Le président du bloc du Changement et de la Réforme le député Michel Aoun a rencontré l’évêque de Zahlé et du Ferzol pour les grecs melkites catholiques Mgr Issam Darwich, l’évêque maronite de Zahlé Mgr Mansour Hobeika,l’évêque orthodoxe de Zahlé Spiridon Khoury, l’évêque des Syriaques orthodoxes de la ville Mgr Yostinos Safar et des chefs de paroisses et ce à l’archevêché grec catholique de Zahlé.
Après le mot de bienvenue prononcé par Mgr Darwich, le député Aoun a affirmé que la rencontre avec les évêques a porté sur les répercussions des évènements régionaux notamment syriens sur l’équilibre national interne au Liban à la lumière de ce qui se passe en Egypte concernant la violation des droits des chrétiens.
Un dîner auquel ont assisté les ministres Sélim Jreissaty et Gaby Layyoun a suivi la réunion.
Aoun : un groupe au sein du gouvernement entrave nos travaux
Le député Michel Aoun, chef du bloc parlementaire « Changement et Réforme », a affirmé samedi de Zahlé que son bloc accomplit sa tâche à la perfection, mais qu’un groupe au sein du gouvernement entrave toutefois de façon permanente ce travail, dans une tentative de perturber la situation dans le pays.
Le chef du Courant patriotique libre (CPL) s’est exprimé lors de sa visite dans la ville de Zahlé, dans la Békaa, qui a commencé hier et durant laquelle il effectue une tournée des paroisses maronites de la région.
« Nous sommes actuellement la majorité au sein du gouvernement, mais nous n’avons que dix ministres sur trente; et par conséquent certains veulent interrompre ce que nous entreprenons », a souligné le général Aoun.
« Ce qui m’importe est que nous soyons prêts pour les élections de 2013 d’autant que ce scrutin sera suivi de la part d’observateurs étrangers. » C’est ce qu’a déclaré hier le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, qui a indiqué qu’il n’est pas permis de se quereller des mois durant sur la loi électorale et de finir par l’adopter deux mois avant l’échéance.
« J’ai d’ailleurs évoqué cette question lors du dernier Conseil des ministres », a-t-il dit. « Je dois impérativement savoir quelle sera la loi qui sera adoptée car nous passons par des moments difficiles et nous devons préparer le terrain pour que les élections se déroulent de manière transparente et démocratique », a-t-il ajouté.
Et le ministre de se demander : « Comment le Libanais qui vit à l’étranger pourra-t-il prendra part au vote si la loi n’est pas adoptée à temps, au moins six mois à l’avance pour préparer le terrain sur le plan sécuritaire, logistique et technique ? » À défaut, a-t-il dit, « les émigrés ne pourront pas voter ni même les électeurs locaux ». Selon lui, nombreux sont ceux qui affirment ne pas vouloir de la loi de 1960, mais au fond, « c’est ce qu’ils veulent ». Lire le reste de cette entrée »
Refusé au Festival de Cannes par toutes les sections (de la Sélection officielle à la Semaine de la critique en passant par la Quinzaine des réalisateurs), Lebanon s’est imposé quelques mois plus tard comme un Lion d’or indiscutable à la Mostra de Venise. Voilà qui relativise le jugement sacro-saint des sélectionneurs, et prouve en même temps qu’aucun film ne fait jamais tout à fait l’unanimité, chacun ayant ses raisons de plébisciter ou de rejeter l’oeuvre en fonction de critères qui sont affaire de goût, de subjectivité, d’idéologie.
Ce film, le premier réalisé par Samuel Maoz, se situe dans le sillage d’autres oeuvres retraçant, comme lui, la première guerre du Liban d’un point de vue israélien. Les plus connus sont Beaufort (2007), de Joseph Cedar, qui, dépeignant les derniers jours d’une forteresse israélienne assiégée par le Hezbollah, reçut l’Ours d’argent au Festival de Berlin. Et Valse avec Bachir (2008), d’Ari Folman, qui retraçait, par le biais du cinéma d’animation, l’invasion israélienne du sud du Liban en 1982 et la nuit du massacre des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila.
Le terme « point de vue israélien » n’est pas tout à fait exact. Lebanon et ces deux précédents films ont ceci de commun qu’ils adoptent le regard des soldats israéliens, et non celui de leur gouvernement. Charges contre la guerre et son absurdité en général, ces films se gardent bien d’émettre des jugements politiques (ce qui leur a été reproché), se polarisent sur le traumatisme que cette campagne a provoqué dans des consciences. Il s’agit moins de films historiques que d’expériences individuelles, de mémoires intimes, de chocs psychiques générant des cauchemars privés. Lire le reste de cette entrée »
Dick Cheney, le nom qui surgit toujours à chaque fois qu’il y a des discussions au sujet d’un crime sérieux quelque part dans le monde. En effet, Cheney avait sa propre équipe de la mort au sein d’une unité de la CIA qu’il dirigea à partir de la Maison Blanche. Par les ordres de Cheney, cette unité d’assassinats a tué l’ancien ministre libanais et chef des Forces Libanaises, Elie Hobeika, le 24 janvier 2002 ainsi que l’ancien premier ministre Rafic Hariri le 14 février 2005, a déclaré le journaliste d’investigation Wayne Madsen.
Madsen, connu pour ses contacts étroits avec les cercles actifs de la CIA, s’exprimait à la TV « Russia Today » lorsqu’il révéla que la même équipe qui avait assassiné Hobeika, en coordination avec le bureau de l’ancien premier ministre israélien Ariel Sharon, avait également assassiné Hariri.
« C’est quelque chose que j’ai entendu il y a 5 ans de la part de sources au sein de la CIA », a dit Madsen. « J’ai rapporté en 2005 que la cellule au sein de la CIA liée à la Maison Blanche était responsable d’avoir coordonné les assassinats au Liban de l’ancien leader chrétien Elie Hobeika, et aussi l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, et que cela avait été effectué en coordination étroite avec une cellule similaire dirigée par le bureau du premier ministre israélien Ariel Sharon », a-t-il déclaré.
En 2002, Hobeika devait voyager à Bruxelles pour témoigner contre Sharon dans l’affaire des massacres de Sabra et Chatila à Beyrouth. Cependant, en 2005, l’assassinat de Hariri avait pour objectif de créer une situation Lire le reste de cette entrée »