Posts Tagged ‘islam radical’
Posted by dodzi sur août 10, 2012
L’Orient le Jour

Un homme armé disant appartenir à un groupe jihadiste nommé « Shura Taliban Islam » est assis devant un graffiti disant qu' »Il n’y d’autre Dieu que Dieu » le 21 juillet 2012, au poste frontière de Bab el-Hawa, entre la Syrie et la Turquie. AFP/BULENT KILIC
En Syrie, « les groupes jihadistes ont gagné en visibilité et en poids. Mais militairement, ils jouent les seconds rôles ».
Affalé sur un matelas, Mohammad Sensaoui ponctue ses phrases avec une baguette. « Vous voyez, j’ai une barbe et pas de moustache. Normal, je suis salafiste », dit ce rebelle syrien. Autour de lui, des combattants islamistes et une poignée d’étrangers. Ces combattants contrôlent depuis juillet Bab el-Hawa, un poste-frontière entre la Syrie et la Turquie. Ils sont quelques dizaines, régulièrement bombardés par les chars de l’armée régulière. Le drapeau islamiste noir à lettres blanches claque au sommet du campement. Une quinzaine d’hommes en armes, la plupart syriens, dorment ou jouent avec leur kalachnikov. À l’écart, certains n’ont pas l’air du coin.
« Nous ferons un État islamique jusqu’au Liban, où ils ont des putes et des casinos », lance Mohammad Sensaoui. Cet ancien entraîneur de natation a combattu à Damas. Il vitupère l’Occident et l’armée syrienne. Et les homosexuels « iraniens » dont il imite la copulation en se frottant les paumes. À l’intérieur du poste-frontière, des bouteilles de whisky brisées jonchent le sol près du Duty Free pillé par les rebelles. Sur un mur : « L’islam est la solution. » « Quand nous gagnerons, ce sera œil pour œil. Ceux qui se rendront seront pardonnés, les autres seront tués », dit-il.
Les rebelles contrôlant le poste-frontière sont commandés par un ancien dentiste syrien, Mohammad Firas, qui dirige le « Conseil consultatif national », une appellation courante pour les groupes islamistes, et revendique 10 000 combattants. Il minimise l’importance de l’Armée syrienne libre, « un groupe parmi d’autres », et annonce déjà une lutte pour le pouvoir. « On verra après la chute du régime qui est le plus fort sur le terrain et qui peut gouverner le pays », dit-il. « Nous ne représentons pas el-Qaëda en Syrie. Nous menons des opérations à Idleb, Homs, Hama, Alep et Damas. Notre objectif est de propager notre mode de vie et de combattre l’armée », explique-t-il.
Depuis plusieurs semaines, les médias occidentaux font état d’une présence grandissante de combattants islamistes. Mais les combattants étrangers sont rares, et la majorité des groupes armés n’est pas constituée d’islamistes. À Anadane, à l’ouest d’Alep, un officier supérieur déserteur se dit « contre les islamistes ». « Sur 4 000 à 5 000 rebelles à Alep, 50 à 100 ont un programme islamiste radical », relativise le chef du Conseil militaire rebelle d’Alep, le colonel Abdel Jabar al-Oqaïdi.
Pour Peter Harling, analyste à l’International Crisis Group, « le spectre va de la rébellion classique aux groupes jihadistes radicaux qui ont recours à la rhétorique et aux symboles d’el-Qaëda ». Lire le reste de cette entrée »
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in Dossiers, Géneral, Régional | Tagué: Al Qaeda, Al Qaida, Alep, Amman, Armée Syrienne Libre, Bab al-Hawa, Casino du Liban, Damas, Djihad, djihadistes, Extrémisme, Hama, Hassan Abou Haniyeh, homophobie, homosexualité, homosexuels, Homs, ICC, Idleb, International Crisis Group, Irak, Islam, islam radical, islamisme, islamistes, Jihad, jihadistes, Jordanie, Kalashnikov, Liban, Mohammad Firas, Mohammad Sensaoui, rebelles, Salafisme, Salafistes, Syrie, Turquie | Leave a Comment »
Posted by dodzi sur juin 13, 2012
L’Orient le Jour
Des milliers de fidèles ont fui la ville frontalière du Liban, selon l’agence de presse du Vatican.
