Mouvement pour le Liban

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Les salafistes libanais, soutien des opposants syriens

Posted by dodzi sur décembre 19, 2011

France 24

Par Perrine MOUTERDE

Les salafistes libanais soutiennent ouvertement les opposants syriens et dénoncent l’attitude du gouvernement, qui comprend le Hezbollah. Ils appellent aussi les chrétiens à « prendre leur distance » à l’égard de Damas.

C’est sous bonne escorte que le sheikh Dai al-Islam al-Chahal se rend à la grande prière du vendredi. Un groupe d’hommes, dont plusieurs sont armés, l’attend au pied de son immeuble du quartier d’Abi Samra, à Tripoli (Liban). Fils de Salem al-Chahal, le fondateur du mouvement salafiste au Liban, il en est aujourd’hui la figure de proue.

Les yeux clairs, la barbe blanche, il dirige l’Association pour le conseil et la charité, qui œuvre essentiellement dans le domaine de l’éducation. « Le régime criminel de Bachar al-Assad n’a plus aucune légitimité, dénonce Dai al-Chahal. Les salafistes libanais apportent un soutien moral, politique et financier au peuple syrien. Nous fournissons aussi de la nourriture, des médicaments ou des vêtements aux réfugiés. »

« Nous avons peur du Hezbollah« 

L’imam radical Omar Bakri affirme être né à Beyrouth et n’avoir «jamais vu la Syrie de sa vie». De 1985 à 2005, il a vécu à Londres où il s’est rendu célèbre en qualifiant de «magnifiques» les auteurs des attentats du 11-Septembre.

Même barbe blanche, même quartier. Hassan al-Chahal est l’une des autres figures du mouvement. » Hafez al-Assad, comme son fils Bachar [de confession alaouite, une branche du chiisme, ndlr], ont très mal traité les sunnites, que ce soit au Liban ou en Syrie, dénonce-t-il. Sur 10 musulmans, il y a 9 sunnites en Syrie. C’est à nous de prendre le pouvoir ! »

Né au Liban en 1946, le courant salafiste, qui prône un retour à « l’islam des origines », s’organise autour d’une cinquantaine d’associations de charité et d’écoles religieuses, concentrées dans le nord du pays. Si leur mouvement reste d’ampleur limitée, les salafistes ont gagné en influence depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et le retrait des forces syriennes du pays, en 2005.

Ils sont aussi fortement impliqués dans la vie politique : les salafistes sont « au cœur des tensions sectaires grandissantes entre sunnites et chiites », écrivait dès 2008 Omayma Abdel-Latif, alors experte au Centre Carnegie pour le Moyen-Orient.

A Qibbeh, un quartier pauvre situé à la périphérie de Tripoli, la prière se termine. À l’extérieur de la mosquée Hamza, une petite foule se rassemble derrière un pick-up où ont été entassés des haut-parleurs. Au centre du cortège, des Syriens qui disent avoir été victimes de la répression : l’un claudique sur ses béquilles, l’autre est en fauteuil roulant. Un troisième a le bras bandé.

Début août, ils ont été jusqu’à 700 à manifester en soutien aux opposants syriens. Ils ne sont plus que quelques dizaines à se mettre en marche, en scandant des slogans hostiles au président Assad. Tripoli, située à une quarantaine de kilomètres de la Syrie, est pourtant la deuxième ville du pays – et un véritable bastion sunnite. Lire le reste de cette entrée »

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Syrie : Entre conflits armés et dialogue interne

Posted by jeunempl sur août 21, 2011

France catholique

Le monastère Saint Jacques l’Intercis appartient à l’éparchie grecque melkite catholique de Homs, Hama et Yabroud. Il est situé 2 km à l’Ouest du village de Qâra. Cet édifice du Vème siècle à l’histoire prestigieuse et mouvementée était une ruine lorsque nous entreprîmes de le restaurer en 1994.

Aujourd’hui il abrite une communauté d’une quinzaine de membres appartenant à huit nationalités différentes. Ce lieu est devenu un centre spirituel international qui accueille plus de 15 000 personnes par an de tous horizons dont le dixième y passe au moins une nuit.

La communauté cherche à revenir aux sources du monachisme antiochien dans une perspective d’unité : celle de la personne humaine et celle de l’humanité, dans le mystère du Corps Mystique. Elle vit au jour le jour l’ici et le maintenant au Nom du Christ. Tendue de l’avant dans une attente eschatologique de Celui qui vient, elle veut préparer ses voies, en ramenant le cœur des pères vers leurs enfants et le cœur des enfants vers leurs. La Syrie est notre patrie d’adoption. Nous sommes engagés à servir dans la charité du Christ et la solidarité qu’elle inspire, ouvrant nos portes aux familles nécessiteuses quelle que soit leur appartenance. Notre communauté vient en aide à des personnes de tous bords, chrétiens et musulmans. Nous le faisons à travers des microcrédits, un service-conseil quotidien qui n’exclut pas l’hébergement gratuit, un réseau local de relations publiques pour trouver des solutions à des problèmes qui nous dépassent.

