Posted by dodzi sur septembre 12, 2011
L’Orient le Jour

Le village de Cana de Galilée (Cana al-Jalil) a vu ressusciter hier, devant son église Saint-Joseph, la liesse éthérée du mariage où Jésus a accompli son premier miracle. La Vierge Marie, qui avait demandé à son fils de changer l’eau en vin, resplendit comme une nouvelle mariée sous le soleil de Tyr, sculptée dans une pierre blanche, d’une douceur immaculée. C’est une cérémonie de piété qui a réuni des pèlerins de toutes confessions, venus célébrer le lever de voile sur la statue de Notre-Dame de Cana. Sur fond de louanges chantées par Joumana Medawar et devant les yeux émus d’une centaine de personnes rassemblées en demi-cercle devant l’église grec-catholique, la sculpture, d’une hauteur de 2,3 mètres, faite de résine et de béton, s’est dévoilée, dans l’arôme des pétales de roses lancées et l’encens des rameaux imbibés d’eau sainte. Alors que les applaudissements et les you-yous s’intensifiaient, plusieurs s’agenouillaient pour prier, croisant leurs mains avec ferveur, comme pour mieux embrasser ce moment de foi. Debout au milieu de l’enceinte, le regard mouillé sous son voile bleuâtre, Raïfa Azzam, trentenaire, confie toute la force que stimule en elle la foi. « Ce recueillement avec soi-même, cette énergie que l’on ressent lorsqu’on se rapproche de Dieu montrent que la foi perdure et que notre unité tient bon », affirme Raïfa, habitante chiite du quartier chrétien de Cana. Racontant ses visites continues à l’église de son village depuis son enfance et les apparitions de la Vierge dans ses rêves, elle interrompt son récit pour prêter l’oreille aux allocutions de circonstance qui se poursuivent. « Libanais, chrétiens et musulmans, joignons nos mains dans un retour à nos sources, sous l’ombre de Marie notre mère qui nous aidera à rester unis », déclare Joyce Gemayel, présidente du comité Liban-Terre Sainte, qui organise l’événement. C’est feue Margot Tyan, mère de Mme Gemayel, qui était derrière l’idée d’installer une statue de la Vierge à Cana. Son dernier vœu, formulé à sa fille avant sa mort en 2009, était de voir cette idée se réaliser. « Celle qui nous a réellement conviés à ce recueillement est Marie », précise néanmoins Mme Gemayel, valorisant « votre présence aujourd’hui, qui est un acte de foi (…) et je suis certaine que la Vierge est présente aujourd’hui parmi nous ».
De fait, c’est un hommage à la Sainte Vierge que les participants veulent exprimer. « C’est la Vierge Marie qui m’a permis de venir dans cette région que je visite pour la première fois », confie sereinement Rodine, jeune fille de Jbeil. Derrière elle, une femme entourée de ses trois enfants et transportant son quatrième dans une poussette avance lentement vers la statue nouvellement inaugurée pour l’effleurer, à l’instar de plusieurs dizaines de croyants qui n’ont cessé d’affluer vers le lieu de la cérémonie. « Nous contribuons aujourd’hui à renforcer la présence de Marie ici », estime Mario, 21 ans, venu de Aïn el-Remmaneh. Cette glorification de Marie porte un symbole particulier lié tant à la date qu’au lieu de l’événement. Retenue parce qu’elle est la plus proche du 8 septembre, fête de la Nativité de la Vierge, la date du 11 septembre inaugurera la célébration annuelle de Notre-Dame de Cana au premier dimanche après le 8 septembre. Le lieu de Cana, qui incorpore désormais son nom à celui de la Vierge, est lui-même un lieu cité par l’Évangile et cet événement vise à trancher le débat sur la localisation au Liban du Cana évangélique. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur août 21, 2010
Par Dr. Nabil Nicolas – Député
Madame Debs,
Je ne voudrais pas entrer en polémique avec vous pour plusieurs raisons. La première étant une décision personnelle de ne pas répondre à des rumeurs non fondées ou à des mensonges hypocrites, mais votre article accusatoire (voir L’Orient-Le Jour du jeudi 19 août) mérite des rectifications :
1- Au sujet du bruit fait autour des feuilletons sur les chaînes NBN et Manar et ma déclaration sur « le branle-bas politique qui n’était pas nécessaire », je l’ai faite pour calmer les probables réactions d’un certains nombre de personne, ce qui aurait ravivé des sentiments confessionnels. Ce film a reçu le premier prix au Vatican pour le dialogue intercommunautaire et également l’autorisation de diffusion de la Sûreté nationale et le nihil obstat des instances responsables de l’Église. Je trouve choquante, Madame, votre attitude vis-à-vis de moi parce que j’ai appelé au calme et que j’ai travaillé pour arrêter la diffusion du film la veille, avant qu’il n’y ait le moindre incident.
2- À propos de l’invasion d’Achrafieh, rappelez-vous, Madame, ceux qui ont demandé à la télévision de ne pas s’opposer aux malfaiteurs parce que, selon vos amis, c’était des alliés.
