Par Mona Alami – L’Hebdo Magazine
Dans la course à l’or noir, le Liban se trouve à la traîne. La découverte d’importants gisements de gaz au large d’Israël ne semble pas presser outre-mesure le Liban dont la classe politique est une fois de plus divisée sur la manière de traiter cette éventuelle manne venue de la mer. Une richesse qui est également convoitée par l’Etat hébreu.
«L’existence de nappes gazières et de pétrole au large du littoral libanais a été mise en évidence par les travaux du professeur Thomas Guédiquet de l’Université américaine de Beyrouth dès 1969! Près de quarante ans plus tard, rien n’a été fait sur ce plan là, c’est l’inertie totale», s’indigne le géologue Gilbert el-Kareh, chercheur et ancien professeur à l’Université Saint-Joseph (USJ) et à l’Université libanaise (UL).
Le débat a été lancé la semaine passée par le président du Parlement Nabih Berry qui a insisté pour que Liban exploite son potentiel en gaz. Le chef du Législatif réagissait à l’annonce de la découverte par la société Nobel Energy d’une seconde nappe de gaz, qualifiée comme la plus importante par l’Etat hébreu. Israël dispose aujourd’hui des gisements de Tamar et de Léviathan, possédant ensemble un potentiel de Lire le reste de cette entrée »