La ville rebelle de Qousseir, dans le centre de la Syrie, aurait été vidée de près de 90% de sa population chrétienne, rapporte l’agence de presse du Vatican. « Les chrétiens ont quitté la ville suite à un ultimatum lancé par le chef militaire de l’opposition armée, Abdel Salam Harba », précise Agenzia Fides, qui cite des « sources locales » ayant souhaité garder l’anonymat.
L’ultimatum, qui a expiré vendredi 8 juin, avait été diffusé via les haut-parleurs de certaines mosquées de la ville, toujours selon l’agence de presse du Vatican. « Les chrétiens doivent quitter Qousseir », lançait-on notamment du haut des minarets, selon l’agence.
Qousseir est une ville où vivait l’une des plus importantes communautés grec-catholiques de Syrie, forte de quelques 10.000 personnes à côté de 15.000 musulmans sunnites, rappelle Fides.
« Des dizaines de milliers de chrétiens qui habitaient la ville (frontalière du Liban, ndlr), il ne restait plus que 1.000 fidèles qui ont été, maintenant, contraints de fuir à la hâte », indique Fides. Il ne resterait dans la ville qu’une poignée de familles chrétiennes.
Les motivations derrière cet ultimatum ne sont pas claires, poursuit l’agence de presse. Selon certains, l’ultimatum vise à épargner davantage de souffrances aux fidèles, pour d’autres, il ne relève que d’une stratégie de discrimination et de répression. D’autres encore rappellent le soutien exprimé par certains chrétiens au régime pour expliquer les menaces à leur encontre.
Selon l’agence, certaines familles chrétiennes ont trouvé refuge à Damas, d’autres ont fui en direction des vallées et des campagnes environnantes.
Les chrétiens de la ville avaient espéré que la visite à Qousseir, fin mai, du père jésuite Paolo Dall’Oglio, calmerait la situation. En vain, selon Fides.
« J’ai choisi Qousseir parce que, par ma présence, je désire chercher à porter remède à la polarisation confessionnelle qui s’est vérifiée en ville. J’ai écouté les requêtes d’un certain nombre de familles chrétiennes qui ont vu des êtres chers enlevés et je voudrais faire de mon mieux, par la prière et le dialogue, afin de recomposer les fractures », avait expliqué à Fides le Père Dall’Oglio le 30 mai dernier.
A cette date, l’agence rapportait que Qousseir était déjà le théâtre d’une « conflictualité croissante entre musulmans et chrétiens, accompagnée par une vague d’enlèvements, de vengeances et d’homicides ». Lire le reste de cette entrée »
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in Dossiers, Géneral, Régional | Tagué: Agenzia Fides, Al Qaeda, Chrétiens, Chrétiens d'Orient, Chrétiens de Syrie, chrétiens syriens, Christianisme, Fides, islam radical, islamisme, islamistes, Jésuite, Jésuites, Kusayr, Liban, Paolo Dall'Oglio, Qoussayr, Qousseir, Qussayr, radicalisme, Salafisme, Salafistes, Syrie, Vatican, wahabisme, wahhabi, wahhabisme | 1 Comment »
Posted by dodzi sur avril 24, 2012
L’Orient le Jour

Abdel Ghani Jawhar, membre libanais du groupe extrémiste sunnite Fatah el-Islam. Selon le magazine Time, Jawhar serait mort en Syrie le 20 avril 2012, par l'explosion d'une bombe qu'il préparait.
L’extrémiste serait mort en préparant une bombe à Qoussayr, près de Homs.
Selon le blog « Global Spin » de Time Magazine, Abdel Ghani Jawhar, un Libanais haut responsable du groupe extrémiste sunnite Fatah al-Islam, est mort en Syrie dans la ville de Qoussayr, près de Homs, vendredi dernier.
Le fondateur de Fateh al-Islam, cheikh Ousama al-Chihabi, a confirmé cette information au journaliste de Time. « En tant que moudjahidine, nous sommes habitués à la mort, et si Dieu veut donner à ceux qui vont mourir la dignité, il en fait des martyrs », a déclaré le cheikh.
