Le député Hagop Pakradounian a affirmé vendredi que la décision du gouvernement d’adopter la politique de dissociation n’a pas été appliquée au niveau populaire.
« Nous avons perdu 4 députés mais le pouvoir politique et populaire ne nous a pas été soustrait », a-t-il dit lors d’un entretien accordé à la « Voix du Liban ».
En réponse à une question, concernant la possibilité d’établir une coalition avec le parti Kataëb ou le député Michel Murr aux élections législatives de 2013, M. Pakaradounian a dit : « Nos alliances avec le député Michel Aoun sont constantes et nous sommes ouverts aux autres partis ».
Il a en outre indiqué que son dernier contact avec le chef du parti Kataëb avait eu lieu il y a un mois.
« Le Président de la République a affirmé lors de la tenue de la table du dialogue, qu’il est contre l’orientation des armes sur la scène interne et nous Lire le reste de cette entrée »
Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi a affirmé mardi que « l’objectif du dialogue entre Bkerké et le Hezbollah est de rapprocher les partis et de rompre la glace ».
Le chef de l’Eglise maronite qui s’est exprimé devant une délégation de jeunes représentant le PDL, a indiqué que « le siège de Bkerké ne remplace pas la table de dialogue ».
« Nous ne pouvons nous accuser dans les moyens d’information et nous sommes prêts, en tant que patriarcat, à dialoguer à l’écart de tout intérêt électoral, commercial ou économique », a-t-il dit.
Le patriarche a également mis l’accent sur les trois piliers du cadre du dialogue qui sont « l’entité libanaise de l’Etat, la charte nationale et le message et le rôle du Liban dans le monde ».
« Nous espérons construire, à partir de ces trois points, une société ouverte qui respecte les autres car nous ne pouvons toujours être des parties qui se disputent et s’entretuent », a-t-il clamé.
Concernant la stratégie de défense, le patriarche Rahi a souligné que « Bkerké ne s’est pas penché sur cette affaire qui est du ressort de la table de dialogue ».
« Nous n’entamons pas de dialogue sur les techniques politique, économique et sécuritaire mais nous parlons de Lire le reste de cette entrée »
Une délégation parlementaire déléguée par le Président de la Chambre des députés Nabih Berri, a quitté Beyrouth pour Bruxelles, dans le but de développer les relations bilatérales entre le parlement Européen et le Liban.
La délégation présidée par le député Mohammad Kabbani et renfermant les députés Ali Bazzi et Hagop Pakradounian (note du MPLBelgique.org: le député de Jbeil Walid Khoury fait également partie de la délégation), rencontrera le Chef et les membres de la commission du Levant au sein du parlement Européen.
Sur les ondes de Télé Liban, le député arménien Hagop Pakradonian s’est prononcé pour l’accélération de la formation du prochain gouvernement dirigé par le premier ministre Nagib Mikati, afin de faire face aux conséquences de la publication des actes d’accusations des personnes suspectées d’être impliquées dans l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri.
Pour rappel, le juge Antonio Cassesse a remis aujourd’hui un nouveau rapport concernant les derniers progrès effectués dans le cadre de l’enquête. Certaines sources indiquent que la publication des actes d’accusation pourrait avoir lieu lors de la première moitié du mois de Mars.
Le parlementaire a également dénoncé le protocole d’application signé par l’ancien premier ministre Fouad Saniora entre le Liban et le TSL, l’estimant non constitutionnel en raison de l’absence de la signature du chef de l’état. Hagop Pakradonian poursuit en soulignant la nécessité de sortir « des compromis étrangers et d’aboutir à une décision nationale ».
Le député a également estimé que le Liban passe par une phase critique nécessitant un gouvernement d’union nationale, avant de conclure, estimant appartenir « J’appartiens à un peuple résistant et au parti Tashnag; celui qui a perdu sa patrie ne s’oppose pas à la résistance et à la libération du territoire ».
C’était la foule des grands jours hier place des Martyrs, où des centaines d’Arméniens et de sympathisants ont manifesté contre la visite au Liban du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, exigeant de lui la reconnaissance par son pays du génocide commis contre les Arméniens il y a plus d’un siècle.