3- Pour rafraîchir votre mémoire et celle de ceux partagent votre opinion à mon sujet : quand la TV israélienne a diffusé les feuilletons blasphématoires sur la Vierge Marie et Jésus, j’étais le seul à soulever le problème devant les instances religieuses, bien que sans succès. Avez-vous oublié, Madame, le journal libanais qui vous a rejointe en affichant la photo humiliante du Christ sur deux grandes pages ? J’étais encore le seul à demander à toutes les instances religieuses libanaises et au Vatican d’arrêter ce genre de diffusions, toujours sans succès. Ce jour-là, je n’ai pas entendu votre voix ni vos réclamations. Avez-vous également oublié ma position quand on a voulu supprimer le vendredi saint des jours fériés au Liban ?
Sans vouloir attiser la polémique, je vous demande, Madame, d’être juste et de poser la même question aux autres et à vous-même car moi, j’ai fait mon devoir de citoyen libanais désirant vivre en paix avec les autres et dialoguer pour le bien de l’humanité, en dehors de tout esprit de confrontation, ce que, il me semble, vous êtes en train de prêcher.
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Posted in Actualité Tayyar-CPL, Billets & Opinions, Culture & Société, Géneral | Tagué: Achrafieh, Christianisme, Courant Patriotique Libre, CPL, Député, Eglise, film, Islam, Jesus, Jesus Christ, Metn, Nabil Nicolas, polémique, Vierge Marie | Leave a Comment »
Posted by jeunempl sur août 19, 2010
Par Jihad NAMMOUR
Le ministre de l’Information a beau le nier, la déprogrammation du feuilleton iranien sur Jésus-Christ constitue bel et bien un acte de censure. Et en dépit des apparences, cette censure est étatique. Il est vrai qu’elle n’a pas emprunté les mécanismes habituels de la censure, c’est-à-dire le bureau spécialisé de la Sûreté générale. Mais le processus qui a abouti à la déprogrammation de ce feuilleton télévisé a tout de même impliqué le président de la République, le ministre de l’Intérieur, le ministre de l’Information, quelques députés et le directeur de la Sûreté générale. Elle illustre une fois encore la préférence qu’ont les acteurs politiques pour les voies informelles où des agents publics agissent en court-circuitant les mécanismes institutionnels. Ce que la censure étatique informelle a de pire est qu’elle ne dit pas son nom, qu’elle ne s’assume pas, qu’elle nie même son existence. Comme dans un tableau de Magritte, le ministre de l’Information l’a répété à ceux qui voulaient l’entendre : « Ceci n’est pas une censure. » La progression du double langage au Liban semble irréfrénable.
La censure en tant que réflexe
Confronté au feuilleton iranien, le Centre catholique d’information (CCI) entendait l’expurger « des séquences offensantes pour la foi chrétienne », mais le ministre de l’Information s’est « rendu compte qu’il y avait trop à faire », et que par conséquent sa déprogrammation se révélait nécessaire. En somme, les deux parties avaient intériorisé la logique du bureau de censure : lorsqu’une œuvre gêne, soit on la modifie, soit on l’interdit. En d’autres mots, soit on Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur février 10, 2010
Magazine/AFP/Iloubnan.info
KFIFANE, par Jocelyne Zablit

Adyar - un vin libanais
Armés de leur foi et d’un savoir-faire perpétué à travers des siècles, des moines maronites du Liban se lancent à l’assaut du marché viticole en commercialisant le premier vin certifié « bio » du pays.
Armés de leur foi et d’un savoir-faire perpétué à travers des siècles, des moines maronites du Liban se lancent à l’assaut du marché viticole en commercialisant le premier vin certifié « bio » du pays.
Les bouteilles « Adyar » (monastères en arabe) ont récemment fait leur apparition chez les négociants en vin, avec rien moins qu’une croix comme emblème. Dans un pays où, selon la Bible, Jésus a accompli son premier miracle à Cana (sud), le mariage entre spiritueux et spiritualité semble des plus naturels. « Notre vin bénéficie en quelque sorte d’une intervention divine », affirme à l’AFP Hanna Ghantous, moine de 39 ans qui dirige l’établissement vinicole de Mar Moussa, l’un des huit monastères participant au projet « Adyar » lancé en 2003. « Selon la Bible, Jésus a transformé son sang en vin, lui conférant une valeur symbolique », indique ce moine vêtu de noir et à la barbe longue. « Ce que nous faisons n’est donc pas inhabituel ».
« Notre but n’est pas commercial, assure-t-il. « Adyar » a un objectif spirituel qui est le travail de la terre et la création d’emplois pour la communauté locale ». Construit au 18e siècle, le monastère de Mar Moussa est situé sur une colline couverte de pins et bien sûr de vignobles dans la région du Metn, à l’est de Beyrouth. La passion de frère Hanna pour la viticulture est devenue telle qu’il s’apprête à voyager en Australie fin février pour approfondir ses études dans ce domaine pendant quatre ans. Plus au nord, dans la localité de Kfifane, qui a donné au Liban son troisième saint maronite, Saint Hardini, c’est le frère Joseph Abou Faysal, 29 ans, qui s’occupe de la production dans un monastère du 7e siècle, entouré de champs verdoyants. « Nous mettons dans ce vin un peu de notre spiritualité, un peu de prière, nous offrons aux gens quelque chose de vrai, de bon, une partie de nous-mêmes », affirme-t-il. Lire le reste de cette entrée »
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