Note de tayyar-intishar.org : Que les salafistes cultivent une haine systématique envers le Hezbollah et l’Armée, on le comprend, c’est leur fond de commerce. Mais de voir le leader des Forces Libanaises (FL) Samir Geagea suivre cette propagande salafiste est une honte. Alors que l’armée se fait attaquer, tuer… Geagea ne trouve rien de mieux qu’à justifier les actes de ses amis salafistes envers l’armée, en accablant le Hezbollah, résistance nationale. Chapeau !
Pour rappel, l’hiver dernier, la député Sethrida Geagea, femme du leader des Forces Libanaises, avait tenu à soutenir les comportements provocants de Assir et de son groupe au Kesrouan, n’hésitant pas à heurter les sensibilités des habitants. Sans oublier son fameux… « Fal yahkom al ekhwan » lancé pour « rassurer » les chrétiens sur l’issue des combats en cas de victoire des extrémistes en Syrie.
Nous regrettons par la même occasion le soutien de l’Orient le Jour à cette campagne.
Source des articles : L’Orient le Jour
Liban : les armes illégales ne doivent plus être tolérées, affirme Geagea
Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a souligné lundi la nécessité de mettre fin à la dégradation qui sévit dans la région de Abra, en banlieue de Saïda (Liban-Sud) depuis dimanche, mettant l’accent sur l’importance du soutien à l’armée libanaise afin d’empêcher qu’éclate un nouveau conflit dans le pays.
« Les armes illégales, qu’elles appartiennent au cheikh (salafiste) Ahmad el-Assir ou au Hezbollah, ne doivent plus être tolérées, a affirmé M. Geagea. La défense des valeurs de l’Etat et de l’institution militaire représente la seule et unique garantie contre le déclenchement d’un nouvelle guerre civile au Liban ».
le cheikh salafiste Raféi accuse indirectement le Hezbollah d’être impliqué dans les affrontements de Saïda
Le cheikh salafiste Salem Raféi a accusé indirectement lundi le Hezbollah d’être intervenu dans les affrontements meurtriers à Saïda entre l’armée libanaise et les partisans du cheikh islamiste Ahmad el-Assir.
« Nous avons proposé un cessez-le feu entre cheikh Ahmad el-Assir et l’armée, mais cette dernière a refusé. Depuis l’éclatement du conflit syrien, la décision de l’Etat repose entre les mains du Hezbollah », a déclaré Lire le reste de cette entrée »
Après des mois de débats acharnés, mais relativement stériles, les députés devaient proroger le mandat du Parlement pour une durée d’au moins un an, le temps pour eux d’élaborer une nouvelle loi électorale. Une décision qui ne satisfait pas tout le monde, mais qui semble actée.
Votera, votera pas? C’est sans doute ce que se sont demandé les Libanais ces derniers jours, en assistant aux éternelles tergiversations sur la tenue des élections législatives. Après la mise à l’écart des différents projets de loi, censés remplacer la loi de 1960, par l’une ou l’autre des parties en présence, la solution intermédiaire de la prorogation a effectué son grand retour, au grand dam de certains.
Pourtant, lundi, le Premier ministre démissionnaire Najib Mikati et son Conseil des ministres, réunis brièvement à Baabda, se sont décidés à former la Commission de supervision des élections législatives. Ils ont même approuvé un budget de 22 milliards de livres libanaises, destiné à la gestion des élections le 16 juin prochain, en vertu de la loi électorale en vigueur. Dans une quinzaine de jours donc. «Nous souhaitons une loi électorale plus juste pour les Libanais, mais nous sommes obligés de remplir nos devoirs conformément à la loi», a déclaré Najib Mikati, à l’issue de la réunion. Surprise donc pour les Libanais, appelés théoriquement à se rendre dans les isoloirs le 16 juin, sans avoir pris connaissance des programmes – si programme il y a – des candidats à la députation. Toutefois, qu’ils se rassurent, cette annonce n’est au final qu’un coup d’épée dans l’eau, purement pour la forme, puisque la prorogation du mandat du Parlement semble bel et bien actée. Sur ce sujet, le Premier ministre démissionnaire a estimé que «le gouvernement ne se prononce pas sur cette affaire, c’est la Chambre qui doit décider. Si la décision est prise de proroger le mandat du Parlement, nous l’examinerons et chacun donnera son avis sur cette demande». En préalable à cette annonce de la date des élections, quasiment tous les partis, à l’exception des Kataëb qui ont attendu lundi pour le faire, ont présenté leurs candidats à la législature (voir encadré), qu’ils soient opposés ou non à la loi de 1960.