Actuellement nous essayons de suivre au jour le jour les souffrances de nos frères et sœurs confrontés soudainement à une situation sociale des plus difficiles et qui se dirige vers la précarité. J’aimerais répéter que nous ne sommes pas engagés politiquement mais spirituellement, d’après les valeurs de l’Evangile. Solidaires avec nos frères syriens, toutes confessions confondues, sans négliger de militer pour les droits des minorités.

Mère Agnès-Mariam de la Croix est de nationalité libanaise et française. Son père est réfugié palestinien de 1948. Elle a vécu la guerre civile du Liban et travaille en Syrie depuis dix sept ans.

Dans un article précédent j’ai essayé de décrypter les événements qui frappent la Syrie. Publié sur le net par un site chrétien cet article a été traduit en anglais, arabe et italien et repris sur des dizaines de sites aux tendances les plus diverses : d’informations catholiques, orientalistes, progressistes, antimondialistes, situés en France, Italie, Belgique, Suisse, Liban, Etats-Unis, Canada, Palestine, Syrie, Israël, Afrique du Nord et j’en passe.

D’aucuns ont désavoué mon témoignage. Ils ont récusé la possibilité que je dise vrai, parce que je m’écartais de l’opinion la plus courante. Un commentateur a conclu que mon article : « déploie une argumentation politique si élaborée qu’il pourrait s’agir d’un faux ». C’est la première fois de ma vie que je me penche sur un tel sujet, aussi je trouve cette appréciation bien flatteuse.

Un autre commentateur a écrit vingt pages pour remettre en cause chacune de mes assertions et en a pris prétexte pour s’en prendre avec une verve implacable, tout à la fois, à des sites antimondialistes et anti atlantistes (surtout le site Voltaire.net dont il assure à tort que je fais partie), à l’Eglise catholique, au Pape, à M. Sarkozy et aux services de renseignements français avec qui, affirme-t-il, je suis de connivence. Si bien que tout le soin que j’avais apporté à fonder mon argumentation sur des sources précises n’a pas été prise en considération. En définitive j’ai bien noté qu’il est risqué de fournir une version différente de celle donnée par les pouvoirs médiatiques et politiques. Assurément, on est mieux accepté si on utilise la langue de bois. Mais le faire n’est-ce pas verser dans l’hypocrisie ? Et se taire n’est-ce pas de l’absentéisme coupable ? En tous les cas, telle est notre option : être sincères car seule la vérité rend libre.

Comment informer lorsque la désinformation s’impose ? 

Il est impératif d’être bien renseignés sur une situation donnée [1] pour pouvoir se positionner en conséquence. Sinon, comment accomplir notre devoir de personnes consacrées au service de l’Eglise dans ce pays ? Or les sources principales d’information qui font autorité et jouissent d’un monopole absolu déforment l’information et nous induisent en erreur, instaurant un malentendu de taille. C’est notre dilemme : la grande presse internationale jouit d’une telle crédibilité que tout témoignage qui la contredit est relativisé, y compris le nôtre qui s’appuie pourtant sur une expérience vécue. Si notre témoignage ne passe pas par les voies officielles de l’information, il est Lire le reste de cette entrée »

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Liban: les sept otages estoniens libérés

Posted by jeunempl sur juillet 14, 2011

AP

Sept touristes estoniens enlevés au Liban il y a près de quatre mois ont été relâchés jeudi, ont annoncé les autorités libanaises, estoniennes et françaises. Ils sont en bonne santé.

Les cyclistes avaient été faits prisonniers dans la vallée de la Bekaa, dans l’est du pays, le 23 mars dernier. Leur enlèvement avait été revendiqué par un groupe inconnu jusqu’alors, du nom d’Harakat al-Nahda wal-Islah, c’est-à-dire « le Mouvement pour le renouveau et la réforme » [note du MPLBelgique: voilà un nom bizarre pour des méthodes aussi bizarres], qui réclamait une rançon d’un montant non précisé.

Barbus et souriants, les ex-otages ont fait une brève apparition jeudi au balcon de l’ambassade de France à Beyrouth, avant de passer des examens médicaux et de rentrer chez eux vendredi au plus tard.

Le ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paet, a déclaré lors d’une conférence de presse à Tallinn que les otages avaient été libérés sans recourir à la force et que plusieurs pays et leurs services du renseignement y avaient contribué.

Interrogé sur l’éventuel versement d’une rançon par le gouvernement estonien, M. Paet a seulement répondu qu' »il y a toujours des coûts dans ce genre d’opération conjointe » et que « ce coût n’a pas été faible ».

Le ministre libanais de l’Intérieur, Marwan Charbel, a déclaré qu’aucune rançon n’avait été payée et ajouté que neuf personnes avaient été arrêtées. Il a laissé entendre qu' »une bande organisée » était Lire le reste de cette entrée »

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