Ce n’est pas la première fois que la mort de Jawhar est annoncée, rappelle le Time.
Selon Abou Ali, un combattant syrien contacté par le journaliste de Time via Skype, Jawhar préparait une bombe visant à être utilisée contre l’armée syrienne. La bombe aurait explosé avant l’heure, tuant Jawhar. « Il a été tué sur le coup. Nous voulions renvoyer son corps au Liban, mais nous n’avons pas pu le faire car il était déchiqueté », a précisé Abou Ali. Le militant extrémiste libanais aurait donc été enterré dans un jardin de Qoussayr, le cimetière étant inaccessible en raison des combats.
Selon Abou Ali, poursuit le Time, Jawhar serait arrivé à Qoussayr il y a deux semaines, non en tant que combattant de Fateh al-Islam, mais en tant que simple moudjahed avec pour mission de former les combattants syriens à la fabrication de bombes.
Le journaliste de Time affirme qu’une source des services de renseignement libanais a confirmé que Jawhar était passé du Liban vers la Syrie. La source a précisé que Jawhar avait été surnommé « mercure » par les SR en raison de sa capacité à constamment leur glisser entre les doigts.

Chaker el Abssi, salafiste, fondateur de Fatah al-Islam
« La mort de Jawhar sur le sol syrien va renforcer les craintes de la communauté internationale sur le risque qu’en cas d’envoi d’armes aux rebelles syriens, elles finissent entre les mains de groupes radicaux », a expliqué Talal Atrissi, professeur à l’Université libanaise, au Time. « L’opposition syrienne va également être embarrassée qu’un tel homme combatte aux côtés des rebelles », a-t-il ajouté.
Abdel Ghani Jawhar, âgé d’une trentaine d’années, est originaire du Liban-Nord. Il aurait rejoint Fateh al-Islam en 2008, après les violents combats entre l’armée libanaise et les extrémistes de ce groupe retranchés en 2007 dans le camp de réfugiés palestinien de Nahr el-Bared, au Liban-Nord.
Jawhar est, entre autre, accusé de s’être déguisé en militaire et d’avoir posé une valise piégée près de soldats qui attendaient le bus avant de la faire exploser à distance en août 2008, à Tripoli. Pour cette opération, il a été condamné à mort par contumace par un tribunal libanais.
En décembre 2009, la chaîne de télévision al-Manar et le quotidien al-Akhbar avaient rapporté des informations selon lesquelles Fadi Ibrahim, une personne inculpée et connue sous le pseudo de Sigmo, aurait avoué que l’organisation Fateh al-Islam avait assassiné le général François Hajj ainsi que le député Walid Eido. Selon Sigmo, Jawhar aurait été chargé d’assassiner le député Eido.
Des sources avaient également évoqué une implication de Jawhar dans l’assassinat de Pierre Gemayel, en novembre 2006.
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in Dossiers, Géneral | Tagué: Abdel Ghani Jawhar, Abou Ali, Cheikh Oussama al-Chihabi, Extrémisme, Fatah al Islam, Fatah el Islam, Fateh-el-Islam, Homs, islam radical, islamisme, islamistes, Jawhar, Liban, Liban-Nord, Martyrs, moudjahiddine, Nahr el Bared, opposition syrienne, Ousama al-Chihabi, Pierre Gemayel, Qoussayr, Qussayr, Salafisme, services de renseignement, services de renseignements, Skype, sunnisme, Sunnites, Syrie, Time, Tripoli, Université Libanaise | Leave a Comment »
Posted by dodzi sur avril 6, 2012
Le Nouvel Observateur
Par Farid Aichoune
200 à 250 djihadistes salafistes combattent l’armée syrienne en marge de la lutte des soldats déserteurs.
Selon les services secrets français, 200 à 250 djihadistes salafistes venus d’Irak, du Liban, d’Arabie saoudite, d’Egypte et du Maghreb combattent l’armée syrienne en marge de la lutte des soldats déserteurs. L’intrusion de ces djihadistes, entrés en Syrie le plus souvent par le Nord-Liban, l’Irak et la Jordanie, a soulevé l’ire de l’opposition, qui nie tout lien avec eux.
