Notre rencontre aujourd’hui coïncide avec le 69eme anniversaire de l’Indépendance du Liban.
Une indépendance ternie chaque jour par les agressions d’Israël qui, à travers son histoire, a toujours résolu ses problèmes en recourant à la logique de la force, mais qui a été vaincue dernièrement par la logique des droits défendus par les résistants du Liban et de Gaza.
Une indépendance qui est une valeur nationale plus difficile à préserver qu’à récupérer dans un pays où la classe politique est toujours prête à la marchander, comme il s’est avéré, encore une fois, pendant la crise actuelle en Syrie où les ingérences de certains Libanais risquent de justifier plus tard des ingérences syriennes et de menacer, par conséquent, cette indépendance ; ces ingérences renforcent les alibis de « ventre mou » et de « passage de complots » invoqués par la Syrie durant son hégémonie sur le Liban tandis que nous militerons toujours pour que le Liban constitue la « colonne dure » de la région et sa « barrière protectrice ».
Une indépendance d’un pays menacé par la montée d’un intégrisme dans une région riche en sa diversité dont l’élimination ne sera certainement pas sans conséquence fatale sur le monde entier et, en particulier, sur l’Europe et la France.
Mesdames et Messieurs,
Le soi-disant « Printemps Arabe » s’est révélé être un hiver glacial et une plongée dans l’ère des ténèbres. Ainsi, des dictatures sont remplacées par des gouvernements islamistes extrémistes et les mouvements inspirés par Al-Qaeda sont en plein essor. Les conséquences n’ont pas tardé à apparaitre : les propositions de législations islamistes en Egypte, du type application de la Charia ; la prohibition de certaines manifestations et activités artistiques et culturelles dans le Maghreb, l’apparition d’un fanatisme religieux tout-à-fait étranger au Liban et à sa société multiconfessionnelle et, enfin, les attaques terroristes, même contre les pays « parrains », qui nous font penser à une récidive façon Ben Laden.
Ceci dit, les expressions de surprise et de regret ne suffisent plus ; ce qui est exigé aujourd’hui c’est de changer les politiques occidentales qui nous menacent tous. Les manœuvres superficielles cherchant à Lire le reste de cette entrée »
« Ce qui est exigé aujourd’hui, c’est de changer les politiques occidentales qui nous menacent tous »
Gebran Bassil, Ministre libanais de l’énergie et de l’eau, membre du Courant patriotique libre
Vendredi 23 novembre au Centre d’accueil de la presse étrangère (CAPE)
« Les chrétiens de l’Orient sont stupéfaits des politiques adoptées par l’Occident qui ne font qu’empirer une situation qui a déjà englouti les Terres saintes, l’Irak, l’Égypte et maintenant la Syrie et, à Dieu ne plaise, le Liban. Agir à temps ! C’est le cri qu’on lance aux musulmans d’Orient et aux chrétiens d’Occident. Le bon modèle est toujours là, gardez-le vivant ! »
Gebran Bassil est un des dirigeants les plus en vue du Courant patriotique libre, mouvement politique libanais fondé en 1992 par le général Michel Aoun et représenté au parlement libanais sous le nom de Bloc du changement et de la réforme. Ministre de l’énergie et de l’eau depuis 2009, il a multiplié ces dernières années les études permettant de mieux connaitre les réserves potentielles d’hydrocarbures qui se trouvent dans le sous-sol marin de la zone économique exclusive (ZEE) du Liban, ainsi que des études de faisabilité pour la création d’un terminal de Gaz naturel liquéfié (GNL) dans son pays. Un dossier sensible puisqu’Israël et Chypre Lire le reste de cette entrée »
L’appel d’offre pour la construction d’un gazoduc transportant du gaz naturel liquéfié (GNL) le long de la côte libanaise sera lancé avant la fin de l’année, probablement en novembre, selon le conseiller du ministre de l’Energie, Raymond Ghajar.
La rédaction des cahiers des charges avait récemment été confiée à la société Associated Consulting Engineers (ACE).
D’autres appels d’offres suivront, a indiqué Raymond Ghajar, notamment pour la construction d’un terminal portuaire d’importation de GNL. « Nous prévoyons d’avoir un terminal de GNL opérationnel en 2012 » a-t-il affirmé.
L’approvisionnement en GNL devrait également faire l’objet d’un appel d’offre. Même si le potentiel gazier du pays se confirme, le ministère estime que le Liban ne sera pas en mesure d’en produire avant des années. D’où la nécessité d’en importer, notamment du Qatar.
Depuis la naissance du nouveau gouvernement libanais au mois de novembre 2009, Gebran Bassil, cadre du Courant Patriotique Libre, est le ministre libanais de l’énergie et de l’eau.