Les protestataires brandissaient force banderoles, sur lesquelles on pouvait notamment lire : « La définition de la paix pour la Turquie : génocide, massacre, déportation, annihilation »…
« Qu’il nous demande pardon d’abord ; ensuite, il viendra au Liban », déplore une Lire le reste de cette entrée »
Un sigle, trois initiales en arménien, une abréviation en arabe, la FRA: Fédération révolutionnaire arménienne Tachnagtsoutioun (en français «fédération») – ou parti Tachnag, tel qu’on le connaît au Liban. Celui-ci est probablement le plus ancien parti politique existant au pays du Cèdre. Magazine revient sur l’histoire de ce parti aux multiples visages.
Depuis des lustres, le Tachnag fait la pluie et le beau temps dans son fief de Bourj Hammoud ainsi que dans la localité de Anjar, dans la Békaa. Soupçonné par ses adversaires de demeurer dans l’opacité, il n’en reste pas moins un parti incontournable au sein de l’arène politique libanaise et il en est bien conscient. Après avoir encaissé une lourde défaite aux législatives de 2009, il réapparaît en forme aux municipales de 2010.
La FRA, qui fit ses premières armes contre les Ottomans et les Tsaristes, n’en demeure pas moins un acteur engagé dans le combat pour la défense de la cause arménienne. De nos jours, elle encadre un pan entier de la communauté arménienne du Liban à la manière d’un parti tribunitien, comme ce fut le cas du Parti communiste français des années 1950. Comme le souligne le chercheur et journaliste français Gaïdz Minassian, auteur d’une thèse controversée sur ce parti, «nombreuses sont les familles arméniennes de Bourj Hammoud et ailleurs où l’on naît Tachnag, on se marie Tachnag… et l’on meurt Tachnag».
Opérant depuis l’Arménie, le Tachnag est un parti international, politiquement orienté et impliqué dans les pays où la diaspora arménienne est présente depuis le génocide de 1915. Isolé des autres partis arméniens, le Tachnag fait cavalier seul dans son combat contre le régime soviétique qui gouvernait l’Arménie. Les communistes arméniens et les militants du parti concurrent Hentchak, à l’époque influents, le taxaient volontiers de parti chauvin et «nationaliste petit bourgeois».
Le duel Tachnag/Hentchak connut son paroxysme en 1958, lorsque le Liban s’entre-déchirait dans un arrière-fond de guerre froide. Dans ce contexte, c’est tout naturellement qu’une alliance se forgea entre le Tachnag et les Lire le reste de cette entrée »
BEYROUTH – Pour le 27ème anniversaire de l’assassinat de Béchir Gemayel, le Mgr. Roland Abou Jawdeh a affirmé que le Liban a encore besoin de martyrs comme Béchir, pour rester en vie. « Il faut rappeler que l’esprit, les valeurs et les convictions de Béchir sont toujours vivants. Béchir n’est pas tombé en vain. Il a porté sa croix et celle de sa fille assassinée Maya, sans avoir peur du danger. De même a fait Pierre Gemayel. Ils sont tous tombés pour servir la gloire du Liban et garder le Liban en vie. La famille Gemayel continue à porter le flambeau de Béchir », a-t-il souligné.
Mgr. Abou Jawdeh a précisé que « Ce dont le Liban manque depuis 1860 et jusqu’à nos jours, c’est la confiance. Ce qui nous menace le plus, c’est le fait de laisser primer les intérêts régionaux et internationaux sur les intérêts du Liban ». Il a mis en garde contre « la négligence de tous les martyrs, religieux et laïques, tombés tous pour le Liban », estimant que le fait d’oublier ces martyrs porte atteinte à l’histoire qui a fait la gloire du Liban.
A savoir que, pour le 27ème anniversaire de l’assassinat du Président Béchir Gemayel le 14 septembre 1982, la famille de Béchir et les partisans des Forces Libanaises et des Kataeb ont organisé le lundi 14 septembre la messe annuelle pour commémorer l’évènement.
Présents à l’événement, la famille Gemayel, le président du conseil exécutif des Forces Libanaises Samir Geagea, les blocs parlementaires du parti Kataeb et du parti des FL ainsi que des figures éminentes de l’alliance du 14 mars. En outre, des représentants du Président de la République, du Premier Ministre et du Président de la Chambre, ministres, diplomates et figures du corps judiciaire, en plus du député du bloc arménien Agop Pakradounian ont été également présents à l’événement.