Alors que les soldats insoumis comme l’opposition réclament un Etat démocratique, les djihadistes veulent, eux, exterminer la communauté alaouite, une branche du chiisme, dont le président syrien Bachar al-Assad est issu.
Attentats à Damas
Car, pour les extrémistes sunnites, les chiites sont des hérétiques qui doivent être combattus jusqu’au dernier. Ces « moudjahidine », qui ont créé un Front de la Victoire, sont répartis, selon un responsable salafiste libanais, en deux phalanges (kataëb) – une phalange est l’équivalent d’une compagnie dans l’armée française, soit 140 combattants. Lire le reste de cette entrée »
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in Géneral, Régional | Tagué: Alaouites, Arabie Saoudite, armée syrienne, Assad, attentas, Bachar Al Assad, Bachar el Assad, Bombes, Chiisme, Chiites, crise syrienne, déserteurs, Djihad, djihadistes, Egypte, extermination, Français, France, Front de la Victoire, Irak, islam radical, islamisme, islamistes, Jordanie, Kataeb, Liban, Maghreb, moudjahiddine, Nord-Liban, opposition syrienne, Phalanges, printemps arabe, révoltes syriennes, révolution syrienne, Salafi, Salafisme, salafiste, Salafistes, sunnisme, Sunnites, Syrie, Terroristes | Leave a Comment »
Posted by dodzi sur avril 2, 2012
Agence Fides/Chrétienté.info
A Kusayr, important village des environs de Homs, à la frontière avec le Liban, les minorités ethniques et religieuses comme les alaouites, les chrétiens et les chiites ont fait l’objet de violences et d’atrocités perpétrées par des groupes armés sunnites qui ont accompli leur vengeance. C’est ce que réfèrent des sources de l’Agence Fides du Diocèse d’Homs. La famille chrétienne Kasouha a perdu nombre de ses membres, tués de sang froid. Les meurtres et les enlèvements sont accomplis par vengeance par des militants islamistes sunnites qui avaient d’antiques contentieux et qui aujourd’hui se présentent comme des « factions de la résistance ». Ces bandes « cherchent de ressusciter les vieilles querelles intracommunautaires ou de porter à une guerre sectaire contre les minorités qui ne s’unissent pas à l’opposition » explique une source de Fides.
La population chrétienne de Kusayr, après un certain nombre de massacres et d’attaques, s’est enfuie. Des édifices de chrétiens ont été détruits ou incendiés après avoir été saccagés. La maison du Curé du lieu, le Père George Louis, frappée par quatre tirs de mortier, a été complètement détruite. Selon les chrétiens locaux, les biens meubles et immeubles des chrétiens ont d’ores et déjà été redistribués aux familles musulmanes sunnites.
Dans de nombreuses localités, la population civile – explique une source de Fides – est prise dans un tir croisé. Les civils ont subi des pressions et des violences. Les acteurs de la vie civile ont constitué une cible privilégiée pour la résistance armée : chauffeurs de taxi, vendeurs ambulants, fonctionnaires de l’administration civile ont subi des violences gratuites afin de les contraindre à se retirer de la vie civique et de paralyser les institutions étatiques. Des agressions répétées ont contraint les écoles à fermer leurs portes. Les minorités sont victimes d’abus constants : automobiles, meubles et maisons placés sous séquestre, hommes, femmes et enfants pris en otage et relâchés seulement en échange du paiement d’une rançon.
Le risque concret – remarque la source de Fides – est que les nobles objectifs proclamés par l’opposition syrienne soient phagocytés par l’islamisme, à cause de la présence de groupes armés qui ont pour seul but de créer une guerre sectaire similaire à celle ayant eu lieu au Liban. Lire le reste de cette entrée »
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in Géneral, Régional | Tagué: Agence Fides, Chrétiens, Chrétiens d'Orient, Chrétiens de Syrie, chrétiens syriens, Christianisme, Fides, Homs, Islam, islam radical, islamisme, Kasouha, Kusayr, Liban, Minorités, minorités chrétiennes, minorités de Syrie, musulmans, Salafistes, Syrie, wahhabites | Leave a Comment »
Posted by dodzi sur mars 18, 2012
La Libre
Le journal Le Soir de samedi fait mention de l’inculpation pour infraction terroriste de Rachid.
