C’est un sujet qui concerne tout le Liban. Petits et grands. Riches et pauvres. Chrétiens, druzes ou musulmans, soient-ils. Libanais du Liban et de la diaspora. Il n’y a point de différence entre libanais du même sang phénicien. Nous sommes tous libanais, et nous rêvons tous, je pense, quelque part, au fond de nous, et en bon Libanais, de voir, un jour, les couleurs du drapeau libanais virevolter sur un ou plusieurs podiums des Jeux Paralympiques de Londres 2012.
Je vous écris au sujet d’Edward Maalouf (retenez bien ce nom). Edward est libanais, handicapé, paraplégique et sportif.
Sa paraplégie est due à une chute du sixième étage d’un immeuble en plein construction. Le 9 septembre 1995, Edward perdit la mobilité de ses membres inférieurs. Pour toujours; à l’âge de 35 ans. Dans un pays comme le Liban, Edward aurait pu sombrer dans le désespoir et se trouver dans une impasse noire de solitude et d’inactivité.
Avec une volonté d’enfer, et un courage surhumain, Edward s’est refugié dans le sport. Il a commencé, difficilement, au Liban. Pour occuper, aujourd’hui, la place de double médaillé de bronze aux jeux paralympiques de Chine dans la catégorie
A l’instar de la majorité des citoyens, les sportifs libanais subissent eux aussi de plein fouet la crise économique, et la mauvaise situation politico-sécuritaire. Alors, qu’attendre de l’avenir quand on est sportif au pays du Cèdre? Ali Wehbi et Edward Maalouf reviennent pour RPLfrance.org sur les difficultés de mener à bien ses projets quand on est un sportif libanais.
« L’Etat libanais m’a totalement ignoré. Aujourd’hui, je n’ai plus d’argent pour participer aux compétitions, ni même m’entrainer, avoue amèrement le médaillé de bronze paralympique Edward Maalouf. Si l’Etat ne m’aide pas, je ne pourrai participer aux Jeux paralympiques de Londres en 2012, bien que je sois d’ores et déjà qualifié. J’ai des problèmes de santé à force d’essayer de trouver des solutions à des problèmes auxquels je ne peux rien. »
Le cri de protestation et de douleur d’Edward ne trouve écho chez personne et se perd, pour finalement disparaitre dans la petitesse de ces quelques 10 452 km2! Dans son domaine, le sport, Edward Maalouf a déplacé des montagnes, obtenu de merveilleux résultats, fait rêvé de nombreux fans qui l’ont pris pour exemple de persévérance, d’endurance et de détermination. Pourtant, pour le Liban, son statut ne diffère en rien de celui des autres sportifs…
Hormis quelques infrastructures sportives construites durant les années 1990 et au début des années 2000 (Cité Sportive de Beyrouth, et quelques complexes ça et là), on ne peut que constater que depuis la fin de la guerre civile en 1990, le ministère de la Jeunesse et des Sports n’a Lire le reste de cette entrée »
Onze ans après la fin de la guerre de 2006, qui a vu une partie du pays dévastée par les bombardements israéliens, le Liban n’en finit pas de se reconstruire. Malgré la situation politique instable et la crise économique, les traces de son histoire difficile s’effacent avec les années. Mais les cicatrices de la société libanaise restent bien présentes, dans des endroits moins visibles.
La voiture nous mène vers le quartier de Bourj-al-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth. Ici se concentre une grande partie de la population pauvre de la capitale. En majorité chiites, les habitants vivent dans un entrelacs chaotique de constructions en partie détruites. Des fils électriques forment une toile improbable, pendant sur les murs, traversant le ciel au-dessus des rues animées.
C’est là que nous allons, à l’hôpital dirigé par la Société du Croissant rouge palestinien (PRCS) et par l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations-unies pour les réfugiés). MSF y tient, depuis 2008, des consultations en santé mentale. « Après la guerre de 2006, le constat était effrayant. Le fossé entre les besoins et ce qui existait sur le terrain était énorme« , explique Fabio Forgione, responsable du projet de santé mentale communautaire, initié en 2008.
Selon une enquête de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), menée avant le conflit, 49% de la population du Liban avait un lien direct avec les dégâts humains et matériels liés aux divers combats armés, et 17% était atteinte de troubles mentaux.
A Bourj-el-Barajneh, les traumatismes mentaux sont encore plus endémiques. 25% des réfugiés palestiniens dans le camp souffriraient de séquelles psychologiques ou psychiatriques nécessitant un suivi. Il y a surtout l’histoire du camp, suite violences armées incessantes : siège par l’armée israélienne et les milices phalangistes en 1982, blocus des milices pro-syriennes en 1984, bombardements en 1994 et en 2006… Lire le reste de cette entrée »
Pour la première année au Liban, la marque Picon se joint à arcenciel pour lancer un concours destiné aux enfants. Le but: impliquer les enfants dans une démarche de solidarité et de développement durable.
