Mouvement pour le Liban

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Trois femmes d’affaires libanaises dans le classement des 100 femmes arabes les plus puissantes

Posted by dodzi sur mars 7, 2012

Le Commerce du Levant

Douze Libanaises au total se trouvent dans le classement dévoilé au début du mois de mars par le mensuel économique CEO Middle East (Dubaï). Initié en 2011, ce palmarès se veut la copie panarabe du classement du magazine Forbes, qui salue les femmes les plus influentes dans le monde (principalement des Américaines) depuis 2004.

Le classement est largement dominé par des représentantes des Emirats : Loubna el-Qassimi, ministre émiratie du Commerce extérieur, figure ainsi en première position, suivie par la militante des droits de l’homme yéménite et du Prix Nobel de la paix, Tawakkol Tarwan.

Côté Libanaises, on retrouve parmi les plus influentes les indétrônables artistes comme la chanteuse Fayrouz (13e position), la réalisatrice Nadine Labaki (14e) ou encore la star Haifa Wehbé (69e). A noter également la présence de la journaliste américaine d’origine libanaise Octavia Nasr en 72e position, licenciée par CNN en 2010 pour un tweet de condoléances à la mort du cheikh Hassan Fadlallah.

Trois « femmes d’affaires » libanaises parviennent toutefois à s’imposer. Il s’agit de Christine Sfeir (15e position), PDG de la franchise Dunkin’ Donuts pour le Moyen-Orient depuis 1995 et fondatrice de la chaîne de restauration libanaise Semson. Elle avait déjà été la première femme libanaise à se trouver récompensée au titre de « Femme d’affaires 2011 » lors des Arabian Business Awards.

A la 81e place, on retrouve Mona Bawarshi, qui a rejoint l’entreprise familiale Gezairi Transport après des études d’administration des affaires à l’Université Américaine de Beyrouth (AUB). Sa société compte quelque 500 employés et possède sept bureaux régionaux dans le monde (Liban, Syrie, Jordanie, Irak, Turquie, Chypre et Bulgarie).

La dernière Libanaise (et avant-dernière femme du classement) est Mayada Baydas, qui a beaucoup œuvré au développement du microcrédit. Agronome de formation, elle est notamment connue pour son engagement en faveur du microcrédit. Depuis 2011, Mayada Baydas dirige l’ONG Emkan, qui propose des services de microcrédit aux plus défavorisés pour les aider à développer leurs idées ou leur micro-entreprise. Lire le reste de cette entrée »

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Pourquoi Hariri ne doit pas perdre les législatives

Posted by dodzi sur avril 8, 2009

Dr. Elie Haddad

saad-hariri-libanMalgré les changements stratégiques profonds survenus au niveau régional et international,  malgré l’ouverture américaine et européenne vers l’Iran et la Syrie, malgré les plans de retrait militaire  de l’Irak, malgré les prémices de  rapprochement syro-saoudien, la majorité au pouvoir actuellement au Liban ne peut pas se résigner à perdre les élections législatives ni à trouver des terrains d’entente avec l’opposition.

Les raisons sont beaucoup plus profondes et en étroite liaison avec les rapports de force internes et avec l’historique de cette majorité au Liban.

En effet, la défaite aux législatives sonnera le glas d’une hégémonie politique quasi totale et presque ininterrompue sur l’échiquier national. La coalition actuelle au pouvoir dirige le pays depuis pratiquement deux décennies, portée aux affaires par les accords de Taëf. Depuis, les mêmes responsables se sont accommodés des différents changements locaux et régionaux. Ils étaient en effet les collaborateurs directs du régime syrien durant son occupation du Liban ainsi que les alliés les plus fidèles des iraniens ou autres révolutionnaires de la région. Avec le changement de la direction du vent et le retrait de l’armée syrienne, ils ont revu radicalement leurs choix et se sont affichés dans un antisyrianisme des plus farouches, osant même défier le Général Aoun sur ce terrain, lui qui était exilé par la Syrie et ses acolytes et qui a œuvré sans cesse pour la libération du Liban et jusqu’à son obtention en 2005.

Cette coalition a profondément abusé de son pouvoir, tout au long de ces deux décennies, afin de remodeler le paysage politique à sa façon et d’éliminer toute concurrence éventuelle. C’est ainsi qu’ils ont conçu, avec les syriens, les différentes lois électorales afin de diluer le vote protestataire et limiter le risque de voir des opposants accéder au pouvoir. C’est ainsi aussi qu’ils ont voulu retarder, voire interdire, le retour du Général Aoun au Liban, en 2005, pour continuer à occuper l’espace politique qui lui est dû.

Par ailleurs, bien que Taëf était leur invention, les dirigeants de la coalition ont entrepris  une application sélective et arbitraire de cet accord, le vidant ainsi de son contenu et aggravant du coup les inégalités et le manque de représentativité au profit de cette coalition.

La défaite permettra aussi la mise à nu du système de corruption actuel. Le pouvoir était principalement une source d’enrichissement personnel et familial. Les magazines spécialisés (comme Forbes) sont là pour témoigner de l’accroissement exceptionnel des fortunes de quelques uns des ténors de cette majorité. D’ailleurs, le système de corruption  a été bien développé, de sorte à faire profiter toute la cour, ce qui a permis d’éviter les rebellions et les convoitises. Lire le reste de cette entrée »

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