La chambre du conseil de Bruxelles a décidé, vendredi, de charger d’un chef d’inculpation supplémentaire l’incendiaire de la mosquée Rida, dénommé Rachid, pour infraction terroriste, sur base des déclarations fournies par ce dernier lors des ses auditions.
Le journal Le Soir de samedi fait mention de l’inculpation pour infraction terroriste de Rachid, l’auteur de l’incendie de la mosquée Rida, à Anderlecht, qui a coûté la vie lundi soir à l’imam Abdullah Dahdouh. L’information a été confirmée samedi par la porte-parole du parquet fédéral, Leen Nuyts.
La chambre du conseil a décidé, vendredi, de charger Rachid du chef d’inculpation supplémentaire d’infraction terroriste, en plus de son inculpation pour incendie volontaire avec préméditation et avec la circonstance aggravante d’avoir entraîné la mort. La chambre du conseil a prolongé vendredi son mandat d’arrêt.
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in Belgique, Géneral | Tagué: Abdallah Dadou, Abdallah Dahdouh, Abdellah Dahdoh, Abdullah Dahdouh, Anderlecht, Belgique, Bruxelles, Chiisme, Chiites, imam Abdellah Dahdouh, islam en Belgique, islam radical, Leen Nuyts, Mosquée Anderlecht, Mosquée Bruxelles, mosquée Reda, Mosquée Rida, musulmans de Belgique, musulmans de Bruxelles, Rachid, radicalisme, Salafisme, sunnisme, Sunnites, Terrorisme | Leave a Comment »
Posted by dodzi sur mars 14, 2012
La Libre
« L’islam bruxellois est très parcellisé »
Entretien

Felice Dassetto, professeur émérite de l’UCL, a publié il y a quelques mois « L’Iris et le Croissant », une étude très fouillée sur l’islam à Bruxelles. Il connaît bien l’évolution de la religion musulmane dans la capitale.
Selon Charles Picqué, il ne faut pas tirer de conclusions hâtives de l’attentat d’Anderlecht sans en connaître les motivations. C’est aussi votre avis ?
Mais oui, jusqu’à preuve du contraire, je me tiens au fait qu’il s’agit d’un fait divers tragique dont la justification et la motivation doivent encore être établies. Il est exact que pendant l’année de mon enquête à Bruxelles, j’ai constaté qu’il pouvait y avoir, qu’il y a des tensions entre sunnites et chiites, mais je n’oserais affirmer qu’il y avait là les prémices d’une opposition pouvant déboucher sur un acte comme celui d’Anderlecht. Et je ne parlerais pas davantage de l’existence d’un groupe débouchant sur une telle violence.
L’islam bruxellois est très parcellisé…
Il y a une grande méconnaissance réciproque. Les Turcs ne connaissent pas les Marocains parce qu’ils ne se fréquentent pas. Il n’y a pas d’hostilité entre eux pour autant. Dans le cas de la mosquée Rida, je constate que certains musulmans sunnites du quartier s’y retrouvent parfois pour la prière de midi. Il y a aussi le fait qu’Isabelle Praile, une des responsables de la mosquée qui a été contestée à l’Exécutif des musulmans, ne l’a jamais vraiment été pour sa qualité de chiite. Puis, je constate aussi que la mosquée agressée était une de celles reconnues par la Région bruxelloise
Vous doutez aussi du motif invoqué, à savoir une importation de la question syrienne ?