La situation très instable du Liban, du fait des événements en Syrie et leurs répercussions dans plusieurs points névralgiques comme Tripoli, Saïda, Ersal ou encore les roquettes tombées sur Chiyah ces derniers jours, apparaît comme la raison première de la prorogation. Pour autant, tous les partis ne sont pas d’accord sur la durée de cette prorogation.
Dans le camp du 8 mars, si le Hezbollah et Amal n’étaient pas hostiles à cette option, pour des raisons stratégiques – le premier étant occupé sur le front syrien -, on a vite écarté l’éventualité d’une prorogation de six mois. Une échéance trop brève pour se mettre d’accord. Le tandem chiite penchait plutôt pour un report de deux ans des élections. Mais c’était sans compter sur le président du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, qui a refusé en bloc une quelconque prorogation, après avoir accepté du bout des lèvres, la tenue des législatives en temps et en heure, selon la loi de 1960, qu’il a pourtant décrié depuis de longs mois. Le leader du CPL préférait en effet une élection dans les délais, plutôt que Lire le reste de cette entrée »
Face à la prorogation parlementaire, le peuple réclame des comptes…
« Ils disent avoir peur de la situation sécuritaire… la seule chose qui leur fait peur, c’est de perdre leur chaise parlementaire », lance un manifestant.
Seuls les députés du Courant patriotique libre ont refusé ce vote et feront appel contre cette loi au conseil constitutionnel.
Depuis la séance parlementaire avortée de mercredi qui a vu la chute du projet dit orthodoxe, la scène chrétienne est en ébullition, revivant des moments douloureux que chacun souhaiterait pourtant effacer de sa mémoire. Le clivage entre les deux camps rivaux, le CPL de Michel Aoun et les Forces libanaises de Samir Geagea, est à son apogée et Geagea ne ménage pas ses critiques directes et personnelles à Aoun, dont les partisans ne sont pas non plus tendres avec lui. Mais au-delà de cette animosité toujours vivace, une partie de la rue chrétienne a été choquée par l’abandon du projet orthodoxe, considéré par certains comme une chance pour les chrétiens de recouvrer les droits dont ils ont été spoliés par l’accord de Taëf. Dans l’entourage du général Aoun, certains se demandent même pourquoi ce dernier n’avait pas prévu le scénario d’un retournement de dernière minute de Geagea contre le projet « orthodoxe », en dépit des engagements pris à Bkerké, alors que plusieurs indices allaient dans ce sens et que les milieux proches de Saad Hariri avaient sciemment révélé les reproches à peine voilés qu’il avait adressés au chef des FL pour son appui à ce projet.
Les sources proches de Rabié précisent à cet égard que le chef du CPL avait évidemment pensé à un tel scénario, mais il avait préféré penser que les hommes peuvent changer et que le chef des FL ne pouvait pas laisser passer cette chance unique. En même temps, les mêmes sources précisent que Aoun était convaincu qu’en changeant d’avis au sujet du projet « orthodoxe », Geagea serait en porte-à-faux avec la rue chrétienne et sa popularité auprès des électeurs en prendrait un sérieux coup. En somme, s’il devait se retourner contre ce projet, il serait en confrontation avec la base chrétienne et non plus avec le CPL.
Les même sources ajoutent que ce qui confirme cette thèse, c’est que depuis mercredi, Geagea et ses députés multiplient les apparitions devant la presse pour expliquer leur position et cibler les attaques contre le général Aoun. Par contre, le CPL et son chef, estiment les mêmes sources, ont gagné en crédibilité, étant conséquents avec eux-mêmes et avec leurs positions, évoquant à cet égard les résultats de nouveaux sondages. Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, avait d’ailleurs clairement défini la position du CPL en disant que le premier choix est le projet orthodoxe, et le pire la prorogation du mandat du Parlement. Il avait ajouté que Lire le reste de cette entrée »
[Note de Tayyar-intishar.org : Ce mensonge de Geagea, relayé à gogo par l’Orient le Jour, veut tout dire… Nous déplorons la campagne de l’Orient le Jour à l’encontre de l’entente chrétienne pour la loi électorale de la Rencontre orthodoxe. L’appartenance politique de ce média au clan Hariri fait complètement déraper ce qui fut un fleuron de liberté de la presse à une époque pas si lointaine.]
Voici la position réelle de Bkerké, divulguée par Mgr Mazloum, principal responsable des questions électorales au sein du patriarcat maronite.
Un simple coup de fil des Forces Libanaises pour imposer la loi mixte à Bkerké, et Geagea parle de couverture de l’église maronite… no comment. Ce petit jeu se retournera contre lui très vite, si ce n’est déjà fait.
