Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘flore’

Genévrier et grive, une question de vie ou de mort

Posted by jeunempl sur août 18, 2010

Salma Abou Assaf – Les  Hirondelles

Deux maillons de l’écosystème de l’Anti-Liban sont fortement menacés. Le genévrier et la grive draine souffrent du déboisement, du surpâturage et de la chasse.

Sans la grive, la graine de l’arbre ne germe pas. Sans le genévrier, l’oiseau perd son abri. La vie de l’un dépend de l’autre. Sur les hauts plateaux du Hermel au nord de la Bekaa, les fameuses forêts de genévriers sont en voie de disparition, et les grives se font de plus en plus rares.

«De la chasse aux grives et de l’utilisation des pesticides résulte une difficulté de régénération naturelle de ces arbres», explique Dr Mohanna, directeur au ministère de l’Agriculture. Selon lui, les grives draines arrivant au Liban passent par des champs et des oliveraies bourrées de pesticides… en Turquie. L’oiseau résiste difficilement à ces produits chimiques. Et une fois au Liban, les rescapés sont Lire le reste de cette entrée »

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Tannourine : nature stupéfiante et vestiges religieux

Posted by jeunempl sur août 17, 2010

Diana Kalil – iloubnan.info

La réserve naturelle de Tannourine (Liban nord), située dans les hauteurs de Batroun, à 100 km de Beyrouth, a été intégrée dans les grandes réserves au Liban avec la loi du 24 février 1999. Elle est gérée par le coité de la réserve naturelle de la forêt des cèdres de Tannourine en coopération avec le Ministère de l’Environnement.

La réserve monte à une altitude allant de 1250 à 1870 m et offre une vue splendide : une immense cédraie de plusieurs hectares, comprenant 400 000 arbres, trois gouffres ainsi qu’une immense vallée archéologique. L’ensemble du site est sublimé par les montagnes et falaises environnantes. La forêt de Tannourine a vue sur le site de la vallée de Ain el-Raha.

La réserve de Tannourine constitue un véritable trésor pour les randonneurs. Celle-ci est en effet peuplée d’un paysage forestier incomparable : une flore aux mille couleurs dont trois cents espèces de plantes, ainsi qu’un un large éventail de tulipes et d’œillets ; la faune, quant à elle, comprend pour la plupart des prédateurs comme le loup, le renard, l’hyène. A cela s’ajoutent des oiseaux dont le chant ne peut qu’enchanter les promeneurs.

Les activités pouvant être pratiquées sur le site sont nombreuses : spéléologie, escalade, tir à l’arc, pistes pour VTT.
Pour les passionnés de fouilles, ce site inclut des ruines d’églises et des objets ayant appartenu aux moines ermites qui ont habité le lieu.
Attention à respecter certaines règles comme par exemple l’interdiction de la chasse.
Pour une petite faim, quelques restaurants traditionnels attendent touristes et visiteurs.

Cette réserve est à découvrir et à redécouvrir car chacun de ses moindres recoins est un véritable havre de paix.

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Georges Corm: « Le Liban n’est pas Monaco ou Dubaï. Il a quatre millions d’habitants à nourrir »

Posted by dodzi sur février 24, 2010

Iloubnan.info

Par Anne Ilcinkas

Le Liban doit-il adhérer ou pas à l’OMC? Pour Georges Corm, ce n’est pas la question. L’ ancien ministre des Finances libanais dénonce l’économie de rente qui règne dans le pays et appelle à un changement de société. Empêcher la fuite des cerveaux, c’est l’une des grandes mesures à prendre pour rendre le Liban compétitif selon lui. Eclairage.

iloubnan.info : Le Liban a-t-il intérêt à adhérer à l’OMC?

Georges Corm : Aujourd’hui, tout le monde adhère à l’OMC. Les pays qui ne le font pas sont pointés du doigt et n’ont pas très bonne presse dans la communauté internationale. Alors oui, il vaut mieux adhérer. Mais le Liban n’est pas préparé pour tirer profit de cette adhésion. C’est une évidence.

Aujourd’hui, adhérer à l’OMC, pour le pays, cela n’avance ni ne retarde quoique ce soit. Le problème n’est pas d’adhérer ou non. Le problème c’est de changer de politique économique. Il faut dynamiser l’économie du pays et ce n’est pas l’adhésion à l’OMC qui a un effet dynamisant, mais des capacités et une volonté internes.

D’ailleurs, aucun des pays qui a réussi dans l’économie mondiale n’a appliqué les recettes néolibérales. C’est d’une naïveté intellectuelle sans limites de le penser. La crise l’a démontré.