On va vite en besogne en l’affirmant. L’enquête nous le confirmera peut-être, mais bon, l’opposition entre chiites et sunnites ne date pas d’hier, c’est un contentieux historique vieux de 14 siècles. Puis, à examiner d’un peu plus près la guerre civile syrienne, c’est quand même une situation très complexe. Dans la région, d’autres faits ont eu de quoi attiser plus de tensions entre les deux groupes. Je songe au wahhabisme saoudien hypersunnite qui souffle sur le feu. Ou encore à ce qui s’est passé à Bahrein où l’armée a organisé une terrible répression contre la majorité chiite. Enfin, par rapport à la Syrie, je me demande sincèrement pourquoi ces événements se se sont produits hier soir. Il faut rester prudent, mais rien dans l’actualité de ces derniers jours ne justifiait une réaction violente de cette sorte le soir du 12 mars. Lire le reste de cette entrée »
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in Belgique, Dossiers | Tagué: Abdallah Dadou, Abdallah Dahdouh, Abdellah Dahdoh, Anderlecht, attentat d'Anderlecht, Bahrein, Belgique, Bruxelles, Charles Picqué, Chiisme, Chiites, chiites de Bruxelles, Dokter De Meersmanstraat, Felice Dassetto, hezbollah, imam Abdellah Dahdouh, Islam, Islam à Bruxelles, Islam belge, islam radical, islamisme, L'Iris et le Croissant, Liban, Marocains, mosquée Reda, Mosquée Rida, musulmans, musulmans de Belgique, Pakistanais, radicalisation, religion musulmane, Rida, Salafisme, Salafistes, sunnisme, Sunnites, Syrie, turcs, UCL, Université catholique de Louvain, wahhabisme | Leave a Comment »
Posted by dodzi sur mars 13, 2012
La Libre
La victime s’appelait Abdallah Dadou.
Des représentants musulmans en Belgique ont mis en cause lundi soir le mouvement salafiste sunnite dans l’incendie criminel qui a visé une mosquée chiite de Bruxelles et tué son imam, asphyxié par les dégagements de fumée.
La vice-présidente de l’Exécutif des musulmans de Belgique, Isabelle Praile, elle-même chiite, a estimé que les témoignages recueillis à la mosquée pointaient du doigt une action des extrémistes salafistes.
« Le centre islamique Rida, qui est la plus importante mosquée chiite de Bruxelles, avait déjà dû être placée sous la protection de la police, voici quelques années » à la suite de menaces des salafistes, a dit Isabelle Praile.
La police a indiqué de son côté qu’il était « trop tôt » pour évoquer des pistes. Un autre responsable chiite, Azzedine Laghmich, travaillant dans la mosquée, a aussi affirmé que les slogans criés par l’agresseur ayant mis le feu à la mosquée pointaient en direction du mouvement salafiste anti-chiite. « C’est un salafiste, tous les témoignages des gens présents le montrent », a-t-il dit à l’AFP.
Selon lui, l’homme est entré dans l’édifice et y a mis le feu avec de l’essence avant d’essayer d’en sortir en criant des slogans salafistes liés au conflit en Syrie. Mais il a été bloqué par des passants et fidèles qui l’ont enfermé à l’intérieur de la mosquée qui prenait feu, avant qu’il ne soit arrêté par la police. Lire le reste de cette entrée »
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in Belgique, Géneral, Relations Liban-Belgique/UE | Tagué: Abdallah Dadou, Abdallah Dahdouh, Anderlecht, Attentat, attentat contre mosquée, Azzedine Laghmich, Belgique, Bruxelles, Centre Islamique Rida, Chiisme, Chiite, Chiites, Imam, imam Abdellah Dahdouh, Isabelle Praile, Islam, islam radical, Joëlle Milquet, Mosquée, musulmans, musulmans de Belgique, radicalisme, Salafisme, Salafistes, sunnisme, Sunnites, Syrie | Leave a Comment »
Posted by dodzi sur mars 13, 2012
MPLBelgique.org

Chaker el Abssi, salafiste, fondateur de Fatah al-Islam
A l’heure où le monde occidental promeut la vague de changement dans le monde arabe, l’attentat contre une mosquée chiite à Anderlecht ouvre les yeux sur la réalité de la mouvance salafiste.
