[Note du MPLBelgique.org : Bien que certaines questions soient parfois tirées par les cheveux, notamment celles mentionnant le drame de Ersal, le député Kanaan lance quelques messages intéressants…]
«Lorsque nous avons réclamé le contrôle des frontières, on nous a taxés de racistes. Aujourd’hui, les rapports officiels avancent le chiffre de 900 000 réfugiés syriens. Ces chiffres ont été sujets à débat au palais présidentiel en présence des chefs des organes de sécurité et de quelques ministres». Interview du député du Metn Ibrahim Kanaan, président de la Commission parlementaire des Finances.
Les échanges d’accusations et les polémiques entre le Moustaqbal et vous ont repris de plus belle. Le livre que vous venez de lancer L’acquittement impossible, est un amas de mensonges, disent-ils, c’est le général Aoun qu’il est impossible d’innocenter avec le lourd bilan qu’il traîne…
C’est le langage habituellement utilisé par le Moustaqbal. Quand vous lui dites, il n’est pas permis d’attaquer l’armée, il vous répond: levez le siège de Ersal. Au chapitre électoral, il clame son attachement à la parité et au partenariat national, fait les plus belles promesses à ses alliés et, en fin de compte, il refuse même de participer au débat sur une loi qui assure cette parité. Au niveau financier, le Courant du futur a été chargé du Trésor pendant 18 ans. Tout le monde sait que le livre est bâti sur les « minutes » de l’Assemblée générale du Parlement depuis que Lire le reste de cette entrée »
Le ministre Nicolas Sehnaoui a véritablement réduit en poussières les fausses accusations du député du courant du Futur, Ghazi Youssef. Depuis plusieurs mois maintenant, Ghazi Youssef est le député haririste dédié à la critique bête et gratuite des réalisations des ministres et députés du Courant patriotique libre.
M. Sehnaoui a déploré la campagne calomnieuse du courant du futur qui visait non seulement au niveau politique le CPL mais également des employés du secteur qui travaillent dur pour aboutir les réformes. Il a également rappelé la renaissance des Télécoms au Liban depuis quelques années… mettant en avant les chiffres des institutions mondiales sur les efforts du Liban, classé parmi les 10 pays à plus forte croissance en 2011 et 2012 dans le secteur des télécoms.
Conférence de presse à scruter sans modération…
Le ministre Sehnaoui va poursuivre en justice Ghazi Youssef. Rappelons que Ghazi Youssef est député issu du courant politique du Moustakbal, correspondant au plus puissant réseau de corruption du Liban.
Lundi prochain, la majorité gouvernementale sera soumise à un véritable test au sein du parlement en termes de sa capacité à prouver sa solidarité ministérielle et sa majorité réelle et non pas numérique. Le sujet brûlant de la session législative du 5 mars sera le conflit aigu entre le bloc du Changement et de la Réforme et ses alliés d’une part et le Courant du Futur et ses alliés d’autre part sur la question litigieuse des dépenses auxquelles ont procédé les gouvernements Siniora et Hariri entre 2006 et 2009 et qui ont atteint environ 11 milliards de dollars, et le fait d’essayer de comparer ces dépenses non appuyées par des documents justificatifs et des comptes avec le projet de résolution envoyé par le gouvernement actuel pour ouvrir un compte crédit de 8900 milliards de livres libanaises (note du MPLBelgique.org: un peu moins de 6 milliards de dollars) pour couvrir la légalisation des dépenses publiques hors budget de l’année 2011.
Ceci prédit l’ardeur de la prochaine séance législative de la chambre et les communications qui vont la précéder et l’accompagner, et le fait que les députés du Futur Jamal AL Jarrah et Ghazi Youssef ont proposé hier soir un projet de résolution inspiré de cas réels pour égaliser les deux dépenses et essayer par conséquent de tourner la page des dépenses surtout durant le gouvernement de Fouad Siniora. Cette proposition non renforcée par des documents justificatifs est une tentative exercée par le bloc du Futur, accusé d’exercer un chantage sur la majorité, pour ne pas assurer le quorum de la séance parlementaire.
Certains observateurs voient qu’il y a une très grande différence entre les dépenses auxquelles ont procédé les gouvernements Siniora et qui ont atteint 11 milliards de dollars et le projet des 8900 milliards de livres.
