Aoun : Les électeurs doivent s’impliquer dans le redressement financier du pays

L’Orient le Jour

Aoun réitère « notre lutte contre l’injustice et la corruption ».

À l’occasion de la commémoration annuelle, par le Courant patriotique libre, du 14 mars 1989 (date de déclenchement par le général Michel Aoun de la « guerre de libération » contre la Syrie), le général Aoun a affirmé que « cette date est la plus importante de notre histoire, puisque nous avons agi alors sans complexe à l’égard des grandes et des petites puissances ».

Évoquant la conjoncture présente, M. Aoun a dénoncé « la corruption des institutions ». « Quel que soit le montant des deniers publics volés, personne ne réagit, et c’est comme si de rien n’était », a-t-il affirmé, appelant « les électeurs à s’impliquer plus à ce niveau (…) et à mener un combat avec les responsables jusqu’à ce qu’ils appliquent la Constitution et les lois ». Si la période du 14 mars 1989 a été celle de « la résistance militaire contre l’injustice et de l’éveil du peuple libanais contre l’armée de tutelle syrienne », l’étape actuelle est, selon M. Aoun, « celle de la reconstruction financière et économique », dont les citoyens doivent être les acteurs principaux.

« Ne restez pas de simples observateurs entre ceux qui veulent édifier l’État et ceux qui veulent le démolir », a-t-il déclaré, soulignant que « si nous ne réussissons pas à redresser la situation financière, nous ne pourrons pas continuer ».

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Le Président du Comité des Affaires Etrangères au Général Aoun: Bienvenue au représentant des chrétiens du Liban

RPL France

Au quatrième jour de sa visite officielle en France, le Général Aoun s’est entretenu avec le Comité des Affaires Étrangères de l’Assemblée Nationale. L’ensemble des membres du groupe ont assisté à la réunion, notamment, le Président, Axel Poniatowski, le Vice-président, Hervé Gaymard, le député Jean-Louis Bianco, ancien Secrétaire Général de l’Élysée durant le septennat du Président François Mitterrand.

Le Président du Comité a accueilli le Général Aoun par « Bienvenue au représentant des chrétiens du Liban ». Le Général Aoun a expliqué par la suite que la crise que traverse le pays du cèdre ne peut pas être résumée au seul problème du Tribunal International comme certains essaient de faire croire, mais trouve ses ingrédients dans la situation politique, économique et financière…

Il a ensuite présenté l’ensemble des erreurs et défauts qu’ont commis l’enquête internationale et le Tribunal depuis l’assassinat du Premier Ministre Rafic Hariri en 2005.

Il a enfin abordé la situation des chrétiens en Orient et du Liban en particulier, rassurant que ces derniers sont en sécurité suite à sa politique d’ouverture aux autres composants de la société libanaise et de la région.
11 autres interventions des membres du Comité ont suivi, reprenant les sujets et le point de vue du Général Aoun, dans une réunion qui a duré environ une heure et demie.

Certains membres du Comité n’ont pas manqué de rappeler les liens d’amitié qui les lient au Général Aoun depuis la Guerre de Libération de 1989.