La centrale électrique flottante, la barge Fatmagül Sultan, a accosté mardi devant la centrale de Zouk, au nord de Beyrouth, en vue d’être raccordée au réseau libanais.
Le navire qui appartient au groupe turc Karadeniz Holding était arrivé la semaine dernière au large du Liban. Il alimentera le réseau grâce à une capacité de production de 205 MW. Une deuxième barge est attendue avant la fin du premier semestre 2013.
Le Liban a versé en décembre à la compagnie turque Karadeniz la somme de 360 millions de dollars qu’il lui devait au titre des frais d’exploitation des navires. Ce projet devrait permettre d’augmenter la production d’électricité de 270 mégawatts. La capacité disponible réelle du Liban est de 1.500 MW aujourd’hui pour une demande de plus de 2.400 MW.
Fatmagül s’approche de la centrale électrique de Zouk
(ANI)
Le bateau générateur d’électricité Fatmagül s’approche actuellement de la centrale électrique de Zouk où le processus d’ancrage aura Lire le reste de cette entrée »
La première unité de production électrique turque Fatmagul Sultan est arrivée ce matin au large des côtes libanaises et devrait normalement être amarrées les jours à venir à la Centrale de Production électrique Camille Chamoun à Zouk afin d’être connectée avec le réseau de distribution libanais.
Pour rappel , le Liban souffre d’une pénurie électrique depuis de nombreuses années, pénurie encore aggravée par la vétusté des installations. Face à cette situation, les autorités actuelles ont choisi de louer des unités flottantes à une société spécialisée turque afin de procéder à la remise en état et à la modernisation des installations actuelles ainsi qu’à l’étude de mis en place de nouvelles unités de production électrique.
Selon la société turque Karadeniz, la barge Fatmagul Sultan est capable de générer 205 Mégawatt et est destinée à suppléer à la production électrique locale durant les 3 prochaines années. Cette installation ne pourra cependant pas permettre aux Libanais de profiter de la fée électrique 24 heures sur 24.
« Fatma Gul » dans les eaux libanaises
(Source : ANI)
Le correspondant de l’ANI a affirmé que le bateau générateur d’électricité, baptisé « Fatma Gul », a pénétré les eaux territoriales libanaises, en provenance de la Turquie.
Toutefois, le bateau n’a pas pu s’approcher de la côte, à Zouk, pour des problèmes logistiques et techniques qui pourraient reporter son travail de quelques jours.
Le ministre de l’Energie et de l’Eau, l’ingénieur Gebran Bassil, a déclaré que le premier bateau générateur d’électricité quittera la Turquie pour le Liban la semaine prochaine, soit avant la période limite de 4 mois. Le paiement avait été effectué par le ministère des Finances le 12 décembre dernier. Le second bateau devrait également parvenir aux côtes libanaises avant le terme des 6 mois convenu dans le contrat.
Bassil a rappelé que le contexte régional n’aidait pas le Liban, avec l’arrêt des approvisionnements en provenance d’Egypte depuis 2 ans, et de Syrie depuis plus d’un an… faisant chuter l’approvisionnement de 1600 à 1200 MW. A cela, s’ajoute l’arrivée des réfugiés syriens qui a de facto eu un impact sur la demande, la faisant passer de 2100 à 2300 début 2012 pour se trouver aujourd’hui à 2700 MW.
Les bateaux-générateurs permettront d’approvisionner 270 MW supplémentaires, alors qu’on attend une décision sur l’extension de la centrale de Deir Amar (450 MW) le 4 février prochain.
Le ministre a enfin abordé le projet du gaz liquéfié, dont un projet de loi se trouve bloqué au parlement depuis un an et qu’il espère débloquer d’ici le mois de mars au plus tard afin de diversifier et subvenir aux besoins énergétiques du pays.
Le gouvernement a approuvé mercredi la location pour une période maximale de 3 ans des bateaux producteurs d’électricité de 270 mégawatts (MW) et la construction de centrales d’une capacité de 1500 MW, pour redresser le secteur de l’électricité.
Le ministre de l’Energie, Gebran Bassil, insistait pour la location de bateaux producteurs de courant de 360 MW sur une période de cinq ans, soulignant que l’adjudication sur ce plan avait été faite et qu’il fallait donc aller de l’avant dans l’exécution du projet.
Le Premier ministre, Najib Mikati, soulignait pour sa part que cette adjudication était entachée de failles et qu’il ne pouvait donc l’avaliser. Il soutenait qu’il était plus rentable pour l’Etat de construire de nouvelles usines de production d’électricité, précisant qu’une offre, présentée par la société General Motors, avait été avancée pour une capacité de 500 MW.
