sécurité de l’État, ont indiqué hier la radio publique et la radio de l’armée israélienne. Ces médias ont indiqué rendre publique cette information après la levée de la censure de cette affaire par un tribunal de Tel-Aviv.
Anat Kamm, une soldate, a profité durant son service militaire obligatoire entre 2005 et 2007 de ses fonctions de secrétaire du général Yaïr Naveh, alors commandant de la région militaire centre – qui couvre la Cisjordanie – pour voler quelque 2 000 documents classés « top secret », selon ces mêmes sources. Ces documents concernaient notamment du matériel, des armements et des méthodes opérationnelles de l’armée. Anat Kamm, qui a travaillé après son service militaire pour le site d’informations israélien Walla, a transmis la plupart de ces documents au journaliste Uri Blau du quotidien Haaretz. Ce dernier a alors publié une série d’articles relatifs aux méthodes de l’armée.
La censure israélienne a dans un premier temps autorisé la publication des articles avant d’interdire celle d’autres documents dont un relatif à l’opération lancée fin décembre 2008 (jusqu’à janvier 2009) par l’armée contre la bande de Gaza, a indiqué la radio de l’armée. L’un des articles publiés indiquait notamment comment les militaires avaient reçu pour directive de mener des assassinats ciblés contre des activistes palestiniens du Jihad islamique alors qu’il était possible de les arrêter, en contradiction avec un arrêt de la Cour suprême. Lire le reste de cette entrée »
Une journaliste saoudienne a été condamnée samedi à 60 coups de fouet pour ses liens avec la chaîne satellitaire basée au Liban LBC ayant diffusé une émission dans laquelle un Saoudien se vantait de sa vie sexuelle.
Rozana al-Yami a indiqué que le juge du tribunal de Jeddah (ouest) avait abandonné les chefs d’accusation sur son implication directe dans ce programme, qui a suscité la colère des milieux conservateurs du royaume et entraîné la condamnation à la prison du Saoudien.
Le juge l’a toutefois condamnée à 60 coups de fouet, pour avoir travaillé à mi-temps pour le compte de cette chaine
« C’est une punition pour tous les journalistes », a dit Mme Yami à l’AFP par téléphone, précisant qu’elle n’envisage pas de faire appel, redoutant une peine plus sévère.
« Ils affirment que la chaîne est illégale, mais le ministre saoudien de l’Information était passé récemment sur cette Lire le reste de cette entrée »
Le sens de la guerre, plus fort que tout. Comme une seconde peau dont il est difficile de se débarrasser… C’est ce qu’on ressent à la sortie du film de la réalisatrice libano-canadienne, Katia Jarjoura.
Projeté dans le cadre du festival de cinéma libanais, Né à Beyrouth, son premier court métrage en dit long sur ces plaies de la guerre civile qui peinent à se refermer. Et qui se transmettent, comme par hérédité, de génération en génération. L’histoire ? Celle d’un père, ancien milicien ayant tiré un trait sur la violence, et de son fils, tenté à son tour par les armes…
Née à Montréal, de père libanais et de mère canadienne, Katia Jarjoura, 34 ans, a remonté le fil de ses origines, il y a environ 10 ans. D’abord comme journaliste indépendante, puis documentariste. Liban, Palestine, Afghanistan, Irak… Elle en a vu, des guerres. Du coup, ça fait un peu partie d’elle, aussi. Aujourd’hui, elle passe à la fiction pour en parler. A sa façon. Un film poignant, émouvant, visuel, que je recommande à tous les petits chanceux qui se trouvent en ce moment à Beyrouth.
Où ? Cinéma Sofil – Festival Né à Beyrouth – Achrafieh. Quand ? Ce lundi 24 août à 18h. Et pour les autres, il ne vous reste plus qu’à guetter les festivals, où la bobine circule déjà…
Les chrétiens de la minorité ne tardent pas à répondre au défi.
Certes, disent-ils, que la question du style et du mode de vie quotidien est devenue l’une des bases de ce qui reste de la « cause chrétienne » au Liban aujourd’hui. Mais il existe une autre base parallèle, voire plus importante. C’est la question du partenariat et de la participation au pouvoir, ainsi que la présence dans l’État et ses institutions. C’est ce qui a été exprimé indirectement dans le texte politique du dernier Concile Maronite, par le biais de ces paroles célèbres: « Comment coexister égaux et différents à la fois». Comme si c’était l’expression de l’autre souci réel: Comment faire pour être « égaux » au pouvoir, même si nous sommes « différents » quant à la taille selon laquelle ce pouvoir est accordé.
Et pour des raisons de recherche méthodologique, les chrétiens de la minorité assurent également que cet aspect de la cause chrétienne, ayant une dimension très essentielle, n’est pas moins important. Il a un impact sur la présence effective des individus et groupes chrétiens. Cela peut être compris dans la logique de la pensée islamique, sa crise avec la démocratie et la notion de l’autre. Plus la présence des chrétiens au pouvoir diminue dans n’importe quel pays voisin, plus ils sont en proie à l’agonie de la mort, la migration, et la défaite, plus au niveau de l’âme qu’au niveau de la terre jusqu’à ce qu’ils se soient transformés en ruines archéologiques pour des Lire le reste de cette entrée »