De plus, nos tarifs douaniers ont considérablement baissé, une baisse qui s’accentuera encore plus sous l’effet des accords de libre échange déjà signés par le Liban, notamment l’adhésion à la zone de libre échange arabe (GAFTA), ou au partenariat Euromed, sans compter les nombreux accords bilatéraux signés. Le Liban a déjà tout cédé. Il a signé des accords souvent désavantageux pour l’économie du pays avec l’Arabie saoudite, la Jordanie, l’Egypte, Bahrain et d’autres. Le pays a choisi d’abandonner toute ambition dans le domaine de ses propres capacités compétitives dans l’économie mondiale. Tout l’afflux de capitaux reçus depuis 20 ans n’a pas été investi dans l’économie productive, mais dans le secteur foncier de luxe et les deux secteurs bancaire et touristique. Cela a produit une prospérité extrême dans une économie aux dimensions de 50 km2, centrée sur les quartiers chics de Beyrouth et quelques centres d’estivage courus dans le Mont Liban. Mais le Liban a un territoire de 10 452km2. Ce n’est pas Monaco ou Dubai. Il a quatre millions d’habitants à nourrir. Lire le reste de cette entrée »

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Le Liban que j’aime !

Posted by jeunempl sur juillet 25, 2009

Francois Couplan – Ibrahim el Ali – Blog

Voyage d’un ethnobotaniste au Liban : François Couplan

Attention, se rendre au Liban peut s’avérer dangereux ! Mais cette mise en garde n’est pas à prendre au sens où l’on pourrait l’entendre. Si la situation politique est toujours volatile dans la région, là ne réside pas le plus grave risque. À mon sens, c’est surtout l’addiction résultant d’un séjour, même bref, au pays des cèdres qui peut se montrer douloureuse… L’hospitalité, qui reste en Occident une notion très vague, est ici mise en pratique au quotidien. Les Libanais sont profondément heureux de faire découvrir à leurs hôtes leur pays et leurs traditions, et de partager avec eux des moments conviviaux pour le simple plaisir d’être ensemble.

La beauté de la contrée n’est pas l’un de ses moindres atouts. Le Liban est un pays de montagnes. Partant de la côte, l’altitude augmente rapidement le long les pentes des monts du Liban qui atteignent plus de 3000 m au nord de la chaîne. Les crêtes et les terrasses de cette façade maritime sont parsemées d’innombrables villages qui se développent anarchiquement. Mais la majorité de la population se concentre dans les villes de la côte : Trablous (Tripoli), Jbeil (Byblos), Saïda (Sidon), Sour (Tyr), et surtout la chaotique métropole de Beyrouth, sans doute la ville la plus animée du Proche-Orient.

À l’est de la première chaîne s’étale la vaste plaine de la Bekaa, cultivée depuis des millénaires, puisque cette région faisait partie du « croissant fertile » où naquit l’agriculture. Certaines des Graminées et des Légumineuses sauvages figurant parmi les premières plantes à avoir été Lire le reste de cette entrée »

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Elections 2009 – Programme du CPL: Environnement, gestion des ressources naturelles et aménagement du territoire

Posted by jeunempl sur mai 28, 2009

MPLBelgique.org

Programme complet du Courant Patriotique Libre

Programme-CPLChapitre 3 – Environnement, gestion des ressources naturelles et aménagement du territoire

Diagnostic

A. Le patrimoine naturel, les forêts et les sols

1. Un patrimoine naturel détruit par un mitage urbain incontrôlé, par des carrières, par des incendies, par des décharges sauvages et par des travaux d’infrastructure. Seulement 10% du territoire bénéficie de plans d’urbanisme qui réglementent la construction.
2. Perte de forêts due à l’expansion urbaine, aux feux de forêts d’origine inconnue ou criminelle, à un excès de pâturage et à l’abattage incontrôlé d’arbres pour le chauffage domestique des populations les plus défavorisées et pour la fabrication de charbon. Les conséquences en sont une désertification qui menace 60% du territoire libanais ainsi que l’érosion des sols qui ne retiennent plus les eaux de pluie. La conséquence de cette érosion est la perte de terres agricoles et l’écoulement accéléré des eaux de pluie vers la mer.
3. Les sols sont dégradés par les eaux d’irrigation qui, le long de la côte, sont souvent polluées, et même salinisées, ainsi que par les intrants agricoles chimiques, d’où une baisse de leur productivité.

B. Les eaux de surface et les eaux souterraines

1. Pertes élevées dans le réseau de distribution.
2. Contamination de l’eau potable à l’intérieur du réseau de distribution.
3. Consommation excessive et non régulée d’où un pompage excessif des nappes phréatiques côtières qui provoque la pénétration de l’eau de mer dans ces nappes et leur salinisation.
4. Pas de stations d’épuration des eaux usées dans la plupart des localités du pays et, quand elles existent, elles ne fonctionnent pas ou ne sont pas efficaces. Les eaux usées sont rejetées dans les vallées, dans les nappes phréatiques, dans la mer.
5. Pollution des eaux de surface et des eaux souterraines par les eaux usées, les lixiviats des décharges de déchets solides, les hydrocarbures qui s’échappent des réservoirs souterrains, les huiles de vidange, les engrais chimiques, etc. Impact sur la santé, sur les coûts de traitement, sur la valeur récréative de l’eau et sur le tourisme, sur l’exportabilité des produits agricoles et sur les rendements agricoles.

