(L’Orient le Jour)
Le député du Metn, membre du bloc du Changement et de la Réforme, Ghassan Moukheiber a invité hier les autorités syriennes à « reconnaître les cas de disparition forcée de Libanais et à œuvrer, avec les autorités libanaises, à traiter ce dossier dans un esprit d’ouverture ». M. Moukheiber a indiqué que « le plus difficile est pour la Syrie de reconnaître les disparitions qu’elle n’a pas encore reconnues. Cela nécessite un dialogue », a-t-il dit.
Le député a également invité le ministère de la Justice à « s’assurer que l’amnistie décrétée par le président syrien Bachar el-Assad, à l’intention des prisonniers détenus avant le 31 mai 2011, touche ou non les Libanais, à identifier la catégorie de prisonniers touchés par l’amnistie et à œuvrer à les ramener, qu’ils soient détenus, en état d’arrestation ou qu’ils soient portés disparus ».