Le Conseil des ministres a finalement décidé de louer des bateaux producteurs d’électricité pour une période de Lire le reste de cette entrée »
Le président du bloc « Changement et Réforme », le député Michel Aoun a critiqué mardi le comportement de parties libanaises à l’égard de la Syrie.
« Le Liban entretient des relations fraternelles avec tous les pays arabes, et des relations privilégiées avec la Syrie. Sur ce, le Liban ne doit pas être une source de menace pour la Syrie, et la Syrie ne doit l’être pour le Liban. Et par la suite, le Liban ne permet pas qu’il devienne un passage ou un siège pour aucune organisation qui vise sa sécurité et celle de la Syrie, tout comme la Syrie ne permet aucune activité qui menace la sécurité, la stabilité et la souveraineté du Liban », a indiqué M. Aoun au terme de la réunion de son bloc à Rabieh.
Il a dans ce contexte rappelé l’article 8 de la charte de la Ligue arabe, ainsi que les articles de l’accord de Taef, relatifs notamment aux relations libano-syriennes.
« Le comportement de certains partis s’oppose donc à la charte de la Ligue arabe » a-t-il déduit.
Bassil sur le dossier des bateaux générateurs d’électricité
Le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques Gebran Bassil, a pris la parole à la suite du député Aoun, répliquant à la campagne qui le vise au sujet des bateaux-générateurs.
« Je me base sur des études et des dossiers, contrairement à l’autre partie qui nous fait face par un document ou un mensonge » a-t-il dit.
« Nous ne défions personne. Notre projet fait partie d’un plan complet pour le secteur de l’électricité. Les bateaux-générateurs sont une solution partielle et temporaire, mais nécessaire, à l’ombre du déficit de l’électricité. Notre plan comprend la location de bateaux, mais aussi la Lire le reste de cette entrée »
Le Premier ministre Najib Mikati a présidé mercredi, au Grand sérail, la réunion périodique du comité ministériel chargé d’étudier les offres pour la location de bateaux générateurs d’énergie.
Ont assisté à cette réunion: les ministres des Finances Mohammad Safadi, de l’Energie Gebran Bassil et de l’Environnement Nazem Khoury.
M. Bassil a affirmé que deux offres seulement ont été étudiées et seront ultérieurement discutées dans les détails avec les compagnies concernées, précisant que les détails en question sont relatifs au coût de production de l’énergie, aux méthodes de production adoptées et aux délais requis, ainsi qu’aux aspects administratif et écologique de ce projet.
Sur un autre plan, M. Mikati s’est entretenu avec le ministre Marwan Charbel des activités du ministère de l’Intérieur et des Municipalités.
Le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques Gebran Bassil a tenu lundi une conférence de presse sur un série de projets tels que celui des 700 megawatts, la location des bâteaux générateurs d’électricité ainsi que celui de la distribution de l’électricité qui sera relancé en mars 2012.
M. Bassil a révélé que « le projet de distribution de l’électricité est un principe adopté dans plusieurs pays du monde et qu’il permet d’effectuer un tournant dans ce domaine au Liban ».
« L’application de ce projet a eu lieu après 18 mois de recherches, d’offres et de classifications et de tractations fructueuses entre le ministère, l’EDL et les compagnies mondiales et le succès de ce projet est la capacité d’attirer les compagnies mondiales, ce qui constitue la plus grande preuve de professionnalisme et de transparence du projet », a-t-il dit.
Le ministre a ajouté qu’après « la parution des décisions judiciaires, il est possible malgré le retard, de relancer ce projet … l’adjudication nous ayant permis d’économiser 11 millions de dollars ».
M. Bassil a indiqué que « l’adjudication fut un succès de par sa transparence et la participation de toutes les compagnies ».
Entre pénurie de fonctionnement et messages politiques, l’affaire de la centrale de Zahrani aura mis en lumière certaines des nombreuses difficultés que les ministères rencontrent avec leurs employés sur le terrain. Surtout lorsqu’ils ne sont pas du même bord.