C. L’air

1. Pollution de l’air en milieu urbain et dans la périphérie des zones industrielles au-delà des standards locaux et internationaux et affectant directement la santé publique (166 microgr/m3 de particules suspendues à Beyrouth alors que les standards de l’OMS indiquent un maximum recommandé de 90 et les standards libanais 120) : le trafic automobile est intense et congestionné en l’absence de transports publics, de nombreux véhicules polluants circulent en infraction avec les règlements, de nombreuses installations industrielles échappent à des contrôles sérieux, les groupes électrogènes ne sont pas contrôlés, etc.

2. Pertes de PIB dus à la pollution de l’air générée par les transports (0,4% de PIB estimés perdus à cause des particules suspendues et 0,2% de PIB perdus à cause du plomb qui provoquent maladies respiratoires et décès prématurés).

D. Le littoral et la zone côtière

1. Forte pression urbaine.
2. Privatisation progressive et tacite.
3. Changement de la structure de la ligne de côte : polders et marinas privées qui génère une érosion accélérée, d’où une perte de terres agricoles.

E. La flore

1. 206 espèces classées comme menacées sur un total de 2.600, soit 8% d’entre elles.
2. L’expansion urbaine menace couramment 120 des 206 espèces, soit 60% d’entre elles.
3. La cueillette sauvage menace 20 variétés parmi lesquelles des variétés qui possèdent une importance économique comme le thym, la sauge et des plantes ornementales qui sont cueillies en toute liberté.
4. 15 espèces endémiques sur 92 sont menacées, soit 16% d’entre elles.

F. La faune

1. 17 variétés de mammifères sur les 52 variétés répertoriées sont devenues rares, 4 sont proches de l’extinction, 4 sont grandement diminuées et 13 sont vulnérables.
2. Les mammifères marins ont presque complètement disparu de la côte et des eaux libanaises, notamment les Lire le reste de cette entrée »

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Environnement : Ibrahim el Ali rejette le projet de l’île en forme de Cèdre

Posted by jeunempl sur avril 29, 2009

« Un cèdre conservé dans nos montagnes a plus de valeur qu’une île de béton »

L’Hebdo Magazine – Pauline Mouhanna

ibrahim-elali-forumunescoDans le cadre du Forum de Paris qui s’est tenu à l’Unesco, Ibrahim el-Ali, président de l’ONG Mawassem Kheir, a abordé l’importance de la protection de l’environnement et de la sensibilisation de la population, en cas de catastrophes naturelles. Et il a vivement critiqué le projet du Cedar Island. Entretien.

Vous présidez l’ONG Mawassem Kheir (Moissons de la bienfaisance). Quelles sont les actions que vous avez menées et que vous menez actuellement?

Juste après la guerre de 2006, nous avons commencé à nous occuper du déminage d’urgence, assister les municipalités pour l’eau potable et monter avec la Finul des projets d’aide (générateur, câbles électriques, reboisement, etc.). Puis, nous avons entamé le reboisement dans les municipalités, et même chez les habitants. En effet, le taux d’urbanisme étant élevé au Liban, le reboisement chez l’habitant, et sur les terrains privés, donne de meilleurs résultats. C’est pourquoi, nous avons lancé, dans un premier temps, un projet de reboiser 40 000 oliviers. Puis, nous comptons mobiliser à nouveau la Finul et les organismes internationaux pour nous lancer dans un reboisement plus ambitieux et plus Lire le reste de cette entrée »

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Les régions lointaines du Liban, véritable joyau pour les randonneurs

Posted by jeunempl sur août 25, 2008

Qmamine, un village du Akkar où le dépaysement s’allie à un véritable retour aux sources.

(L’Orient le Jour – Nada Merhi)

Vous n’en pouvez plus de passer des week-ends monotones à courir les restaurants, les salles de cinéma et les boîtes de nuit ? Vous avez envie d’un cadre enchanteur, loin du chaos de la ville où un total dépaysement s’allie à un véritable retour aux sources ? Préparez donc votre sac à dos, saisissez votre sac de couchage, enfilez vos bottes de marche… et cap sur Qmamine, un village au cœur du Akkar (Liban-Nord), qui fait l’objet d’un nouveau projet d’écotourisme initié par l’ONG Mada et la société Darb el-jabal el-Loubnani.

À plus de 140 km de Beyrouth et à 800 mètres d’altitude, le village de Qmamine est accessible à partir de Tripoli. Il faut se diriger par la suite vers Beddaoui, prendre la route qui mène à Bebnine et la suivre jusqu’au village. Si vous sentez que vous êtes perdu, il suffit de demander votre chemin, les habitants de la région vous assisteront avec plaisir.
Niché au cœur de Wadi Jéhannam (vallée de l’enfer, mais qui, malgré son nom, est d’une beauté à couper le souffle), Qmamine a su garder ses origines. La seule technologie qui y est introduite se limite au chauffe-eau solaire. Dans la région, les voitures se font rares. Le principal moyen de transport demeure à pied ou à dos d’âne. Lire le reste de cette entrée »

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