Très vite, il se lance un défi: rétablir l’électricité 24h/24 au pays des Cèdres… service auquel les Libanais n’ont plus droit depuis la guerre civile. Au sortir de la guerre, la corruption a gangréné le secteur de l’électricité et de l’eau, favorisant les réseaux parallèles d’approvisionnement. Ce système permettait aux politiques de garder la mainmise sur la population en monnayant leur service par des votes aux élections. En s’attaquant à ce dossier de plein fouet, c’est cet engrenage de la corruption que cherche à rouiller le jeune ministre.
Le MPLBelgique.org vous propose une page résumant les actions du ministre Gebran Bassil dans son défi de réformer le secteur de l’électricité et de l’eau au Liban. Déjà plusieurs actions ont été entreprises et le besoin d’une page les résumant se fait de plus en plus pressant afin de suivre le rythme de ce ministre décidément dynamique.
Le ministre de l’information a annoncé à l’issue de la réunion des conseils des ministres que le gouvernement a débattu le plan du ministre de l’énergie et des ressources hydrauliques, Gebran Bassil concernant la politique de l’électricité au Liban et a approuvé le plan présenté par le ministre étant entendu que l’exécution des projets, leur gestion, leur financement et les cahiers de charges selon les règlements en vigueur seront conformes aux lois en vigueur et aux résolutions du conseil de ministre.
Le ministre Bassil présentera de son coté chaque 6 mois un rapport au gouvernement sur les étapes franchies et prévues dans le plan en question.
Le ministre Mitri a ajouté que le ministre Bassil a inclu dans son plan des initiatives relatives aux infrastructures de l’électricité et aux sources de l’énergie substitut et qui comporte des programmes d’application et des moyens de financement.
Le plan prévoit une priorité aux types d’énergie les plus consommables et les moins nocifs du point de vue environnement. Ces types d’énergie se basent essentiellement sur le gaz et sur les énergies renouvelables. Le plan pointe du doigt les Lire le reste de cette entrée »
Un rapport du consultant mondial dans les affaires énergétiques Poten & Partners a déploré « l’état de crise » dans lequel baigne le secteur de l’énergie au Liban, préconisant le recours au gaz naturel liquéfié (GNL), notamment à la lumière de la hausse importante des réserves mondiales de gaz.
L’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) pourrait économiser 75 à 80 millions de dollars par an au secteur de l’énergie au Liban, selon un rapport du consultant Poten & Partners, accrédité par la Banque mondiale (BM). Selon l’étude, citée par le bulletin hebdomadaire de la Byblos Bank, Lebanon this Week, l’usage du GNL contribuerait à réduire à moyen terme le déficit de l’Électricité du Liban (EDL), le coût de production électrique propre à ce combustible étant moins important que celui généralement engendré par d’autres combustibles fossiles. Le rapport préconise ainsi l’usage de cette source d’énergie alternative pour pallier la pénurie chronique de courant au Liban, d’autant que le secteur est aujourd’hui dans un « état de crise, au vu de la faible capacité de production et des coûts élevés » qui en découlent, selon Poten & Partners.
Dans les détails, le rapport propose de réduire les coûts de production de la turbine à gaz à cycle combiné (TGCC) de Zahrani, en remplaçant le fioul distillé (plus cher et plus polluant) par le GNL.
Poten & Partners rappelle à cet égard que la TGCC de Beddawi (au nord du pays) est déjà alimentée en gaz naturel en provenance de l’Égypte, via les gazoducs Arab Gas et Gasyle 1. Cependant, selon le rapport, il serait coûteux de Lire le reste de cette entrée »
Au cours d’une conférence organisée hier sur l’électricité et les barrages d’eau dans la région du Batroun, le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebrane Bassil, a déploré le gaspillage des ressources dont dispose le Liban, indiquant à cet égard que seuls 2,7 millions de m³ (note du MPL: L’Orient le Jour confond sûrement millions et milliards de m³ d’eau), sur les huit millions de précipitations annuelles, étaient exploités chaque année, « alors que la demande locale s’élève à 3 millions de m³ ».
M. Bassil a ainsi plaidé en faveur de la construction de barrages hydrauliques sur l’ensemble du territoire, indiquant que les bénéfices générés par le barrage de Chabrouh (construit début 2007) s’élevaient à 2,2 millions de dollars par an, en termes d’irrigation et d’approvisionnement en eau potable.
Il a, par ailleurs, dévoilé un plan visant à construire une nouvelle centrale électrique au nord du pays qui serait alimentée du gaz naturel provenant de Syrie, et d’une autre centrale fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL) dans la région de Sélaata ou de Zahrani (au Sud), qui serait reliée à la centrale de Beddaoui.
Enfin, le ministre Bassil a déploré l’état actuel des réseaux d’adduction d’eau et d’assainissement des eaux usées, devenus très vieux, appelant à une modernisation des conduites et aqueducs en place, comme c’est le cas aujourd’hui à Batroun, où un nouveau réseau de 28 km est en phase de construction.