Posted by jeunempl sur novembre 1, 2012
Le Commerce du Levant
Pas besoin de s’appeler Carlos Ghosn et d’être le patron de Renault-Nissan pour pénétrer le marché japonais : la coopérative vinicole d’Héliopolis, située à Deir el-Ahmar (Baalbeck), vient d’envoyer une première palette de son vin rouge Coteaux Les Cèdres du Liban 2009, au Japon.
Il s’agit du premier vin libanais certifié Fairtrade à être disponible au pays du soleil levant. Le vin de la coopérative est également certifié « vin issu de raisins de culture biologique » par l’Institut méditerranéen de la certification (IMC). « Pour nous, c’est une commande importante : ces premières 700 bouteilles représentent notre première commande à l’exportation. Elle devrait être suivie de deux commandes supplémentaires, notamment une en cours de finalisation à destination du marché anglais », explique Benoit Berger, responsable de l’association Fairtrade Lebanon, chargée de vendre ce vin dans les réseaux de commerce équitable internationaux.
Héliopolis a produit 15.000 cols en 2012. La majorité de ses vendanges est cependant réservée par de grandes caves libanaises, à l’image d’Ixsir (Batroun) qui en achète les trois quart pour produire ses propres vins. « Nous ne possédons pas de cave. Ce vin représente pour les quelques 250 membres de la coopérative un galop d’essai afin de tester le marché et de voir si nous pouvons aller plus loin », explique Sami Rahmé, le président de la Coopérative d’Héliopolis.
Vendu aux alentours de 30 dollars au Japon, on peut également trouver ce vin rouge au Liban pour un prix public de 18.000 livres libanaises (12 dollars).
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Posted by jeunempl sur octobre 17, 2011
Le Commerce du Levant
La coopérative viticole de Chartoun réalise ses premiers pas.
Pour l’heure, une dizaine de propriétaires terriens de ce village chrétien du Chouf, situé dans le caza de Aley, se sont associés pour mettre en œuvre cette nouvelle coopérative viticole. Jusqu’à présent, il n’existait qu’une seule coopérative viticole au Liban, celle de Héliopolis à Deir el-Ahmar, qui regroupe neuf villages, aussi bien chrétiens que musulmans, et compte quelque 250 coopérants dans ses rangs.
« La coopérative de Chartoun s’installe sur cinq hectares. Mais nous espérons atteindre rapidement le nombre de 20 à 25 coopérants et gérer une quinzaine d’hectares, tous compris dans les limites du village », fait valoir Yves Chartouni, l’ingénieur agronome du projet, dont la famille – comme son nom le laisse présager – est originaire de Chartoun. « 80% des terrains du village, qui pourraient être cultivés, sont abandonnés », précise le président de la municipalité de Chartoun, Joseph Maroun. Si cette première étape réussit, la coopérative pourrait ensuite s’étendre à des hameaux limitrophes.
Ce projet entend faire revenir les anciens villageois, qui ont quitté la région en masse pour Beyrouth (ou l’exil à l’étranger) lors de la « guerre du Chouf » de 1983. Il espère également enrayer la vente de terrains. « Chartoun a été occupé par les Druzes qui l’ont rasé lorsqu’ils ont dû nous restituer nos biens. Nous reconstruisons au fur et à mesure. Mais sans une activité économique régionale, on peut difficilement espérer le retour de la population », déplore le président de la municipalité.
Aujourd’hui, une centaine de personnes vivent encore à Chartoun de manière permanente. Un peu plus de 3000 y sont pourtant inscrites sur les listes électorales. Pour la municipalité, la Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur août 21, 2009
Nouvel Observateur
Pour la première fois dans l’histoire de ces deux vénérables institutions, les Chorégies présentaient un opéra hors du Théâtre antique d’Orange, dans un autre site romain prestigieux, l’Acropole de Baalbeck. Une entreprise magnifique qui se répétera en 2010 et 2011 et devrait s’étendre à l’Egypte, la Syrie et Israël.
Solistes, choristes, danseurs, musiciens, chef d’orchestre, metteur en scène, équipes techniques et d’encadrement : ils étaient plus de 160 à débarquer par vagues successives à l’aéroport Beyrouth pour être installés dans les villes (chrétienne) de Zahlé et (musulmane) de Baalbeck afin de remonter sur l’acropole romain de cette dernière « la Traviata » de Verdi, qu’avant les Libanais des centaines de milliers de Français avaient découverte au Théâtre Antique d’Orange (trois fois 8300 spectateurs) et à la télévision française (1 200 000 téléspectateurs).Par quel miracle deux des sites romains parmi les plus prestigieux de ce qui reste de l’empire des Césars, le Théâtre antique d’Orange, en France, et l’Acropole de Baalbeck, au Liban, ont-ils pu s’entendre pour mener à bien une telle entreprise ?
Renaissance du Festival de Baalbeck
Tout a commencé avec la renaissance du Festival de Baalbeck, fondé en 1956, mais suspendu de 1975 à 1996 dans le fracas des armes durant la guerre civile et les ruines de l’Etat libanais pendant les années qui suivirent. Et par l’intermédiaire de deux médecins de Montpellier et de Marseille qui, à l’aube des années 2000, tissèrent les premiers liens entre les dirigeants des deux manifestations. Que rêver de plus judicieux que cette alliance musicale entre deux nations soeurs de part et d’autre de la Méditerranée, entre deux institutions francophones se produisant l’une et l’autre dans des vestiges romains ? Il est alors décidé que les Chorégies viendraient en août 2006 à Baalbeck reprendre la production de « Lucia de Lamermoor » montée en juillet de cette année là à Orange. Artistes, matériel, contrats, visas…tout était prêt, quand soudain, le 20 juillet, éclate la guerre lancée sur le Liban par Israël. Baalbeck en 2007 devait voir « Madame Butterfly » et « Carmen » en 2008, mais jamais les conditions politiques ne le permirent. Ce n’est que cette année, avec le semblant d’apaisement que montre la Syrie, l’apparence de paix entre Israël et le Liban et le calme relatif du Hezbollah, que la direction du Festival de Baalbeck a pu donner le feu vert aux Chorégies d’Orange pour que cette magnifique alliance se concrétise enfin. Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Culture & Société, Géneral | Tagué: Aïda, Acropole, Acropole de Baableck, acropole romain, antique, antiquite, armée, Artiste, artistes, Baalbak, Baalbeck, Baalbek, Bacchus, Ballet, Ballet d'Avignon, Bekaa, Beqaa, Beyrouth, Boléro, Carmen, César, Césars, chef d'orchestre, Chorégie, Chorégies, Chorégies d'Orange, choristes, Chrétiens, Christianisme, conflit, Culture, Damas, danse, danseurs, E strano, Egypte, Empire de Rome, Empire romain, Ermonela Jaho, festival, Festival de Baablek, Festival de Baalbak, Festival de Baalbeck, Français, France, Francophonie, Frédéric Bélier-Garcia, Guerre civile, guerre civile libanaise, Heliopolis, hezbollah, Histoire, Imam, Islam, Israel, Jupiter, Kursaal, La Traviata, Liban, Lucia de Lamermoor, Metteur en scene, mondanité, Mosquée, mosquées, muezzin, muezzine, musiciens, Musique, musulmans, Opéra de Paris, Opéra royal de Wallonie, orange, orchestre, Paolo Arrivabeni, Politique, prière, public, Rome, Ruines, scène, sites antiques, sites romains, Soldats, Solistes, Syrie, temple de Bacchus, temple de Jupiter, Théatre Antique, Théatre Antique d'Orange, Verdi, Violetta, Zahle | Leave a Comment »