Voilà une affaire qui regroupe en elle toutes les incuries du pays. Depuis plusieurs semaines, l’EDL avait expliqué être contrainte de transférer de Zahrani vers Saïda un générateur de 20 mégawatts pour des raisons techniques. Un transfert habituel, ces dix dernières années, qui a pour but de gérer le rationnement dans la région du Liban-Sud. Mais depuis cette annonce, les employés de la centrale de Zahrani, la deuxième unité de production électrique du pays après la centrale de Zouk, auraient reçu des menaces de dignitaires de la région qui protestent contre la pénurie de courant. Le président du syndicat des ouvriers de Zahrani, Jihad Akouch, explique que «cela fait quatre mois que nous subissons des pressions en tous genres. Le 14 novembre dernier, nous avons envoyé à cet effet une lettre au directeur général de l’EDL sur nos conditions de sécurité. Elle est restée sans réponse». Ce sont en tout cas les raisons qu’ils invoquent pour justifier leur interruption de travail, devenue effective vendredi 2 décembre à 14h30.
L’arrêt de Zahrani, c’est un manque de 440 MW, soit 40% de la production nationale d’électricité. Conséquence dans les régions, il a fallu rationner l’équivalent de 14 heures de courant et sur Beyrouth et la grande couronne, les services ont organisé des plages de trois heures; trois heures d’alimentation pour trois heures de coupure. Or jamais l’administration centrale de l’EDL n’a donné la consigne d’arrêter la centrale. C’est à ce moment-là que l’affaire prend une tournure politique. La région de Zahrani est l’un des bastions électoraux du mouvement Amal de Nabih Berry, député de la région. Pour désamorcer la crise qui couve, le ministre de l’Energie, Gebran Bassil, et le directeur général de l’EDL, Kamal Hayek, se rendent sur Lire le reste de cette entrée »
Un dos-d’âne routier peut être perçu comme nuisible à la circulation automobile. Pas dans le village libanais de Basatin où les ralentisseurs récemment construits génèrent de l’électricité.
Une bannière au-dessus de la bosse à l’entrée nord de Basatin au Mont-Liban proclame: « nous travaillons pour vous, cette bosse génère de l’électricité ».
Souheil Matar, un des ingénieurs responsables du projet, déclare que l’ouvrage est « le premier du genre au Liban et dans le monde arabe ».
Une touche de logique et du know-how ingénieux ont rendu le projet possible.
« Nous creusons un chenal sur la route d’1 mètre de profondeur et de 70 cm de large. Puis, nous installons un dispositif à l’intérieur qui est fait de lames tranchantes circulaires qui tournent lorsque les voitures passent dessus », révèle Matar.
« Plus les voitures passent, plus grande est la pression sur le dispositif, accélérant la rotation et la génération d’électricité qui est alors stockée dans des batteries utilisées lorsque nécessaires », poursuit-il.
Matar affirme que l’utilisation de cette technologie aux entrées de carrières ou de grandes compagnies qui déploient des gros camions, particulièrement les mélangeurs de ciment ou d’asphalte, pourraient produire Lire le reste de cette entrée »
L’usine de recyclage de papier Sicomo vient de signer un contrat pour un montant de 3 millions de dollars avec une entreprise suédoise Energiprojekt AB, spécialisée dans la mise à disposition de technologies « Waste to energy ». Le procédé, retenu par Sicomo, doit lui permettre de transformer les déchets plastiques en hydrocarbures afin d’alimenter l’usine en électricité et économiser sur sa facture énergétique.
« En tant que groupe industriel, notre principal problème reste l’absence d’électricité fiable et constante. La nécessité de recourir à des générateurs est un surcoût, que nous devions réduire si nous voulions continuer d’exister sur le marché régional », explique Zafer Chaoui, P-dg de l’usine Sicomo, installée depuis 30 ans à Chtaura, et qui emploie quelque 120 salariés.
Sicomo, qui a reçu l’agrément du ministère de l’Environnement pour mener à bien cette première nationale et régionale, dépense 2 millions de dollars par an pour assurer son approvisionnement en fuel. « Une facture qui rend nos prix de revient non compétitifs sur le marché régional où les autres acteurs bénéficient d’essence peu onéreuse – c’est le cas des pays du Golfe – ou fortement subventionnée – comme en Syrie ». Cette technologie devrait lui permettre d’économiser presque l’intégralité de sa facture énergétique.
Sukleen, qui est déjà l’un des principaux fournisseurs de papiers et de cartons à recycler de l’usine, devrait fournir les déchets plastiques.
Racheté en 1995 par la holding Chaoui (qui détient également des parts dans Ksara et dans la Banque Libano-Française), Sicomo recycle des cartons pour en faire des matériaux semi-finis : du carton pour enroulement, utilisé pour les rouleaux de papier toilette ; du carton gris, pour les reliures de livres, les boîtes à chaussures ou les boîtes de mouchoirs.