Voici l’article de l’Orient le Jour : Geagea réaffirme le soutien de Bkerké à la loi mixte
Après avoir mis au défi les blocs parlementaires chiites de soutenir la loi électorale orthodoxe, Samir Geagea retire son soutien à cette réforme électorale cruciale pour les Chrétiens et le retour de leurs droits.
Honte à ce traitre qui avait déjà poignardé dans le dos les chrétiens lors d’un autre moment tristement historique… les accords imposés de Taëf en 1989. Et cela, après avoir contribué au retrait historique des Forces Libanaises des régions de Chouf, Aley et Saïda dans les années 80, provoquant un exode chrétien sans précédent.
Combien de temps encore ce chef de guerre, aujourd’hui converti en chef de la corruption à l’encontre des chrétiens va-t-il continuer à sévir de toute sa bêtise ?
L’accord électoral de la dernière minute conclu dans la nuit de mardi entre les Forces libanaises, le Courant du futur (CDF) et le Parti socialiste progressiste (PSP) a mélangé les cartes. L’unanimité chrétienne autour du projet orthodoxe a volé en éclat après le revirement de Samir Geagea, sans pour autant que Lire le reste de cette entrée »
La prise de contact entre Michel Aoun et Samir Geagea pave la voie à la formation historique d’un front commun à l’ensemble des partis chrétiens, ce qui renforce considérablement les chances de la proposition orthodoxe. Mais, à quelques jours de la séance décisive du 15 mai prochain, ceux qui s’y opposent étudient la riposte.
La semaine dernière, le leader du Courant patriotique libre (CPL) a prévenu: «Le flou entretenu ces dernières semaines par l’ensemble des forces politiques n’a que trop duré. Fini les paroles, place aux actes». Place à la politique. Principal opposant à une prorogation du mandat du Parlement, qui ouvrirait la porte à une reconduction du président Michel Sleiman, Michel Aoun avait tout intérêt à bouger et à être le premier à lancer la machine des concertations. Conformément à sa doctrine sur le sujet – «les chrétiens doivent recouvrir le droit de désigner par leurs seules voix leurs représentants» – le maître de Rabié a repris langue avec le seigneur de Mehrab, Samir Geagea.
Le dernier contact remontait à deux ans: symbole de l’importance que constitue pour Aoun le dossier de la loi électorale. Il n’en démord pas. Malgré les messages distillés dans la presse faisant état de la gêne et des réticences des partis chrétiens du 14 mars, ces derniers se sont prononcés en faveur de la proposition orthodoxe au sein de la sous-Commission. Plus profondément, le général est animé par l’opportunité historique que constituerait une loi électorale édictée par les chrétiens.
Ferzli, au secours de sa proposition
Le contact téléphonique a été qualifié par les deux parties d’extrêmement positif. Leurs leaders se sont accordés sur la nécessité de trouver une solution avant la date fatidique du 15 mai. Le contact est noué, la volonté d’une entente est entérinée. Reste à désigner la loi qui sera brandie par les partis chrétiens au Parlement.
Au cours de leur entretien, alors que Aoun a réaffirmé son soutien à la proposition orthodoxe, Samir Geagea a expliqué que son parti travaillait avec le Courant du futur à l’élaboration d’une loi mixte, inspirée de celle proposée par Nabih Berry. Une façon pour le leader des FL d’assurer le minimum syndical. Après tout, il existe une Lire le reste de cette entrée »
La défaite de la liste soutenue par Hadi Hobeiche à Kobeyat donne aux partis chrétiens de l’opposition un poids considérable face au Courant du futur (CDF) en vue de la désignation des candidats chrétiens au Nord.
Le jeune député du Akkar a été battu chez lui, dans sa ville natale. Dimanche, les électeurs de Kobeyat ont sanctionné l’action politique et locale du faucon du Courant du futur. Face au trio formé du CPL, des Kataëb et son rival à la députation Mikhaël Daher, la campagne «nationale» de Hadi Hobeiche, axée sur les critiques contre le Hezbollah et les petits services de proximité, a échoué. Depuis 2005, le Courant du futur lui a pourtant donné tous les moyens de réussir. Hobeiche aura bénéficié d’une large couverture médiatique et d’entrées sans pareilles dans les administrations, principalement au sein des forces de sécurité et des banques évoluant dans l’orbite du Courant du futur. Malgré les multiples services rendus aux familles de sa circonscription, 55% des électeurs qui se sont déplacés ont voté contre le pouvoir qu’il exerce dans la région avec son père Fawzi et son frère Ziad. Un scrutin local dont les conséquences sur le plan national, surtout du côté du 14 mars, pourraient être très importantes.