Il est à déplorer que la vague de violence religieuse qui a touché le monde arabe touche désormais la communauté musulmane de Belgique, afin que le monde politique belge se rende un peu plus compte de ce que représente le mouvement salafiste. Peu de personnes éduquées font l’amalgame entre Islam et al-Qaëda, et heureusement, mais peu de monde connait la différence entre les différentes branches de l’islam et du sunnisme.
Parmi les branches radicales sunnites, nous retrouvons le salafisme, un mouvement revendiquant un retour à l’islam des origines, idée que la majorité des musulmans trouvent incompatible avec la réalité du monde d’aujourd’hui. Ce mouvement radical, prônant le Djihad, n’admet pas les « innovations » théologiques, et cherche à imposer une compréhension stricte et étroite de l’Islam.
Le salafisme comprend non seulement une politique de prédication, qui cherche à influencer les musulmans par le prêche, mais également une mouvance djihadiste, qui elle, admet que le combat armé est essentiel afin d’instaurer un Etat (ou Califat) islamique. Le mouvement salafiste est lié à l’Arabie Saoudite ainsi qu’à Al-Qaëda.
Il diffère des branches plus modérées de l’Islam, qui elles, concilient plus facilement la vie quotidienne contemporaine avec la pratique traditionnelle de l’Islam. Alors que les salafistes refusent toute interprétation du Coran, les modérés admettent que certains passages ont un contexte historique, un contexte de pensée.
La violence salafiste n’a pas commencé avec le printemps arabe. Les attentats contre les chrétiens d’Egypte et d’Irak ont eu lieu de manière fréquente depuis plusieurs années. Au Nigéria, Boko Haram, un mouvement responsable de plusieurs centaines de morts, chrétiens surtout, mais également des musulmans, est également un mouvement salafiste. Les salafistes considèrent les autres branches de l’Islam comme infidèles. Ils ne reconnaissent pas les chiites, alaouites et druzes comme des musulmans. Ces minorités sont discriminées dans plusieurs pays à majorités sunnite, tels que l’Arabie Saoudite, les pays du Golfe persique, l’Egypte et le Maroc. Le salafisme est également critique vis-à-vis des sunnites modérés, ainsi que des Frères Musulmans.
Au Liban, le salafisme peut être entre autres mis en cause pour les massacres de Donnieh en 2000, les émeutes ayant mis feu à l’ambassade du Danemark et l’église Saint-Maron en février 2006, des combats à Nahr el-Bared en 2007, l’attentat contre un bus à Chekka, et l’attentat contre le Général François el-Hajj fin 2007.
Attentat contre mosquée bruxelloise, acte anti-chiite?
La Libre Belgique
Il était environ 18h30 lundi soir lorsqu’un individu a été aperçu en train de bouter le feu à la mosquée chiite de la rue Meersman, la plus grande du pays. Le maïeur Vincent Van Goidsenhoven a confirmé qu’un cocktail molotov avait été utilisé pour perpétrer l’attentat. Les pompiers se sont immédiatement rendus sur place.
L’imam de la mosquée, un homme de 46 ans a malheureusement perdu la vie dans l’attentat, intoxiqué par la fumée, malgré les tentatives vaines des services de secours de la réanimer durant quarante minutes. Un autre homme a été plus légèrement blessé. Lire le reste de cette entrée »
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in Dossiers, Géneral, Nos articles, Régional, Relations Liban-Belgique/UE | Tagué: Al Qaeda, Anderlecht, Arabie Saoudite, Belgique, Bruxelles, Califat, Chekka, Chiites, cocktail molotov, conflit, Djihad, Donnieh, Irak, Islam, islam radical, islamisme, Joëlle Milquet, Liban, Maroc. Egypte, musulmans de Belgique, Nahr el Bared, Saint-Maron, Salafistes, Sunnites, Vincent Van Goidsenhoven | Leave a Comment »
Posted by dodzi sur décembre 19, 2011
France 24
Par Perrine MOUTERDE
Les salafistes libanais soutiennent ouvertement les opposants syriens et dénoncent l’attitude du gouvernement, qui comprend le Hezbollah. Ils appellent aussi les chrétiens à « prendre leur distance » à l’égard de Damas.