Etat civil
– Date de naissance: 3/07/1956
– Lieu de naissance: Beyrouth
Cursus Universitaire
– Diplômé en magistère en Sciences politiques de l’Université Américaine de Beyrouth (AUB)
Cursus Professionnel
– Proviseur du lycée arménien Soren Khanamérian de 1980 à 2000
– Proviseur du lycée arménien Livonne et Sofia Hagobian de 2000 à 2005
Cursus politique
– Membre de la commission central et du bureau politique du parti Tachnag-1986
– Elu député dans le Metn pour le siège arménien orthodoxe en 2005
– Membre de la commission des affaires étrangères et du comité environnemental
– Membre des commissions d’amitié libano-britanique, libano-suédoise, libano-iranienne et libano-arménienne
– Il a pris part au congrès pour l’unification des parlements arabes et des parlements internationaux
– Membre du conseil supérieur des Arméniens au Liban
– Il a pris part à de nombreux congrès sur la loi électorale et des partis politiques en Jordanie et au Maroc.
Le député Michel Aoun, chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, a tenu une conférence de presse en présence des candidats présentés par son bloc en vue des prochaines élections législatives libanaises dans les régions du Metn et de Jbeil.
Au Metn, la liste est composée de: Ibrahim Kanaan, Salim Salhab, Nabil Nicolas, Ghassan Achkar pour les 4 sièges maronites, Ghassan Moukheiber et Ghassan Rahbani pour les 2 sièges orthodoxes, Edgard Maalouf pour le siège catholique ainsi que de Hagop Pakradounian pour le siège arménien-orthodoxe.
Cette liste ne diffère que très peu de celle qui avait remporté les élections en 2005. Après le retrait de Michel Murr en 2007, Ghassan Achkar et Ghassan Rahbani se sont donc ajoutés à la liste. Elle est composée de 4 membres du Courant Patriotique Libre, 2 indépendants, 1 membre du Parti Social National Syrien et 1 membre du Tachnag.
A Jbeil, la liste du Changement et de la Réforme est composée de: Walid Khoury et Simon Abiramia pour les 2 sièges maronites, et de Abbas Hachem pour le siège chiite.
Le général Michel Aoun a insisté sur l’importance d’un grand bloc parlementaire pour aboutir aux réformes nationales mais aussi pour appuyer au parlement les besoins locaux de chaque circonscription.
Il s’est également attardé sur les critères de sélection, indiquant qu’une vision nationale a été préférée au critère géographique (à savoir la différenciation entre un candidat de la montagne, de la côte ou de la ville dans chaque circonscription). Ce dernier critère n’influence pas selon lui la performance d’un député du bloc du Changement et de la Réforme tant au sein du parlement que vis-à-vis de ses obligations pour sa région.
Au premier jour officiel de la bataille électorale, les Libanais suivaient de près les préparatifs menés en vue de concrétiser les alliances et de finaliser les listes !
Seul Hagop Pakradounian, député du parti Tachnag au Metn Nord, est tranquille. Aucun candidat rival ne s’est présenté… ni dans son camp, ni dans le groupe adversaire, ni parmi les candidats indépendants, ni parmi les amateurs. Il a alors garanti sa place dans le prochain Parlement deux mois avant la date des élections. Toutefois, « l’actuel et le prochain député » assure que l’enthousiasme de l’électeur arménien ne sera pas atténué suite à sa propre victoire… Bien au contraire, les électeurs arméniens se dirigeront vers les urnes pour perpétuer son « alliance unique » avec le bloc du Changement et de la Réforme d’une part, et avec le député Michel Murr d’autre part.
Mais si Pakradounian était la star du premier jour officiel de la bataille, la situation des autres groupes est loin d’être similaire. Chaque parti essaie de s’organiser, surtout que des conflits internes se produisent au sein de chaque camp, et que les alliances ne sont pas encore mises au point.
Sur un autre plan, un évènement non électoral, du moins en apparence, a dominé les activités politiques au Liban. Un nouvel épisode du conflit entre l’Egypte et le Hezbollah est apparu. Cette « brouille » a vu le jour lors de la dernière guerre israélienne menée sur la bande de Gaza. En ce jour, le parti libanais n’a pas hésité à lancer des critiques et des accusations directes envers l’administration égyptienne. Cette dernière s’était refusée d’ouvrir le terminal de Rafah pour aider les Palestiniens.
Mais ce conflit a pris une tournure différente, se plaçant dans le cadre « judiciaire »; ce qui suscite les interrogations quant à la date de cette affaire, précédant les législatives où le Hezbollah est un élément essentiel. Dans un communiqué officiel, le Procureur général Abdel Majid Mahmoud a accusé Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Parti, a chargé « le responsable de l’unité des opérations dans les pays environnants » (sans le nommer), de préparer la Lire le reste de cette entrée »