Hadi Hobeiche s’est-il trompé de campagne? Lors du dernier scrutin municipal, en 2010, la liste qu’il soutenait, dirigée par Abdo Abdo, l’a emporté assez facilement. A l’époque, il s’était rallié à la cause des Kataëb et des Forces libanaises. Mais les relations entre le député et le maire se sont rapidement détériorées. Mis en minorité au conseil municipal, Abdo, très apprécié dans le village, a dû démissionner. Conséquence, ce dimanche, la liste soutenue par Hobeiche et dirigée par Michel Hanna a donc affronté une autre formée par l’ancien maire et les Kataëb qui l’ont suivi. Tous les opposants à Hobeiche et au Courant du futur se sont mécaniquement ralliés à la liste Abdo. En plus de l’appareil du CPL, habilement dirigé par Lire le reste de cette entrée »
Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le Général Michel Aoun, a affirmé vendredi soir que la loi du Rassemblement orthodoxe va mener à l’unité du Liban. « Les chrétiens sont ‘colonisés’ depuis 1989 et aujourd’hui, ils réclament leur indépendance », a dit M. Aoun dans une entrevue avec la chaîne al-Manar.
« Je suis laïc de la tête aux pieds, a-t-il assuré. Les objectifs que je veux atteindre à travers cette loi ne peuvent pas être considérés comme étant discriminatoires d’un point de vue confessionnel ». « J’insiste pour que les chrétiens soient représentés avec 64 députés au Parlement, je ne vais pas me contenter de moins que cela », a-t-il encore ajouté.
Commentant les critiques formulées par le Courant du Futur qui ont qualifié la loi comme étant un « cadeau offert à l’ennemi israélien », M. Aoun a dénoncé un « chantage politique ». « Ces remarques sont absurdes et désolantes », a-t-il dit.
« Ceux qui refusent la loi orthodoxe sont corrompus parce qu’ils sont en train d’ignorer les droits d’une catégorie de Libanais », a encore ajouté M. Aoun.
Le Général a cependant proposé une alternative à la loi orthodoxe, celle proposée au tout début par son bloc, à savoir le Liban une seule circonscription et le vote sur la base de la proportionnelle. Pour le Général, c’est la preuve que son action n’est pas motivée par des raisons confessionnelles mais pour rétablir un équilibre véritable tel que prévu par la constitution libanaise. Par ailleurs, cette proposition alternative est la meilleure pour faire abstraction totale de tout communautarisme et tout confessionnalisme. « Nous sommes prêts à nous mettre d’accord avec tous les autres et nous souhaitons cet accord, mais il ne sera pas au dépend des droits ».
Le Général de rajouter « depuis 1989, l’accord de Taef a donné aux chrétiens 64 députés. Depuis cette date, jamais les chrétiens n’ont pu élire la totalité de leurs députés et il est temps qu’ils puissent le faire».
Le Général a confirmé que cette action n’est pas une manœuvre. Il avait d’ailleurs prévenu tous les acteurs depuis le 12 aout dernier lors d’une intervention à Beyrouth en précisant que s’ils refusaient Lire le reste de cette entrée »
Le député Alain Aoun a dénoncé la trop longue période consentie pour trouver un consensus que ne voulait manifestement pas le Courant du Futur (Hariri) et le Parti Social Progressiste (Joumblatt).
La dernière proposition soumise par le tandem Ali Bazzi (Amal) – Georges Adwan (FL) s’est confronté à un refus catégorique du tandem Fatfat (Courant du Futur) – Samy Gemayel (Kataeb). Le CPL avait quant à lui soumis ses propositions pour améliorer le projet d’entente.
Les travaux de la sous-commission parlementaire se sont donc clôturés sans entente.
Dans le même temps, Sayyed Hassan Nasrallah a une nouvelle fois réitéré l’appui du Hezbollah au projet de loi de la Rencontre Orthodoxe.
On se dirige donc peut-être vers un vote semaine prochaine, après la convocation de la chambre des députés par son président Nabih Berry. Par ailleurs, la première loi soumise au vote sera la loi orthodoxe… de quoi justifier l’optimisme du député Alain quant à une issue favorable dans cette réforme tant attendue et primordiale pour l’avenir des Chrétiens au Liban.
Recueil d’articles sur la dernière journée de la sous-commission:
19h21 : Fin de la réunion de la souscommission parlementaire électorale
La sous-commission parlementaire chargée d’examiner la loi électorale, a clôturé sa réunion, ce soir.
La réunion présidée par le député Robert Ghanem, n’a abouti à aucune solution concernant l’approbation d’une Lire le reste de cette entrée »