C’est sous bonne escorte que le sheikh Dai al-Islam al-Chahal se rend à la grande prière du vendredi. Un groupe d’hommes, dont plusieurs sont armés, l’attend au pied de son immeuble du quartier d’Abi Samra, à Tripoli (Liban). Fils de Salem al-Chahal, le fondateur du mouvement salafiste au Liban, il en est aujourd’hui la figure de proue.
Les yeux clairs, la barbe blanche, il dirige l’Association pour le conseil et la charité, qui œuvre essentiellement dans le domaine de l’éducation. « Le régime criminel de Bachar al-Assad n’a plus aucune légitimité, dénonce Dai al-Chahal. Les salafistes libanais apportent un soutien moral, politique et financier au peuple syrien. Nous fournissons aussi de la nourriture, des médicaments ou des vêtements aux réfugiés. »
« Nous avons peur du Hezbollah«

L’imam radical Omar Bakri affirme être né à Beyrouth et n’avoir «jamais vu la Syrie de sa vie». De 1985 à 2005, il a vécu à Londres où il s’est rendu célèbre en qualifiant de «magnifiques» les auteurs des attentats du 11-Septembre.
Même barbe blanche, même quartier. Hassan al-Chahal est l’une des autres figures du mouvement. » Hafez al-Assad, comme son fils Bachar [de confession alaouite, une branche du chiisme, ndlr], ont très mal traité les sunnites, que ce soit au Liban ou en Syrie, dénonce-t-il. Sur 10 musulmans, il y a 9 sunnites en Syrie. C’est à nous de prendre le pouvoir ! »
Né au Liban en 1946, le courant salafiste, qui prône un retour à « l’islam des origines », s’organise autour d’une cinquantaine d’associations de charité et d’écoles religieuses, concentrées dans le nord du pays. Si leur mouvement reste d’ampleur limitée, les salafistes ont gagné en influence depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et le retrait des forces syriennes du pays, en 2005.
Ils sont aussi fortement impliqués dans la vie politique : les salafistes sont « au cœur des tensions sectaires grandissantes entre sunnites et chiites », écrivait dès 2008 Omayma Abdel-Latif, alors experte au Centre Carnegie pour le Moyen-Orient.
A Qibbeh, un quartier pauvre situé à la périphérie de Tripoli, la prière se termine. À l’extérieur de la mosquée Hamza, une petite foule se rassemble derrière un pick-up où ont été entassés des haut-parleurs. Au centre du cortège, des Syriens qui disent avoir été victimes de la répression : l’un claudique sur ses béquilles, l’autre est en fauteuil roulant. Un troisième a le bras bandé.
Début août, ils ont été jusqu’à 700 à manifester en soutien aux opposants syriens. Ils ne sont plus que quelques dizaines à se mettre en marche, en scandant des slogans hostiles au président Assad. Tripoli, située à une quarantaine de kilomètres de la Syrie, est pourtant la deuxième ville du pays – et un véritable bastion sunnite. Lire le reste de cette entrée »
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in Géneral, Régional | Tagué: Abi Samra, Afghanistan, Al Qaeda, Al Qaida, Alaouites, Aoun, Arsal, Assad, Association pour le conseil et la charité, Bachar Al Assad, Carnegie, Centre Carnegie, Chiisme, Chrétiens, Courant Patriotique Libre, CPL, Damas, Djihad, Egypte, fondamentalistes, Général Michel Aoun, Hafez al Assad, Haifa wehbe, Hassan al-Chahal, hezbollah, Irak, Iran, islam radical, islamisme, Jihad, Liban, Michel Aoun, mosquée Hamza, mouvement salafiste libanais, Omar Bakri, Omaya Abdel-Latif, opposition syrienne, Patriarche maronite Mar Béchara Boutros Raï, Qibbeh, radicalisme, Rafic Hariri, Réformes, révolte syrienne, révoltes arabes, Salafisme, Salafistes, Salem al-Chahal, Sheikh Dai al-Islam al-Chahal, Somalie, Sunnites, Syrie, tayyar, Tensions, Terrorisme, Tripoli, Tunisie, Wadi Khaled, Yemen, Zacharia al-Masri | Leave a Comment »