S’engager dans des actions sociales et contribuer au développement économique, social et environnemental est un engagement de la marque Picon. Au Liban, le choix s’est arrêté sur l’association arcenciel, agissant avec et pour les personnes en difficulté, pour le développement durable de la société. Lancé en novembre dernier, le concours vise à sensibiliser les élèves à des causes sociales et environnementales. Des missions liées à la préservation de l’environnement, au soutien des familles dans le besoin, à l’aide des personnes handicapées, à celle des personnes âgées ou défavorisées, ont été confiées à des élèves de 9 à 13 ans d’une trentaine d’écoles sélectionnées dans toutes les régions libanaises. Selon les responsables du projet, cette initiative vise d’abord à faire des enfants les «ambassadeurs du bonheur» dans leur communauté locale, en les impliquant dans une démarche de solidarité et de développement durable. Pour remporter le concours, les étudiants devaient réaliser mensuellement, pendant six mois, des missions sur une thématique déterminée. Ils seront évalués à la fin du concours sur leur engagement dans des actions citoyennes, comme par exemple le tri des déchets, la récolte de vêtements ou la restauration des écoles.
Enthousiasme et créativité
Responsable du projet à arcenciel, Nassab Khalifeh souligne que les enfants éprouvaient une grande satisfaction lors de l’accomplissement des différentes missions. «Ils récoltaient des fonds pour soutenir les personnes âgées et présentaient des spectacles de chant et de danse lors de leurs visites des maisons de retraite. Ils ont été très touchés par cette expérience», dit-elle en confiant qu’une personne qui visitait son père a eu les larmes aux yeux et a remercié les enfants pour leur belle initiative. Le rapprochement avec les personnes atteintes d’un handicap était également une belle réussite et a créé des liens étroits entre Lire le reste de cette entrée »
CAEN — Un Normand paraplégique de 48 ans, Antoine Aoun, va entreprendre début septembre un tour d’Australie en hand-bike, un vélo aux pédales actionnées à la main, a annoncé samedi à l’AFP ce sportif handicapé qui a déjà plusieurs défis de ce genre à son actif.
Cet habitant de Caen, originaire du Liban, a l’intention de parcourir 6.000 des 17.000 km du parcours au guidon de son hand-bike, reliant notamment Canberra, Perth, Darwin et Brisbane, du 3 septembre au 30 octobre.
Blessé par balles pendant la guerre du Liban en 1979, Antoine Aoun a déjà réalisé plusieurs périples dont la traversée de la France en fauteuil roulant en 1989, la traversée des Etats-Unis en tandem en 1990 ou un tour d’Europe en hand-bike en 2000.
« Quand je suis devenu paraplégique voilà trente ans, c’est une nouvelle vie qui a commencé pour moi; tant que je pourrai, je continuerai à relever des défis », a expliqué le sportif.
Antoine Aoun roulera au profit de la recherche sur la moelle épinière et de l’éradication de la poliomyélite, en menant tout au long de ce parcours des actions de sensibilisation et de récolte de fonds pour des associations oeuvrant dans ce domaine.
Antoine Aoun sera accompagné d’un Australien également paraplégique, d’un cycliste valide, « pour aider à garder un rythme de 22 à 25 km par heure », et de trois personnes chargées de l’intendance.
Mario Aoun, ministre des Affaires Sociales, a reçu aujourd’hui le représentant de l’UNICEF au Liban, Roberto Lorenti, et a discuté avec lui des projets qui intéressent le ministère et l’organisation internationale.
Le ministre a aussi présidé une réunion du comité national pour les affaires des handicapés, en présence de plusieurs responsables et de représentants des associations humaines.
A la suite de la réunion, le ministre Aoun a déclaré ceci :
« Nous tenons aujourd’hui cette réunion pour poursuivre les études sur les mesures permettant d’exécuter la loi 220/2000. Nous essayons d’avancer pas à pas, notamment sur les questions exécutives, afin de se donner les moyens d’appliquer cette loi. Nous insistons à ce que des impôts soient soumis aux asociétés qui n’emploient pas de handicapés. D’autre part, il faut récompenser celles qui offrent des chances de travail aux handicapés. Lire le reste de cette entrée »
Dix ans après sa signature, le Traité international d’interdiction des mines antipersonnel est un succès, même si les choses vont toujours moins vite qu’on ne l’espère estime Handicap international.
Le Traité international d’interdiction des mines antipersonnel a été signé le 1er mars 1999 à Ottawa, au Canada. A ce jour, 156 pays appliquent le traité qui bannit les mines antipersonnel.
Selon Handicap International, dix ans après, 40 millions de ces mines ont été détruites, la production est pratiquement stoppée, elle n’est plus que marginale dans 13 pays, et elles sont encore utilisées, en faible quantité, dans neuf zones de conflit dont l’Est du Congo et la Somalie. Lire le reste de cette entrée »