Les 11 milliards de dollars ont été dépensés sans aucun permis et en dehors du cadre de toute législation par la chambre des députés. Il s’est basé sur les projets des budgets, ce qui constitue une dangereuse violation de la Constitution. Le projet de résolution proposé par les députés Youssef et Al Jarrah pour couvrir les dépenses des gouvernements précédents est une violation flagrante du principe de Lire le reste de cette entrée »
«C’est parce que nous accusons l’ex-Premier ministre, Fouad Siniora, d’avoir commis des infractions qu’ils ont mené une campagne bien programmée pour accuser de détournement de fonds des personnes transparentes chargées de la gestion des secteurs publics». Le ministre des télécommunications, Nicolas Sehnaoui, passe à la contre-attaque.
Une campagne est menée contre le ministre de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, à cause des coupures prolongées du courant électrique. Le président Nabih Berry lui a demandé de dire la vérité sur ce qui se passe…
Nous comprenons tout à fait la colère des gens qui éprouvent une frustration et qui s’expriment quand le mal s’exacerbe en descendant dans la rue. Je ne veux pas parler des politiques qui les manipulent dans des intentions équivoques ou dans le cadre d’un agenda politique étroit ou pour la défense d’intérêts partisans. Quant au ministre Bassil, et nous tous, au Courant patriotique libre (CPL), nous compatissons avec les citoyens et pourrions faire les mêmes réclamations dans la rue, concernant l’électricité. Ce n’est pas parce que le ministre Bassil est le ministre de l’Energie qu’il a la possibilité d’alimenter le Liban en courant en l’espace de quelques années. Parce qu’il n’y a pas de solution à court terme, il faut envisager le moyen et le long termes, en raison de la conjoncture pourrie. Pourquoi Lire le reste de cette entrée »
Depuis la proposition du plan de réforme de l’électricité émanant du ministre de l’Energie et de l’Eau, l’ingénieur M. Gebran Bassil, on ne cesse d’observer des comportements atypiques provenant des architectes de la faillite de l’EDL (Electricité Du Liban). Attaqué par l’ensemble de l’ancienne majorité, le plan Bassil a d’abord eu affaire au groupe de Walid Joumblat au sein même du gouvernement Mikati avant de faire face aux parlementaires du Courant du Futur, groupe de Hariri.
Le MPLBelgique.org vous propose de passer en revue la campagne de certains députés de l’opposition à l’encontre du plan de réforme de l’électricité. Ce plan, approuvé sous l’ère du premier ministre Saad Hariri est maintenant contesté par son clan.
Avant d’être soumis au parlement ce jeudi 22 septembre, le plan, retravaillé au sein du gouvernement Mikati après l’opposition surprise des députés de l’ancienne majorité lors du débat parlementaire au début du mois d’août ajouté à celle des ministres de Joumblatt au sein du gouvernement, doit être approuvé par la commission parlementaire chargée de son transfert au président de la Chambre.
L’occasion est dès lors trop belle pour les députés du Courant du Futur, qui contrôlent ces commissions, de retarder une nouvelle fois l’application de cette réforme avant même qu’elle ne puisse débuter. Pour cela, ils vont user de tous les artifices et arguments futiles, dont le plus comique: celui de la corruption… eux qui en sont les maîtres et qui ont été délogés à cause de leurs dérives ! Pour rappel, les projets du ministère de l’énergie sont soumis à la Cour des Comptes qui est chargée d’en contrôler le mécanisme de financement.
Voici un recueil d’articles détaillant certains aspects de cette campagne. En recherchant dans les archives de l’Agence Nationale de l’Information, on peut remarquer que les rangs du 14 Mars ne sont pas unis dans cette campagne anti-CPL (Courant Patriotique Libre) et que seuls les députés du groupe parlementaire du Futur mènent ce règlement de compte à l’encontre du projet de l’électricité, pour la seule raison qu’il fut élaboré et présenté par son adversaire politique, le CPL. Un blocage politique par excellence et dont la victime est le citoyen, dernier des soucis du clan Hariri depuis sa prise de pouvoir après la guerre civile.
Le 19/09/2011
Politique – Fatfat : Le projet de l’électricité est incomplet
Le député Ahmad Fatfat a affirmé lundi que le ministre de l’Energie Gebran Bassil tente de fuire la vérité, en disant que ceux qui réclament des réponses sur des questions relatives au projet de l’électricité souffrent d’une »schizophrénie politique ».
» Il faut que la décision prise par le gouvernement soit conforme au projet soumis aux députés, pour qu’il n’y ait de dualité entre les deux », a-t-il dit à la « VDL, Voix de la Liberté et de la Dignité ».
