Soraya Hamdan – L’Orient le Jour
Note du MPLBelgique.org : Malgré quelques approximations, l’article est intéressant à lire. Dommage qu’il ne mentionne pas les efforts du ministre Gebran Bassil à faire passer une loi autorisant le secteur privé à exploiter sa production d’électricité. Loi prête depuis plusieurs mois et qui se heurte à l’opposition des ministres du clan Sleiman, Mikati et Joumblatt.
Doté d’un potentiel énergétique naturel extrêmement riche, le Liban n’aurait-il pas intérêt à se tourner vers les énergies alternatives pour combler les lacunes du secteur électrique ? Car outre les avantages environnementaux des énergies renouvelables, le Liban croule sous le poids d’une facture pétrolière qui ne cesse de grimper. En parallèle, la capacité de production d’EDL oscille entre 1 500 et 1 800 mégawatts pour des besoins locaux à hauteur de 2 200 à 2 400 mégawatts.
Dans un contexte de grogne sociale, de rationnement électrique et de coupures à répétition, le Liban n’aurait-il pas intérêt à se tourner vers les énergies renouvelables pour compenser de graves déficiences en matière production énergétique ? Car le pays du Cèdre ne manque pas de ressources naturelles, encore faut-il les exploiter. Le Liban est ainsi doté d’un potentiel éolien et hydraulique estimé respectivement à 1 500 et 600 mégawatts. Rappelons qu’il s’était engagé en 2009, lors du sommet de Copenhague, à produire 12 % de son énergie à partir de sources dites « vertes ».
Outre l’aspect environnemental, l’enjeu est d’autant plus important que le Liban importe la quasi-totalité de ses besoins énergétiques et croule sous le poids d’une facture pétrolière qui n’en finit pas de grimper. En 2010, cette dernière s’était effectivement élevé à 3,74 milliards de dollars, tandis qu’elle a culminé à 5,26 milliards de dollars en Lire le reste de cette entrée »