M. Fatfat s’est adressé à M. Bassil et au CPL, les appelant à respecter les lois et les décisions prises par Lire le reste de cette entrée »
La sous commission parlementaire des Finances et du budget, a mis en place un mécanisme de travail en vue de régulariser les comptes publics depuis 1993.
Cette sous commission composée des députés Ibrahim Kenaan, Ghazi Youssef, Fadi Haber, Yassin Jaber, Ali Fayad et Henri Helou a été mise en place suite à la polémique sur les lois de règlements et les comptes de missions apparue lors de l’examen en commission du projet de budget 2010.
A l’époque, la Cour des comptes avait reconnu que les comptes de mission soumis par le ministère des Finances entre 1993 et 2000 comportaient des irrégularités, et qu’aucun compte mission n’avait été audité depuis 2000. Théoriquement, ce document comptable est nécessaire pour préparer les lois de règlements, qui elles non plus n’ont pas été préparées depuis 2007. Or l’article 87 de la Constitution prévoit affirme qu’un budget d’une année N ne peut pas être voté sans la loi de règlement de l’année N-2.
Lors des réunions de la commission parlementaire, certains députés avaient également soulevé de nombreuses questions sur la validité des comptes publics et la véracité des Lire le reste de cette entrée »
Le député Ghazi Youssef (note du MPLBelgique.org: Ghazi Youssef est membre du bloc « Le Liban d’abord », mené par Hariri) est revenu à la charge concernant un montant de 300 000 dollars dont il accuse le ministre des Télécommunications, Charbel Nahas, d’avoir disposé de manière « contraire à la loi et aux règles élémentaires de la comptabilité publique ». Ce dernier répond en substance que les sommes en question ne sont pas assimilables à de l’argent public, les opérations concernées relevant du droit privé.
De quoi s’agit-il ? Le ministre a demandé aux banques Fransabank et Audi Saradar de renoncer à des frais relatifs aux contrats fiduciaires en vertu desquelles elles détiennent pour le compte de l’Etat libanais les sociétés anonymes libanaises Mic1 et Mic2 créées en 2002 après la rupture des contrat de BOT pour la téléphonie mobile. Ces deux société sont aujourd’hui gérées par les opérateurs Alfa et MTC Touch. Les deux banques ont accepté la requête et reversé chacune les 150 000 dollars encaissés en 2009.
Les deux chèques ont été libellés au nom du « conseiller privé du ministre, Moussa Khoury, alors qu’ils auraient dû revenir aux opérateurs qui avaient comptabilisé ces sommes en tant que dépenses et les avaient donc soustraites des transferts semi mensuels effectués pour le compte du ministère ». Il s’agit donc d’argent public, a dénoncé vendredi Ghazi Youssef lors d’une conférence de presse consacrée à ce sujet.
A supposer que ces chèques ne correspondent pas au remboursement d’argent public, il s’agit alors de dons de la part de ces deux banques qui devraient être approuvés par le Conseil des ministres, a ajouté Ghazi Youssef.
Lorsque la polémique avait éclaté une première fois en août, Charbel Nahas avait expliqué que l’avocat Moussa Khoury avait encaissé cet argent en tant que membre du Conseil de surveillance des propriétaires (Owner Supervisory Board) dont le rôle est de contrôler l’application des contrats de gestion conclus entre l’Etat et les opérateurs de téléphonie mobile.
Selon Youssef, les rémunérations des membres de cette instance sont financées par les opérateurs à hauteur de 60 000 dollars maximum par mois, après l’approbation du Conseil des ministres. « Si le ministre a décidé de relever les rémunérations de 720 000 dollars par an à 1 020 000 dollars, il aurait dû demander l’autorisation du Conseil des ministres », a déclaré Ghazi Youssef.
Le député a donc demandé à Charbel Nahas de s’expliquer et de fournir une copie du mandat octroyé par le conseil de surveillance à maitre Khoury, les pièces justificatives sur la manière dont l’argent a été dépensé, les raisons justifiant une hausse des rémunérations des membres du Conseil et une copie de leurs contrats de travail.
Interrogé par le Commerce du Levant, le ministre des Télécommunications se défend de tout agissement illégal, se disant tout à fait disposé à fournir au député les explications demandées.
« La confusion dans l’esprit de Monsieur Youssef vient du fait que l’Etat a jusqu’à présent toujours trouvé normal d’opérer des transferts permanents des réseaux de téléphonie mobile vers le Lire le reste de cette entrée »